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par Lucas » 03 févr. 2019, 14:17
Peut-être la plus belle soirée de l'ONP depuis Don Carlos en raison de la Rusalka très pure de timbre et à l'engagement très subtil de Nylund et de la mise en scène intelligente de Carsen, culminant sur un troisième acte d'une poésie et d'un hédonisme bouleversants.
Et tant pis si le reste est plus anecdotique avec un Vogt sans charisme et bien pincé de timbre même si maîtrisant les embuches du rôle et une Mattila qui chante tout en force avec une voix bien blanchie. J'ai trop aimé cette chanteuse (elle fut formidable dans Don Carlos, Arabella, Jenufa et Fidelio au Châtelet il y a 15-20 ans) pour avoir envie de trop m'étendre sur le sujet.
Assez bonne direction orchestrale exposant néanmoins les limites des pupitres des bois et des alti de l'orchestre de l'ONP qui, dans l'orchestration de Dvorak, sont très sollicités.
Malgré ces réserves et pour un troisième acte d'anthologie, une merveilleuse représentation.