Verdi- Rigoletto- Petrenko- Vienne, 22/09/2004

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Verdi- Rigoletto- Petrenko- Vienne, 22/09/2004

Message par valery » 23 sept. 2004, 08:39

Hier soir Rigoletto dirigé par Petrenko. Je le retiens, celui-là! Tempi allanguis, mortels, j'ai cru m'endormir.
Je n'avais aucun a priori sur Bonfadelli, ne la connaissant pas. Elle ne m'a paru ni bonne ni mauvaise. Dans les points négatifs, elle est parfois fâchée avec la justesse et il faudra lui expliquer qu'un trille sur un mi (fin du "caro nome", donc mi majeur) se bat sur le mi et le fa dièze, et non pas sur le ré dièze. N'importe quel instrumentiste de 3e année sait cela.
J'aime le timbre de Calleja, ce vibratello, sa musicalité. En l'entendant éviter le ré à la fin de "Possente amor", je me suis demandé si vous connaissiez des ténors actuels qui le font vraiment sur scène. Car au disque, évidement, Calleja, comme d'autres, le fait.
Michaels-Moore bien chantant mais pas bête de scène, comme d'hab' allais-je dire.

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Message par lachlan » 23 sept. 2004, 09:20

Bondafelli a ete une tres honorable Violetta au Vlaamsopera. Elle presentait juste quelques approximations dans la justesse de l intonation.

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Message par Alain_B » 23 sept. 2004, 09:27

J'ai entendu Bonfadelli à Milan dans la Sonnambula, le principal reproche que je lui ferai c'est d'être un peu "lisse", pas de gros défauts mais rien de remarquable non plus.

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Re: Bonfadelli/Calleja

Message par Xavier » 23 sept. 2004, 10:29

valery a écrit :J'aime le timbre de Calleja, ce vibratello, sa musicalité. En l'entendant éviter le ré à la fin de "Possente amor", je me suis demandé si vous connaissiez des ténors actuels qui le font vraiment sur scène. Car au disque, évidement, Calleja, comme d'autres, le fait.
A ma connaissance, le dernier à faire un ré en conclusion de Possente amor mi chiama était José Sempere. Peut-être que Florez, en abordant le Duc comme il le souhaite, le fera-t-il.

En ce qui concerne Calleja, ce n'est peut-être pas sa faute. En effet, quand je l'avais entendu dans Leicester, il concluait la cabalette de son air par le ré (bémol ?) qu'il ne faisait pas lors des soirées commercialisées par Dynamic avec Remigio et Ganassi. En l'occurrence, question de chef.

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Message par louyano » 23 sept. 2004, 12:11

c'est un ré naturel,
Alfredo Kraus le chantait en live.
mais il n' est pas écrit.

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Message par tuano » 23 sept. 2004, 12:14

Question subsidiaire :

quelle est la note la plus aiguë que Verdi ait écrite ?

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Message par louyano » 23 sept. 2004, 12:58

un contre-ut pour un soprano.
Car Verdi n' a jamais écrit d' aigu à la fin de ces airs.(je crois)
C'est la tradition qui prime.

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Message par Xavier » 23 sept. 2004, 13:03

tuano a écrit :Question subsidiaire :

quelle est la note la plus aiguë que Verdi ait écrite ?
Deux contre-mi bémol dans l'air alternatif d'I due Foscari, Si lo sento. Sinon, un ré dans I vespri siciliani dans La brise souffle au loin, l'arioso d'Henri qui suit le fameux bolero.

Verdi a aussi écrit deux contre-ut pour Tamberlick, fameux ténor, successeur de Duprez comme roi de l'ut de poitrine. Le premier est dans la deuxième strophe de l'air de gastion de JérusalemJe veux encore entendre. Certains ténors fantaisistes rajoutent cette même note dans la version italienne de l'air, le fameux La mia letizia infondere des Lombards. L'autre contre-ut écrit se trouve dans La forza del destino, mais seulement dans la version originale puisqu'il courronne l'air d'Alvaro, Qual sangue sparsi coupé dans la version définitive.

Sinon, la note la plus aigue écrite par Verdi pour un ténor est dans Otello...

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Message par Xavier » 23 sept. 2004, 13:16

louyano a écrit :c'est un ré naturel,
Alfredo Kraus le chantait en live.
mais il n' est pas écrit.
Euh... mon interrogation à propos du ré ou ré bémol ne concernait pas Possente amor mi chiama mais l'air d'entrée de Leicester dans Maria Stuarda de Donizetti.

En ce qui concerne les aigus de soprano, je me demande si le ré bémol de Tacea la note placida est rajouté ou non ?.. Frittoli le fait-elle à La Scala ? Sinon, Violetta a à chanter cette note, piquée, plusieurs fois dans Sempre libera. Peut-être aussi chez Gilda, mais je ne crois pas.

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