Je crois que la remarque n'est pas absurde mais effectivement cela obéit aussi aux règles qu'édicte Bernard. On n'a évidemment pas la même programmation dans une salle subventionnée que dans une salle qui fait appel à des fonds privés.quetzal a écrit :David-Opera a écrit :Ma méthode de présentation montre de façon immédiate quelles maisons tendent à représenter de manière aussi équitable que possible l'ensemble du répertoire, en évitant de trop grands écarts entre un Puccini et un Britten, par exemple, et quelles maisons préfèrent exploiter un répertoire limité mais très rentable, pour ne laisser qu'une part plus réduite au reste du répertoire, toute proportion gardée bien entendu.quetzal a écrit : Non, pas du tout je n'ai pas le temps de développer , mais le premier tableau présenté par David est méthodologiquement aberrant.
Bernard
( désolé d'être si cursif)
(...)
Effectivement je n'ai pas le temps , mais juste cette remarque est absurde .
Il n'y a pas de rentabilité dans un théâtre comme le Met qui ne dépend que de donations et des ventes et qui est en perpétuel déficit comblé par les souscriptions de ses donateurs .
Ses coût exorbitants liés au prix mis dans la qualité et parfois l'énormité des moyens de production doivent être amortis , non par les impôts des contribuables mais par le succès et de nombreuses reprises .
C'est un théâtre qui recherche le succès du public et à plaire au public sans quoi il ne peut pas vivre .
Les américains n'ont aucun complexe par rapport à ce qui réussit et marche et répond au goût du public , public qui paie , et non État qui finance .
ça change tout . Le Met n'est pas un service public et ses employés des fonctionnaires .
Enfin il serait intéressant de prendre l'exemple de Wozzeck et de vérifier dans la même période combien de représentations ont été données à New York et à Bruxelles de cet opéra et pour combien de spectateurs ?
Bernard
C'est donc plus une explication des chiffres qu'une remise en cause de ceux-ci.
Il serait donc plus intéressant de lister les raisons qui expliquent un panorama différent plutôt que de pratiquer un dialogue de sourds qui, et c'est bien dommage, va fermer vite le débat.
En ce qui me concerne, pour voyager pas mal, je trouve le débat sur la programmation des opéras tout à fait passionnante car effectivement, c'est ce qui explique en partie mes déplacements :
De manière non exhaustive et plutôt résumé :
Je vais à Munich pour Harteros, Kaufmann, le bel canto de Gruberova
Je vais à Bruxelles souvent pour des mises en scène
je vais à Londres parce que j'aime cet opéra
Je vais à NY parce que j'y vaois des artistes que je ne vois pas ou peu en Europe
je vais souvent dans les opéras espagnols car on y entend du bel canto
etc.
La diversité des salles (qui est une évidence pour moi) est donc plutôt pour moi une source de plaisir renouvelés.