Korngold –Die Stumme Serenade– Stern/Dhénin-Levallois –11/05/2019

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Il prezzo
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Korngold –Die Stumme Serenade– Stern/Dhénin-Levallois –11/05/2019

Message par Il prezzo » 12 mai 2019, 22:16

Korngold – Die Stumme Serenade – Opera Fuoco / Levallois – 11 mai 2019

Direction : David Stern
Mise en scène, dramaturgie : Olivier Dhénin
Costumes : Hélène Vergnes

Silvia Lombardi : Dania El Zein
Andrea Coclé : Olivier Bergeron
Louise : Julie Goussot
Margherita : Nathalie Perez
Emile : Justine Vultaggio
Pauline : Alexia Macbeth
Sam : Olivier Gourdy
Caretto : Louis Roullier


Cette Sérénade Muette est la dernière œuvre lyrique de Korngold, « opérette viennoise écrite à Hollywood » en 1951, dont l’objectif n’est manifestement pas de nous emmener sur les cimes de la Ville Morte (qu’il écrivit à 23 ans !). On a du mal en effet à en retrouver l’intense écriture au style straussien, ou alors il ne s’agit pas du même Strauss ! Seule la romance Die schönste Nacht nous rappelle le sublime air du Pierrot de Tote Stadt. Une amusante allusion y est néanmoins faite dans la réplique « …Paris serait une ville morte…si tous les hommes amoureux qui y enlèvent leurs belles étaient condamnés à mort » (législation en vigueur dans la Naples de pacotille du livret).

Pour le reste, nous sommes bien à Vienne, chez Lehar ou ses confrères, avec leurs mélodies valsantes et plutôt bien tournées qui s’écoutent sans effort ! Avec parfois même des incursions à Broadway, dans un musical de Rogers et Hammerstein.

Mais ce petit spectacle de la troupe Opera Fuoco, en résidence à la charmante salle Ravel de Levallois, ne manque pas d’ambition. Les jeunes chanteurs-acteurs-danseurs semblent, dans leur polyvalence, sortir même de la Julliard School, tant ils sont naturels dans leurs chorégraphies bien pensées (et autrement moins ridicules que dans la Manon de Py… !). Les voix sont bien placées, celles des hommes en particulier (le touchant « ténor d’opérette » Olivier Bergeron), mais également des deux principaux rôles féminins (Dania El Zein et Julie Goussot). Les piaillements des autres sont un peu couverts par la petite formation musicale (2 pianos, 2 violons, 1 violoncelle, 1 flûte, 1 clarinette/saxo, 1 percussions), mais l’ensemble vous donne la très agréable sensation d’assister à une forme de « représentation privée », à mille lieux des méga-théatres du West End ou de NYC.

Un spectacle rafraichissant qui ne se prend pas au sérieux,…mais réalisé avec le plus grand professionnalisme (très beaux costumes "années 20" inclus).
Quanto?
- Il prezzo !
Gia, mi dicon venal, ma, a donna bella io non mi vendo a prezzo di moneta.

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