La tétralogie pour les (presque) nuls

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Message par Snobinart » 01 mars 2018, 20:57

dongio a écrit :
01 mars 2018, 18:56
J’ai pas tout suivi: la Erda, l’est pas de la famille du borgne ? Y a pas un truc incestueux là aussi que je me rappelle ?
Autrement Lois c’est du génie à l’état pur! Et tout ça sans bouillir. Bravo
( et d’accord pour la fin de l’opéra)
+ 1000 (et Thomas Stewart chez Karajan studio ça marche aussi très bien)

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Message par HELENE ADAM » 01 mars 2018, 22:49

Belle partie de rigolade, merci ! :lol:
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Message par Philippes » 02 mars 2018, 08:23

HELENE ADAM a écrit :
01 mars 2018, 22:49
Belle partie de rigolade, merci ! :lol:
Mais c’est aussi très émouvant ! Le rire et les larmes : quel homme ce Loïs !

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La Tétralogie pour les presque nuls

Message par Loïs » 03 mars 2018, 11:01

La question se posait : comment fêter dignement les 15 ans d’ODB avec mes petits moyens intellectuels ? De même que ma grand-mère m’offre impitoyablement un nouveau pull à chaque fois, je vais faire de même en pondant le même cadeau qu’à Noël : une Loïsserie à épisode.
Depuis longtemps j’en rêvais : m’attaquer à la Tétralogie cette incroyable histoire que même le plus naze des scénaristes hollywoodiens n’oserait présenter : une coucherie incestueuse entre un frère et une sœur qui débouche sur un rejeton, lequel se prend pour le plus grand héros du monde (excusez du peu) avant de coucher avec sa tante, le tout sous fond d’entretueries entre cinglés pour une bagouze en râlant « mon précieux, mon précieux » et baignant dans la flotte (z’avez une idée de la température du Rhin en ce moment ?).
PS : que les sbires stipendiés par mes ennemis politiques abandonnent toute idée de vengeance : je suis planqué cette semaine à l’étranger et de toute façon il n’y a aucune arrière-pensée à cette double histoire d’un borgne qui se fait piquer le pouvoir par sa fille et d’un jeune qui veut se taper une vieille.

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Re: La Tétralogie pour les presque nuls

Message par Loïs » 03 mars 2018, 11:03

Siegfried (Là bas là bas , Siegfried dans la forêt …..Siegfried….là bas…. Forêt… SIEGFRRRRIED ? Ulrika von Glott)

Des années se sont écoulées (exit Siegmund et Vickers à la fêlure adolescente, disparue Sieglinde, personnage pour lequel Wagner eut la prémonition qu’un jour viendrait Rysanek, dégagé Hunding mais ça on s’en fout), l’histoire quitte le Walhalla pour la terre des humains. On ne voit plus Loge qui travaille maintenant chez Michou, Freia est passé aux poires avant de s’attaquer aux scoubidous et Fricka s’occupe de ses pièces jaunes (ah zut je la confonds avec Bernadette, même caractère).

L’opéra s'ouvre sur le nain Mime. Il a le physique de Sim dans la libelluhuhule (Elle ne boit pas elle fume pas mais elle cause ; c’est un film pas une allusion à Ségolène Royal). Réfugié dans la forêt avec Siegfried (fils adultérin et incestueux de Siegmund et Sieglinde, il part bien chargé dans la vie le gamin) dont il a fait son fils adoptif, il essaie de reforger Nothung en vain. Il faut quand même dire qu’il va taper comme un sourd un bon moment puis ce sera au tour de Nothung de expliquer et que cela dure au bas mot une demi heure (dans le Trovatore 2.5 minutes, cela fait moins mal à la tête)
Arrive Siegfried, accompagné d'un ours qu'il vient de capturer vivant au cours d'une chasse et avec lequel il menace Mime afin qu’il se bouge le cul à forger l’épée. (Wagner avait pensé à le faire arrêter de respirer comme Soupalognon y Crouton mais pour un chanteur cela craint). Menaçant de beignes le nabot, ce dernier avoue ne pas être son père. Siegmund se barre, écoeuré mais au fond de lui ravi de ne pas avoir de gène commun avec le résultat du croisement entre Megret et Ciotti. Il le menace de mandales à son retour si Nothung n’est toujours pas forgée.
Mime se fait sous lui quand arrive un voyageur borgne (Wotan, qui a pris Der Wanderer - le Voyageur – comme pseudo. Ils se lancent dans un concours qui permet à Wagner d’étaler sa science et qui est beaucoup moins marrant que la locomotive de Pâris. Wotan/Wanderer repart (le baryton-basse qui créa le rôle avait des problèmes de trésorerie alors Wagner, bon pote, le faisait cachetonner.
Siegfried revient et vu qu’il est aussi têtu qu’un Aragonais piaille « Où qu’elle est mon épée ? »
Comme on n’est jamais mieux servi que par soi même, il se la forge tout seul (retour des bruits de ferblanterie) pour partir ensuite combattre le géant Fafner qui s’est déguisé en dragon grâce au heaume magique et roupille sur son tas d’or. En fait Siegfried espère apprendre grâce à cette épreuve ce qu’est la peur (Mime n’a pu lui apprendre mais s’il avait lu Astérix et les Normands il saurait)
Pendant le tintamarre du gamin, Mime jubile car il complote dans sa petite tête qu’il n’aura plus qu’à empoisonner Siegfried après le combat pour tout récupérer (« ce que c’est lache un nain », Zabou Breitman dans Elle voit des nains partout), Mime ayant pour Siegfried à peu près les mêmes sentiments qu’un automobiliste parisien à l’encontre d’Hidalgo
Les interminables et gueulards « Nothung ! Nothung ! finissent en apothéose avec Siegried qui explose l’enclume par l’épée enfin forgée..

Nous sommes devant la caverne de Fafner et s’ensuit une longue séance de verbiage entre le dragon, Albérich qui traine toujours dans les coins pour faire un mauvais coup en geignant « mon précieux, mon précieux » et Wotan dont le seul but et de zieuter et de se marrer en foutant le max de bordel.
Le jour se lève avec l’arrivé de Siegfried flanqué de Mime. Siegried qui se prend pour Blanche Neige : « bonjour les zoziaux, bonjour les petits lapins, oh les jolies paquerettes » entame une discussion avec un piaf (aucun rapport avec la choucroute mais cela rajoute plusieurs pages de partition). Ce rôle permet aux soprani non wagnériens de pouvoir enfin chanter ce répertoire telle que Gruberova (si je ne me trompe pas elle fêtait son 3ème jubilé lors de la création de l’opéra)
Bon après cet interlude bucolique, le combat peut commencer et bien entendu Siegfried passe par le fil de l’épée le dragon (j’accélère car je commence sérieusement à m’emmerder), et pique heaume et anneau au grand dam de zigottos qui se les marchandaient comme des socialistes et des écologistes des sièges de députés que de toute façon ils n’auront pas.
Petite précision : en touchant le sang du dragon, il comprend le langage des oiseaux (le rapport ?) et les pensées de chacun et grace à ce pouvoir digne d’Harry Potter, et de un il empale Mime et de deux il part sur le rocher réveiller Brunnhile qui depuis le temps doit être recouverte d’une sacrée couche de poussière.

Au pied du fameux caillou ou pionce Brunnhilde, Wotan et Erda se rencontrent pour la dernière fois. Elle lui dit too late et Wotan se résigne à la fin des dieux.
Guidé par l'Oiseau, Siegfried arrive. Wotan tente de le stopper (il est très attaché au pucelage et à l’honneur de sa fille), Siegfried l’envoie péter et brise avec Nothung la lance de son grand-père
Siegfried franchit alors le cercle de feu. Il voit Brünnhilde endormie, sent un agrandissement de sa personnalité et enfin pour la première fois a la trouillela. Il saisit son courage à deux mains et le reste avec la troisième et roule une pelle à sa tante qui du coup se réveille.
Vous voyez Scrat quand il embrasse l’écureuil femelle dans l’Age de glace 3 avec l’explosion de lave ? Et bien c’est à peu près le torride duo entre le neveu et tantine, d’autant plus phénoménal et jouissif qu’il n’y a plus que quelques minutes à tenir. Ce duo illustre la nécessité d’avoir une soprano qui alliera le tranchant des Hoyotoho de la Walkyrie avec la sensualité de la femme qui a découvert l’amour dans Siegfried et si il faut la chercher en Scandinavie, ce ne sera pas en Norvège mais en Suède

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Re: La Tétralogie pour les presque nuls

Message par Loïs » 03 mars 2018, 17:11

LE CREPUSCULE DES DIEUX ou la fin des haricots:
Réunion de famille chez les Gibichungen où Gunther, sa sœur Gutrune et leur demi-frère Hagen, fils d'Alberich, tuent le temps en demandant qui ils pourraient épouser afin de calmer leurs hormones en folie.
Gunter jette son dévolu sur Brunnhilde ; Gutrune sur Siegfried et Hagen les aidera en envoyant Siegfried se cramer les plumes pour descendre Brunnhilde de son rocher enflammé puis en lui faisant boire un philtre d’oubli qui le donnera pied, poings et vit liés à Gutrune.
Comme par hasard, s’approche en barque sur le Rhin Siegfried qui se baladait (3 étoiles sur guide michelin vert). Il tombe dans le panneau, boit le philtre, kiffe à mort Gutrune qu’il veut épouser et promet à Gunther de lui ramener Brunnhilde.
Hagen resté seul pour garder le château, calcule qu’avec son plan il fera main basse sur l'Anneau et la toute-puissance qui va avec (je rappelle qu’il a de qui tenir, Albérich était son daron).

Caillou fumant de Brünnhilde. Cette dernière papote avec sa frangine, la Walkyrie Waltraute, une des givrées qui braillaient Hoyotoho il y a deux journées. Elle lui fait un debrief familial : Wotan est rentré à la maison avec sa lance brisée, il a fait abattre le Frêne desséché qui soutenait autrefois l'univers et en a fait entasser les morceaux autour du Walhalla. Il ne cause plus, ne veut plus bouffer les pommes de Freia et attend la fin du monde. Bref le vieux depressionne et va bientôt virer alcolo ne se lavant plus.
Pour conjurer le sort , Waltraute supplie sa sœur de rendre l’Anneau aux Filles du Rhin en lui rappelant que ritornare al passato sarà un progresso mais manque de pot on est chez Wagner, pas Verdi. Brünnhilde qui a déjà eu un mal de chien à passer l’anneau que lui a offert Siegried à ses petits doigts boudinés refuse.
Ca tombe bien Siegfried se pointe mais ce n’est pas lui ou plutôt si mais déguisé en Gunther grâce au heaume magique. Brünnhilde s’accroche à sa culotte et refuse de le suivre mais le super héros l’entraine mais Wagner recycle une idée de Tristan : ils dormiront séparées par Nothung comme promis à Gunther qui ne veut pas de marchandise avariée.

Retour au palais de Gunther.
Bref échange entre Hagen et Alberich qui chauffe son fils et lui fait jurer de récupérer l’Anneau. Mine de rien on parle toujours des autres mais Albérich est un super rôle.
Puis rassemblement general (en allemand on prononce raßempleument guénérhal) avec toute la smala, : Gunther, Gutrune, Hagen, Brunnhilde et Siegfried. Je vous la fait court : tout le monde s’engueule et s’accuse de trahison. Chez Rossini cela nous aurait valu un crescendo et des onomatopées bouclées en quelques minutes : là on se perd dans les méandres de la discussion (quasiment un CD complet), on se croirait dans un congrès du PS avec le même spectacle de soit disant amis qui veulent s’entretuer.
Tout le monde finit par se barrer mais Brünnhilde a laché un secret (normal c’est une gonzesse), Siegfried est invulnérable, sauf en un endroit : son dos. Ben oui, ignorant la peur il ne peut se présenter que face au danger (avec Deadpool on se marre plus)

Bord du Rhin où .les Filles du Rhin jouent à Sabrina en chantant boys boys boys. Justement en vlà un : Siegrfied. Par le charme puis par la menace elles essaient de récupérer l’anneau mais Siegfried reste inébranlable (Placido : te sens pas obligé de relever)
Gunther, Hagen arrivent, on fait un feu de camp, sort l’harmonica, chante Hugues Auffray. Hagen aussi sincère et crédible que Mélanchon parlant du peuple fait semblant de s’intéresser aux aventures de Siegfried mais craque lors de l’histoire du piaf. Il lui fait boire le contrepoison au philtre d'oubli. Siegfried recouvre la mémoire et veut rejoindre sa tantine car il a très mal (les armures étaient très étroites à cette époque). Profitant d’un moment où Siegfried lui tourne le dos Hagen le poignarde (je vous rappelle la phrase historique de Blanche Neige -version Breitman-« ce que c’est lâche un nain »). Un peu de sérieux : la courte mais émouvante scène de la mort se conclut par l’incroyable marche funèbre qui envoie dans les cordes l’Héroïque de Beethoven et qui prouve que Samanta Fox jouait dans les cuivres à l’époque de Solti.

Dernier tableau : le palais de Gunther
On ramène le corps de Siegfried, Gutrune s’effondre en comprenant qu’elle restera vieille fille et que Siegfried ne l’a jamais aimée. Hagen comprenant qu’il va devoir rendre des comptes supprime Gunther.
Brunnhilde qui en a ras la casquette et qui se dit qu’il faut en finir sinon on va rater le dernier métro ordonne qu'on dresse un bûcher.
Maintenant on va prendre un pied énorme après 14 heures de musique et franchement même en me triturant la gaule humoristique dans tous les sens, je suis sec pour déconner –là nous sommes dans le sublime et je laisse les derniers mots à Wikipédia:
Contemplant Siegfried, elle en fait l'éloge, prend l'Anneau et le met à son doigt, pour que les Filles du Rhin le rendent au fleuve une fois que le feu l'aura purifié. Elle interpelle Wotan : maintenant tout est accompli, le règne des dieux est achevé. Elle fait porter le corps sur le bûcher, auquel on boute le feu. On amène Grane, le fidèle coursier, Brünnhilde l'enfourche et, après un dernier salut à Siegfried, se jette dans les flammes. Le feu s'élève et se répand, atteignant le Walhalla qui s'enflamme. Le Rhin sort de son lit, jusqu'au bûcher, les ondines recueillent l'Anneau ; Hagen veut s'y opposer, elles le saisissent et l'entraînent dans les profondeurs. Le Walhalla brûle de fond en comble et s'effondre. Un monde disparaît, un autre est à reconstruire fondé sur l'Amour (L'opéra se termine sur le leitmotiv de la Rédemption par l'Amour, apparu dans La Walkyrie, thème tellement court à ce moment là et qui est un frustrant teasing)
Ainsi qu’à André Boucourechliev : Brünnhilde s’avance maintenant. Elle a retrouvé sa stature de fille des dieux, elle est ferme, solennelle, dominatrice. Son grand monologue, dans les registres élevées de la tessiture de soprano dramatique, se déploiera en six séquences, chacune centrée sur une idée principale et un motif dominant, et séparée de la suivante par une transition sur un motif important. Le feu et ‘eau dominent la grande fresque finale où il n’ya plus de voix , sauf l’ultime cri de Hagen. La Walhalla brule, le Rhin envahit le rivage . Au thème de la Malédiction marquée par « une force extrême « (Wagner), s’enchaine le chant ténu des Filles du Rhin. Solennel, aux grand cuivres, le thème du Walhalla célèbre une ultime fois la vaine grandeur. C’est enfin le grand déploiement du motif ascendant-descendant de la Puissance sur les harmonies des Adieux de Wotan. Une dernière fois éclate le motif héroïque de Siegfried et c’est dans la douceur soudaine, le thème de la rédemption par l’amour qui conclut l’oeuvre

On s’incline devant le génie

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Re: La tétralogie pour les (presque) nuls

Message par dge » 03 mars 2018, 18:31

:thumbup: :thumbup:

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Re: La tétralogie pour les (presque) nuls

Message par Epsilon » 03 mars 2018, 20:24

:clapping: :clapping: :kissing: :kissing:
Loïs, tu as été grand, mais entre nous, et en confidence, je préfère une fiole de crescendo rossinien à un baril de délayage wagnérien. Et c’est vrai que Siegfried est vraiment l’opéra où je me suis le plus ennuyée...

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Re: La tétralogie pour les (presque) nuls

Message par Franz Muzzano » 04 mars 2018, 17:17

Tu as réussi à faire se bidonner un indécrottable wagnérien, trouvant le monologue de Wotan trop court, pleurant sur celui de Waltraute, capable de s'être envoyé plusieurs fois l'intégrale en une seule journée de dimanche pluvieux ou de lendemain de nouba en se disant "Merde, déjà fini..." à la fin de Götterdämmerung. Beau boulot digne d'Anna Russell, manque simplement le piano et la robe rose.
Je te suggère deux ajouts : - l'irrésistible "Das ist kein Mann !" de Siegfried, qui fait penser que ce passage a été soufflé à Wagner par l'arrière grand-père d'Afflelou quand on pense à certaines Brünnhilde.
- Un emprunt à Anna Russell, concernant Gutrune, "la première femme que Siegfied rencontre qui ne soit pas sa tante".

Sinon, je confirme pour le troisième jubilé de Gruberova avec la création du Waldvogel.

(Sinon, si l'on s'ennuie durant Siegfried, c'est simplement que c'est très mal chanté et très mal dirigé :2guns: )
Nous n'avons pas besoin d'artistes, nous avons besoin de gens qui ont besoin d'artistes...

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Re: La tétralogie pour les (presque) nuls

Message par Epsilon » 04 mars 2018, 18:51

Franz Muzzano a écrit :
04 mars 2018, 17:17

(Sinon, si l'on s'ennuie durant Siegfried, c'est simplement que c'est très mal chanté et très mal dirigé :2guns: )
Même pas! Oh, j’ai honte... :wink: :wink:

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