Mozart Idomeneo
Capitole Toulouse Du 27/02 au 07/03
Direction musicale Michele Spotti
Mise en scène Satoshi Miyagi
Collaboration artistique Honoh Horikawa
Scénographie Junpei Kiz
Costumes Kayo Takahashi Deschene
Lumières Yukiko Yoshimoto
Chorégraphie Akiko Kitamura
Ilia Marie Perbost
Idomeneo Ian Koziara
Idamante Cyrille Dubois
Elettra Andreea Soare
Arbace Petr Nekoranec
Grand Prêtre Kresimir Spicer
La Voix Alexandros Stavrakakis (voix enregistrée)
Crétoises et Troyens Amélie Raison, Cécile Piovan, Antonin Alloncle, Olivier Déjean
Danseuses et danseurs Jorge Calderon Arias, Anne-Laure Chelle, David Lobera, Marion Michel, Mathilde Montginoux, Minh Nguyen, Ophélie Parot, Camille Revel, Ken Sugiyama, Romane Vivier
Orchestre national du Capitole
Clavecin continuo Miles Clery-Fox
Violoncelle continuo Aleksandr Prozorov
Chœur de chambre les Eléments
Coproduction avec le Festival d’Aix-en-Provence (2022)
Mozart - Idomeneo - Spotti/Miyagi - Toulouse - 02-03/2024
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Re: Mozart - Idomeneo - Spotti/Miyagi - Toulouse - 02-03/2024
Quelques impressions rapides au sujet de la matinée d'hier en attendant d'y revenir à tête reposée.
Comme à Aix mise en scène ne m'a pas convaincu : solistes perchés sur des portants mobilisés par des officiants, agrippés à leurs balustrades ; officiants, chœur et ballet costumés en soldats (treillis,ou uniforme beige avec bandes molletières...), pantomime "signifiante" des officiants dans les portants ou en ombres chinoises derrière le fond de scène, le ridicule d'une voix '(enregistrée) de l'oracle sortant d'une TSF vintage....Costumes japonisants très esthétiques, dans les tons de blanc en général pour les solistes, Elettra étant la mieux pourvue.
Côté chant, beaucoup plus de satisfactions : Cyrille Dubois (Idamante ténor donc) très bien chantant ("Non temer" a recueilli une des plus belles ovations de la soirée), Marie Perbost (Ilia) très émouvante (piani immatériels, fines coloratures), Petr Nekoranec (Arbace) surprenant notamment dans son second air et Grand Prêtre (Kresimir Spicer) au niveau de l'ensemble. Au décibelmètre, Andreea Soare remporte la palme dans le rôle payant d'Elettra dont l'ultime air a fait un triomphe. En Idomeneo, Ian Koziara n' a pas le plus beau timbre du monde, et si sa vocalise est moins "fluide" que celle de Spyres dans le même rôle, toutes les notes sont assumées et "Fuor del mar" a remporté tous les suffrages. Enfin, Michele Spotti, à la direction spectaculaire (gestique corporelle, battue, mimiques faciales, sourires...) a conduit dans des tempi généralement vifs un orchestre du Capitole sonore et en grande forme. Au bilan, une belle représentation d'un chef d’œuvre de l'opéra seria .
Comme à Aix mise en scène ne m'a pas convaincu : solistes perchés sur des portants mobilisés par des officiants, agrippés à leurs balustrades ; officiants, chœur et ballet costumés en soldats (treillis,ou uniforme beige avec bandes molletières...), pantomime "signifiante" des officiants dans les portants ou en ombres chinoises derrière le fond de scène, le ridicule d'une voix '(enregistrée) de l'oracle sortant d'une TSF vintage....Costumes japonisants très esthétiques, dans les tons de blanc en général pour les solistes, Elettra étant la mieux pourvue.
Côté chant, beaucoup plus de satisfactions : Cyrille Dubois (Idamante ténor donc) très bien chantant ("Non temer" a recueilli une des plus belles ovations de la soirée), Marie Perbost (Ilia) très émouvante (piani immatériels, fines coloratures), Petr Nekoranec (Arbace) surprenant notamment dans son second air et Grand Prêtre (Kresimir Spicer) au niveau de l'ensemble. Au décibelmètre, Andreea Soare remporte la palme dans le rôle payant d'Elettra dont l'ultime air a fait un triomphe. En Idomeneo, Ian Koziara n' a pas le plus beau timbre du monde, et si sa vocalise est moins "fluide" que celle de Spyres dans le même rôle, toutes les notes sont assumées et "Fuor del mar" a remporté tous les suffrages. Enfin, Michele Spotti, à la direction spectaculaire (gestique corporelle, battue, mimiques faciales, sourires...) a conduit dans des tempi généralement vifs un orchestre du Capitole sonore et en grande forme. Au bilan, une belle représentation d'un chef d’œuvre de l'opéra seria .