Ce travail ne fait injure à personne et s'il t'amuse c'est coolMariaStuarda a écrit : ↑07 mars 2017, 11:01Je ne tente de rien faire LOL
Je suis parti d'un pré supposé que les français d'alors qui sortaient à l'opéra devaient s’intéresser à la saison de leur maison (peut-être autant que nous mais pas avec les outils dont nous disposons aujourd'hui) sachant qu'ils étaient au cœur de la création de compositeurs majeurs.
Je regarde juste une période qui m’intéresse (la période 1850-1900) et la façon dont les saisons se sont transformées dans celle-ci.
Et bien sûr, je me garderai bien de faire de l"Histoire" avec un grand H; je n'ai mis (avec l'aide de Hélène et de Micaela) que des données factuelles.
Oui bien sûr, il y a une multitude de données existantes (dont je me suis servi) mais c'est illisible en l'état.
Si tu regardes de manière factuelle la saison 1900 et la saison 1850 (et même celle de 1830 avant l'arrivée de Meyerbeer), tu vois de fortes différences. Et tu sembles (sans conclusion hâtive) voir se dessiner un Opéra de Paris qui ressemble progressivement à celui que nous connaissons aujourd'hui.
Et il y a aussi le plaisir de lister tout un tas d’œuvres totalement disparues (courtes ou longues). Et de supposer que ces œuvres faisaient surement le bonheur de leurs contemporains. Le titre est parfois un poème en soi.
C'est également, pour un fou de belcanto, comme moi intéressant de constater que même dans la période Donizettienne et Bellinienne et celle qui suit, ces compositeurs sont assez méprisés dans la grande boutique. Constater en 2017 que la trilogie des Reines n'a jamais été donné à l'Opéra de Paris est assez consternant. Quand on me demande pourquoi je voyage pour l'opéra, on y trouve une partie de la réponse tant ce répertoire est malmené à Paris et qu'on peut le constater même en replongeant dans l'histoire. Par contre, je ne sais pas s'il existait un "TCE" de l'époque qui donnait quand même ces œuvres. Il faudrait regarder œuvre par œuvre.
il y a aussi le fait que des créations d'opéras français majeurs (ceux qui nous font courir aujourd'hui) du 19e siècle ne se font pas à l'Opéra de Paris mais, par exemple, à l'opéra comique (cela rejoint ce que disait David (bon au moins lui il a eu droit un petit saut sur son travail heureux homme ). Et supposant que le public était mobile entre les salles, on peut supposer qu'ils faisaient comme nous et allaient piocher entre les salles. Sans compter que d'autres compositeurs, comme Offenbach par exemple, tiennent le haut du pavé mais n'apparaissent pas dans la saion de l'OP.
Il y aussi le fait qu'un compositeur comme Meyerbeer qui fut le pilier des saisons pendant des décennies est loin d’être reconnu comme tel en 2017 à Paris et qu'il faut voyager pour écouter ses œuvres dont tout le monde reconnu les grandes qualités.
Bref, si ça n’intéresse que moi, tant pis mais moi le peu de travail que j'ai fait m'a passionné re LOL
Je peux le retirer sans problème si ça fait injure aux puristes
Par ailleurs, j'ai demandé en en-tête de ce fil si l'analyse de ses saisons étaient faites dans un ou des ouvrage(s) de référence me permettant d'en savoir plus. Personne ne m'a répondu, j'en ai déduit que ça n'existait pas. Et comme ça m’intéressait, je n'ai fait que du travail de compilation (mes analyses sont bien sûr très faibles et partielles, aucune prétention de ce côté là).
PS : c'est rigolo de se pinailler sur le contre mi-bémol de trucmuche et parfois c'est rigolo aussi de se replonger dans l’histoire; ça rafraichit même ...
PS2 : il y a des gens de grande qualité sur ODB qui ont de vraies connaissances musicologiques et qui pourrait participer ou donner leur avis mais visiblement ça ne les intéresse pas. Tant pis ...
PS3 : D'autres sujets méritaient d'être affleurés, comme ce qu'a posé Elisav avec les "stars" de l'époque mais évidemment il s'est défilé rapidement, comme d'hab ...
On a publié un colloque sur le répertoire de opéra de Paris auquel j'ai participé.
Je voulais juste que tu précises ce qui t'intéresse toi