Concert- gospel & negro spirituals- Gospel Experience Choir & Quartet-Lyon 17/03/2019

Représentations
Répondre
petitchoeur
Alto
Alto
Messages : 423
Enregistré le : 19 sept. 2009, 23:00

Concert- gospel & negro spirituals- Gospel Experience Choir & Quartet-Lyon 17/03/2019

Message par petitchoeur » 19 mars 2019, 22:51

GOSPEL & NEGRO SPIRITUALS
Let my people go


Gospel Experience Choir :
Sopranos : Marie-Laure Berchel, Kanto Calange, Judith Flessel, Tatiana Jubert
Altos : Maud Myra, Lizah Hypolyte, Prisca Vua
Ténors : Tendry Rajaonson, Dany Calange, Gabriel Hyppolyte
Baryton/basse : Pascal Horecka, Jean-Daniel Ajinca

Piano : Eddy Benoît
Orgue Hammond: Jessy Raharison

Gospel Experience Quartet:
Martial Boudrant, violon
Marine Faup-Pelot, violon
Mathilde Bernard, alto
Raphael Ginzburg, violoncelle

Pascal Horecka direction

Chants traditionnels:
Hold On
Kumbayah


Negro Spirituals:
Go Down Moses  
We Shall Overcome
Halleluiah I'm Working With the King
The Lord is Blessing Me


Gospel a capella:
If We Ever
Total Praise


Hymn:
Precious Lord

Gospel:
Moving Forward
Le Gospel
I Love The Lord
I Won't Let Go
We Acknowledge You


Chapelle de la Trinité à Lyon le 17 mars 2019


La musique sacrée noire américaine est l’expression originale d’une culture marquée par l’histoire. Les Noirs, esclaves dans les champs de coton d'Amérique, prennent l'habitude de rythmer leur travail par des work-songs, chants collectifs souvent improvisés à partir d'une phrase musicale lancée spontanément par un soliste et reprise en choeur à l'unisson. Le spiritual semble apparaître au XVIIIème siècle. Il naît de cette tradition musicale associée à l'enseignement de l'Ancien Testament par les pasteurs américains. Moyen pour ces esclaves d'espérer leur libération, sans encourir de sanction, en chantant la sortie des Juifs d'Egypte, sous la conduite de Moïse, dans des camp meetings, vastes assemblées où alternent chants et sermons. Le gospel se différencie du negro-spiritual par une référence exclusive au Nouveau Testament. Ces formes musicales populaires ne restent pas confinées à l'église et aux communautés noires où elles sont nées : diffusées dans le monde entier elles connaissent un immense succès et aussi une version profane : le blues.
Pascal Horecka, issu du CNSMD de Lyon (classe d'harmonie et de contrepoint) enseigne dans le département musique et musicologie de l'Université de Lyon 2. Spécialiste de la musique noire américaine, il dirige l'atelier Gospel Joy qui vient de fêter ses 10 ans et le groupe Sweet Witness dont les membres et les programmes semblent se confondre avec le groupe Gospel Experience Choir qui se produit ce soir : onze chanteurs dont le chef Pascal Horecka. De belles voix aux timbres chauds ou percutants qui maîtrisent les inflexions, les clameurs, les syncopes si présentes dans cette musique, et qui improvisent avec talent. On a pu les apprécier lorsque le groupe a abandonné ses micros bien inutiles dans cette chapelle à l'acoustique si claire et si valorisante. Chacune des voix a révélé ses qualités de puissance, de persuasion, d'incantation en priant son Sauveur et son Libérateur. Dans une séduisante harmonie soutenue par le quatuor à cordes , l'orgue et le piano. Des membres du groupe introduisant les gospels par des homélies enflammées dans l'esprit... des télévangélistes américains ! Mais quand le groupe retrouve amplis et micros, l'atmosphère est vite saturée noyant dans un magma sonore les différentes voix comme les différents pupitres désormais impossibles à distinguer et à apprécier tandis que les paroles sont désormais incompréhensibles. L' homogénéité si belle sans micro est alors imperceptible! C'est vraiment dommage !
Deux bis terminent le concert. D'abord le psaume 150  dont l'amen final est chanté avec une énergie farouche:
Louez Dieu en son sanctuaire
Louez-le au firmament de sa puissance
Louez-le en ses hauts faits
Louez-le en toute sa grandeur !
….............................................
Que tout ce qui respire loue Yahvé ! Amen !
Psaume suivi d'un gospel (sans micro) pacificateur : Que la paix soit sur vous.
Pierre Tricou

Répondre