La tétralogie pour les (presque) nuls
Posté : 28 févr. 2018, 06:58
OR DU RHIN (alias « mon précieux »
Dans les profondeurs du Rhin, je n’ose imaginer la température , trois greluches aquatiques (en langage soutenu = trois ondines), les filles du Rhin, Woglinde, Wellgunde et Flosshilde barbotent (les metteurs en scène ont abandonné depuis longtemps l’idée de les mettre en maillot au vu du format wagnérien moyen). Elles sont supposées garder l'or du Rhin mais la misogynie de Wagner remettant les choses en place, entre leur diarrhée verbale et le neurone qu’elles se partagent (en gros la descendance féminine Hilton dans une piscine), c’est mal barré. Alberich, un nain de Nibelheim (non ce n’est ni en Corrèze, ni en Hongrie) se pointe et les drague version gros lourd de banlieue (« Eh Mamoizelle ») mais les pouffes l’envoient bouler (faut dire qu’il a un physique de radio ou de député niçois.
Pour se venger, Alberich fait main basse sur le tas d’or, n’a cure de la menace (celui qui le portera devra renoncer à l’amour) car il ne voulait que baiser et se contrefiche des sentiments et s’en va en sautillant sur ses petits pieds de nain, assuré de détenir maintenant la richesse du monde quand il l’aura transformé en anneau (il abandonne l’idée d’un piercing car cela fait trop mal).
Wotan, le Jupiter local sans talonnette mais avec un bandeau de borgne ronque avec sa Junon (Fricka in Deutsch). Comme toutes les harpies, c’est une lève tôt et secoue le gros ronfleur qui ne la touche plus depuis longtemps afin de lui montrer que leur nouvelle demeure (das Grosse Olympiadium) a été terminée . Ce château a été bâti par deux géants (les frères Fasolt et Fafner) en échange d’une jeune pucelle –Freia- ci-devant déesse de la jeunesse, grâce à laquelle Fasolt et Fafner espèrent retrouver leur puissance perdue car Freia tue le temps en confectionnant des tartes à la pomme d'or dans l’espoir de devenir super pâtissier sur M6. Or ces pommes confèrent jeunesse et immortalité à ceux qui les gobent. (si on met la phrase dans l’autre sens notamment quant à la puissance perdue, ce qu’il faut absorber pour la retrouver et croquer la pomme, je n’ose imaginer la boucherie que va subir Freia. Le pire c’est que je suis sur que c’est l’idée malsaine de Richard).
La fratrie pousse des cris d’orfraies (c’est comme sur l’Olympe, ils sont tous frêres et sœurs et couchent ensemble) mais malgré les cris de Fricka et les menaces de Donner, dieu du tonnerre et Froh, le dieu du printemps, Wotan balance la belle sœur car le pacte qui livre Freia est inscrit sur sa lance (en runes comme si quelqu’un savait les lire) et il ne peut se parjurer.
Heureusement pour Wotan, Loge, le virevolant, sautillant et coloré dieu du feu à la voix flutée apparait et vu qu’il est loin d’être con (c’est la version walhallaesque du « meilleur d’entre nous ») il propose une monnaie d’échange pour récupérer le belle doche (car sans ses pommes les dieux perdent leur immortalité, ça craint) : l’anneau qu’a forgé Albérich avec l’or du Rhin. Pendant que les géants embarquent Freia en otage, Wotan et Loge descendent sur terre pour piquer l’anneau au nabot.
À Nibelheim , Alberich ne se sent plus et asservit son troupeau de nains à porter et entasser son or pendant que son forgeron de frère Mime doit lui créer un heaume magique qui rend invisible celui qui le porte : le Tarnhelm (mon rêve). Alberich démontre le pouvoir du Tarnhelm en se rendant invisible, pour mieux tourmenter ses sujets.
Wotan et Loge se font tout raconter par le cafteur de Mime et Loge défie Alberich de se transformer d'abord en dragon, puis en crapaud. En un saut Loge emprisonne le gros couillon. Gros couillon qui doit donner sa richesse en échange de sa liberté et se retrouve une main devant, une main derrière après avoir perdu son or et son heaume. Pour couronner le tout Wotan lui arrache l’anneau sans savon ni vaseline.
Anéanti comme la France après Hollande, Alberich maudit l'anneau et son porteur: « Le seigneur de l'anneau sera l'esclave de l'anneau ! ».
Pour récupérer Freia, Wotan doit transformer celle-ci en Numérobis et la faire disparaitre sous l’or mais Fasolt joue les Obléix et dit qu’il y a encore un bout qui dépasse et donc qu’il faut le boucher avec l’anneau. Wotan refuse de s’en défaire comme Sallustre de ses bagues quand, soudainement, Erda, la déesse de la terre, surgit du sol. Elle annonce la fin des dieux et ordonne à Wotan jeter l’anneau pour conjurer la malédiction. Wotan est scié et en règle générale le public aussi car il s’agit d’un des plus fantastiques numéros de contralto.
Les géants rendent Freia avant de s’engueuler pour se partager le trésor et Fafner finit par trucider Fasolt prouvant bien que la mélédiction est en marche et que l’on est parti pour la série : l’anneau, le retour de l’anneau, l’anneau et la momie, l’anneau et les extra-terrestres etc….
La virago (Fricka) is back, se moque des prophéties car elle trépigne à l’idée de prendre possession de son château et de pouvoir convoquer Damidot pour faire une déco je ne te dis que ça. Wotan baptise son sam’suffit de Walhalla mais pour qu’on reste les 3 autres opéras, nous en donnera la signification plus tard.
Pour y accéder Froh crée un pont arc-en-ciel , délicat outing de Loge (j’en étais sur qu’il en était), ce dernier faisant mine de suivre les autres dieux mais mourant de redevenir une « flamme dansante » (la reine des folles je vous dis) à la première occasion, flamme qui pourrait tout détruire et ainsi lui permettre de devenir la queen.
En bas on entend pleurer les filles du Rhin, trop tard fallait réfléchir avant.
Dans les profondeurs du Rhin, je n’ose imaginer la température , trois greluches aquatiques (en langage soutenu = trois ondines), les filles du Rhin, Woglinde, Wellgunde et Flosshilde barbotent (les metteurs en scène ont abandonné depuis longtemps l’idée de les mettre en maillot au vu du format wagnérien moyen). Elles sont supposées garder l'or du Rhin mais la misogynie de Wagner remettant les choses en place, entre leur diarrhée verbale et le neurone qu’elles se partagent (en gros la descendance féminine Hilton dans une piscine), c’est mal barré. Alberich, un nain de Nibelheim (non ce n’est ni en Corrèze, ni en Hongrie) se pointe et les drague version gros lourd de banlieue (« Eh Mamoizelle ») mais les pouffes l’envoient bouler (faut dire qu’il a un physique de radio ou de député niçois.
Pour se venger, Alberich fait main basse sur le tas d’or, n’a cure de la menace (celui qui le portera devra renoncer à l’amour) car il ne voulait que baiser et se contrefiche des sentiments et s’en va en sautillant sur ses petits pieds de nain, assuré de détenir maintenant la richesse du monde quand il l’aura transformé en anneau (il abandonne l’idée d’un piercing car cela fait trop mal).
Wotan, le Jupiter local sans talonnette mais avec un bandeau de borgne ronque avec sa Junon (Fricka in Deutsch). Comme toutes les harpies, c’est une lève tôt et secoue le gros ronfleur qui ne la touche plus depuis longtemps afin de lui montrer que leur nouvelle demeure (das Grosse Olympiadium) a été terminée . Ce château a été bâti par deux géants (les frères Fasolt et Fafner) en échange d’une jeune pucelle –Freia- ci-devant déesse de la jeunesse, grâce à laquelle Fasolt et Fafner espèrent retrouver leur puissance perdue car Freia tue le temps en confectionnant des tartes à la pomme d'or dans l’espoir de devenir super pâtissier sur M6. Or ces pommes confèrent jeunesse et immortalité à ceux qui les gobent. (si on met la phrase dans l’autre sens notamment quant à la puissance perdue, ce qu’il faut absorber pour la retrouver et croquer la pomme, je n’ose imaginer la boucherie que va subir Freia. Le pire c’est que je suis sur que c’est l’idée malsaine de Richard).
La fratrie pousse des cris d’orfraies (c’est comme sur l’Olympe, ils sont tous frêres et sœurs et couchent ensemble) mais malgré les cris de Fricka et les menaces de Donner, dieu du tonnerre et Froh, le dieu du printemps, Wotan balance la belle sœur car le pacte qui livre Freia est inscrit sur sa lance (en runes comme si quelqu’un savait les lire) et il ne peut se parjurer.
Heureusement pour Wotan, Loge, le virevolant, sautillant et coloré dieu du feu à la voix flutée apparait et vu qu’il est loin d’être con (c’est la version walhallaesque du « meilleur d’entre nous ») il propose une monnaie d’échange pour récupérer le belle doche (car sans ses pommes les dieux perdent leur immortalité, ça craint) : l’anneau qu’a forgé Albérich avec l’or du Rhin. Pendant que les géants embarquent Freia en otage, Wotan et Loge descendent sur terre pour piquer l’anneau au nabot.
À Nibelheim , Alberich ne se sent plus et asservit son troupeau de nains à porter et entasser son or pendant que son forgeron de frère Mime doit lui créer un heaume magique qui rend invisible celui qui le porte : le Tarnhelm (mon rêve). Alberich démontre le pouvoir du Tarnhelm en se rendant invisible, pour mieux tourmenter ses sujets.
Wotan et Loge se font tout raconter par le cafteur de Mime et Loge défie Alberich de se transformer d'abord en dragon, puis en crapaud. En un saut Loge emprisonne le gros couillon. Gros couillon qui doit donner sa richesse en échange de sa liberté et se retrouve une main devant, une main derrière après avoir perdu son or et son heaume. Pour couronner le tout Wotan lui arrache l’anneau sans savon ni vaseline.
Anéanti comme la France après Hollande, Alberich maudit l'anneau et son porteur: « Le seigneur de l'anneau sera l'esclave de l'anneau ! ».
Pour récupérer Freia, Wotan doit transformer celle-ci en Numérobis et la faire disparaitre sous l’or mais Fasolt joue les Obléix et dit qu’il y a encore un bout qui dépasse et donc qu’il faut le boucher avec l’anneau. Wotan refuse de s’en défaire comme Sallustre de ses bagues quand, soudainement, Erda, la déesse de la terre, surgit du sol. Elle annonce la fin des dieux et ordonne à Wotan jeter l’anneau pour conjurer la malédiction. Wotan est scié et en règle générale le public aussi car il s’agit d’un des plus fantastiques numéros de contralto.
Les géants rendent Freia avant de s’engueuler pour se partager le trésor et Fafner finit par trucider Fasolt prouvant bien que la mélédiction est en marche et que l’on est parti pour la série : l’anneau, le retour de l’anneau, l’anneau et la momie, l’anneau et les extra-terrestres etc….
La virago (Fricka) is back, se moque des prophéties car elle trépigne à l’idée de prendre possession de son château et de pouvoir convoquer Damidot pour faire une déco je ne te dis que ça. Wotan baptise son sam’suffit de Walhalla mais pour qu’on reste les 3 autres opéras, nous en donnera la signification plus tard.
Pour y accéder Froh crée un pont arc-en-ciel , délicat outing de Loge (j’en étais sur qu’il en était), ce dernier faisant mine de suivre les autres dieux mais mourant de redevenir une « flamme dansante » (la reine des folles je vous dis) à la première occasion, flamme qui pourrait tout détruire et ainsi lui permettre de devenir la queen.
En bas on entend pleurer les filles du Rhin, trop tard fallait réfléchir avant.