Direction musicale Rani Calderon
Mise en scène Daniele Abbado
Le Sire Huon de Bordeaux Klaus Florian Vogt
Scherasmin Arttu Kataja
Oyeron Tansel Akzeybek
Puck Silvia de La Muela
Rezia Ricarda Merbeth
Fatima Roxana Constantinescu
Une nymphe de la Mer Adrineh Simonian
Récitant Volker Muthmann
Orchestre national du Capitole
Weber: Oberon - Calderon/Abbado - Toulouse, avril 2011
-
- Basse
- Messages : 2204
- Enregistré le : 25 déc. 2007, 00:00
- Contact :
-
- Basse
- Messages : 2204
- Enregistré le : 25 déc. 2007, 00:00
- Contact :
Nouvelle production de cet opera avec un cast excellent sera premiere ce soir.
On remercie d'avance des braves toulousains qui auront du temps pour nous rediger quelques lignes apres le spectacle.
Est-ce que qqn connaitrait la date de la retransmission de cet Oberon sur France Musique ? Sur le site du Capitole c'est affiche "Spectacle diffusé sur France Musique" sans une date precise et sur le site de France Musique on ne trouve rien. Merci
On remercie d'avance des braves toulousains qui auront du temps pour nous rediger quelques lignes apres le spectacle.
Est-ce que qqn connaitrait la date de la retransmission de cet Oberon sur France Musique ? Sur le site du Capitole c'est affiche "Spectacle diffusé sur France Musique" sans une date precise et sur le site de France Musique on ne trouve rien. Merci
fliegender a écrit :Nouvelle production de cet opera avec un cast excellent sera premiere ce soir.
On remercie d'avance des braves toulousains qui auront du temps pour nous rediger quelques lignes apres le spectacle.
Est-ce que qqn connaitrait la date de la retransmission de cet Oberon sur France Musique ? Sur le site du Capitole c'est affiche "Spectacle diffusé sur France Musique" sans une date precise et sur le site de France Musique on ne trouve rien. Merci
superbe distribution ,direction musicale inouiede sensibilite et de puissance, mes qui a fait ce qu'elle a pu avec cette "oeuvre" inachevee,inaboutie genre patchwork ou beaucoup d'airs et choeurs pris a part sont splendides et mis ensembles ne ressemblent a rien sinon a nous faire perir d'ennui!!!! je le repete c'est la faute a l'oeuvre et non aux moyens mis en jeu! une presentation concertante eliminant tous les a cotes aurait largement suffi!!!!!! il y a tant d'oeuvres sceniques qui se tiennent mais disparues de nos scenes qui auraient aimees avoir ce luxe de moyens deployes! chapeau bas qd meme pour mme MERBETH et mr KF VOIGT, impressionants dans leurs airs respectifs(seuls mments de frissons)
OBERON
Carl Maria Von Weber (1786-1826)
Opéra romantique en trois actes
Livret de James Robertson Planché d’après le poème de Christoph Martin Wieland Livret allemand de Theodor Hell
Créé le 12 avril 1826 au Royal Opera House Covent Garden de Londres
Direction musicale Rani Calderon
Mise en scène Daniele Abbado
Chorégraphie Simona Bucci
Dramaturgie et adaptation des dialogues parlés Ruth Orthmann
Décors Angelo Linzalata
Costumes Giada Palloni
Lumières Guido Levi
Vidéo Luca Scarzella
Le Sire Huon de Bordeaux Klaus Florian Vogt
Scherasmin Arttu Kataja
Oberon Tansel Akzeybek
Puck Silvia de La Muela
Rezia Ricarda Merbeth
Fatima Roxana Constantinescu
Une nymphe de la Mer Adrineh Simonian
Récitant Volker Muthmann
Orchestre national du Capitole
Chœur du Capitole
Direction Alfonso Caiani
Représentation du 24 avril 2011
Diffusion sur France Musique le 2 juillet à 19h05 - soirée lyrique Jérémie Rousseau)
En janvier 2010, Euryanthe, en version de concert nous avait transporté, grâce notamment au magnifique ténor Klaus Florian Vogt et à l’Orchestre du Capitole, sous la direction de Rani Calderon.
modules.php?name=Forums&file=viewtopic& ... ht=#144983
Nous étions donc tout heureux de les retrouver non plus pour une version de concert mais pour une version scénique d’un autre opéra rarement donné, Oberon.
Malgré la qualité des forces musicales réunies pour l’occasion, si le spectacle nous a réservé quelques merveilleux moments, cela n’a pas suffi pour atteindre les sommets d’intensité et d’émotion espérés.
L’intervention - au demeurant remarquable de Volker Muthmann – d’un comédien sur scène jouant le rôle imaginé pour l’occasion par le metteur en scène Danielle Abbado pose question. On comprend la volonté de rendre plus lisible l’œuvre (et de la raccourcir ?), de lui donner éventuellement des résonances actuelles, avec un récitant qui prend tout le monde à parti … mais il semble en contrepartie qu’on détricote les fils (peut-être par trop alambiqués) de l’œuvre. On a alors le curieux sentiment d’une succession de tableaux et d’airs qu’aucune énergie ne relie vraiment. Ceci est accentué par une mise en scène esthétisante avec un jeu assez statique, dans des décors abstraits et un peu froids, bien que bénéficiant de superbes lumières. L’apport de la vidéo, l’effet incroyable de la vague ne parviennent pas à combler le manque de présence sur scène. Seules les interventions du ballet (chorégraphie de Simona Bucci) apportent un peu de chaleur et de sensualité.
L’équilibre entre l’orchestre – toujours aussi remarquable dans ses sonorités et sa dynamique - et les chanteurs paraît plus fragile et ces derniers ont parfois du mal à se faire entendre et même Klaus Florian Vogt semble ne plus avoir cette voix brillante et lumineuse.
Et si l’ensemble du plateau est d’excellent niveau, tant pour les interventions solistes que pour les ensembles, il faut bien reconnaître que rien ne perdure une fois le rideau tombé, ni souvenir particulier ni émotion.
Klaus Florian Vogt (Huon), Roxana Constantinescu (Fatime), Arttu Kataja (Scherasmin) - Photo Patrice Nin -
Sous la direction d’Alfonso Caiani, le chœur du Capitole s’honore d’une belle homogénéité et d’une bonne diction (notamment sur les consonnes finales).
Carl Maria Von Weber (1786-1826)
Opéra romantique en trois actes
Livret de James Robertson Planché d’après le poème de Christoph Martin Wieland Livret allemand de Theodor Hell
Créé le 12 avril 1826 au Royal Opera House Covent Garden de Londres
Direction musicale Rani Calderon
Mise en scène Daniele Abbado
Chorégraphie Simona Bucci
Dramaturgie et adaptation des dialogues parlés Ruth Orthmann
Décors Angelo Linzalata
Costumes Giada Palloni
Lumières Guido Levi
Vidéo Luca Scarzella
Le Sire Huon de Bordeaux Klaus Florian Vogt
Scherasmin Arttu Kataja
Oberon Tansel Akzeybek
Puck Silvia de La Muela
Rezia Ricarda Merbeth
Fatima Roxana Constantinescu
Une nymphe de la Mer Adrineh Simonian
Récitant Volker Muthmann
Orchestre national du Capitole
Chœur du Capitole
Direction Alfonso Caiani
Représentation du 24 avril 2011
Diffusion sur France Musique le 2 juillet à 19h05 - soirée lyrique Jérémie Rousseau)
En janvier 2010, Euryanthe, en version de concert nous avait transporté, grâce notamment au magnifique ténor Klaus Florian Vogt et à l’Orchestre du Capitole, sous la direction de Rani Calderon.
modules.php?name=Forums&file=viewtopic& ... ht=#144983
Nous étions donc tout heureux de les retrouver non plus pour une version de concert mais pour une version scénique d’un autre opéra rarement donné, Oberon.
Malgré la qualité des forces musicales réunies pour l’occasion, si le spectacle nous a réservé quelques merveilleux moments, cela n’a pas suffi pour atteindre les sommets d’intensité et d’émotion espérés.
L’intervention - au demeurant remarquable de Volker Muthmann – d’un comédien sur scène jouant le rôle imaginé pour l’occasion par le metteur en scène Danielle Abbado pose question. On comprend la volonté de rendre plus lisible l’œuvre (et de la raccourcir ?), de lui donner éventuellement des résonances actuelles, avec un récitant qui prend tout le monde à parti … mais il semble en contrepartie qu’on détricote les fils (peut-être par trop alambiqués) de l’œuvre. On a alors le curieux sentiment d’une succession de tableaux et d’airs qu’aucune énergie ne relie vraiment. Ceci est accentué par une mise en scène esthétisante avec un jeu assez statique, dans des décors abstraits et un peu froids, bien que bénéficiant de superbes lumières. L’apport de la vidéo, l’effet incroyable de la vague ne parviennent pas à combler le manque de présence sur scène. Seules les interventions du ballet (chorégraphie de Simona Bucci) apportent un peu de chaleur et de sensualité.
L’équilibre entre l’orchestre – toujours aussi remarquable dans ses sonorités et sa dynamique - et les chanteurs paraît plus fragile et ces derniers ont parfois du mal à se faire entendre et même Klaus Florian Vogt semble ne plus avoir cette voix brillante et lumineuse.
Et si l’ensemble du plateau est d’excellent niveau, tant pour les interventions solistes que pour les ensembles, il faut bien reconnaître que rien ne perdure une fois le rideau tombé, ni souvenir particulier ni émotion.
Klaus Florian Vogt (Huon), Roxana Constantinescu (Fatime), Arttu Kataja (Scherasmin) - Photo Patrice Nin -
Sous la direction d’Alfonso Caiani, le chœur du Capitole s’honore d’une belle homogénéité et d’une bonne diction (notamment sur les consonnes finales).