Reprise de la Carmen de Richard Eyre en ce mois de janvier 2019 à New York avec un cast assez frenchy , avec Margaine et Alagna (et Kurzak dans Micaela )
Du 9 janvier au 8 février
C'est une production ( première en 2009) dont nous avons parlé ici je pense à plusieurs reprises ( j'y avais décrit la jeune Carmen de moins de 29 ans de Rachvelishvili qui m'avait subjugué et aussi le remplacement de TTR par le bel Escamillo d'Abdrazakov )
On reste avec un Escamillo russe avec l'excellent Vinogradov .
CHEF : Louis Langrée
PRODUCTION : Sir Richard Eyre
DECORS & COSTUMES :Rob Howell
LUMIERES : Peter Mumford
CHOREGRAPHIE : Christopher Wheeldon
CARMEN : Clémentine Margaine
DON JOSE : Roberto Alagna
MICAELA : Aleksandra Kurzak
ESCAMILLO : Alexander Vinogradov
commentaires après la représentation du 12 janvier 2019
Bernard
photo Metropolitan Opera
Bizet-Carmen-Langrée/Eyre - New York MET 01-02/2019
Bizet-Carmen-Langrée/Eyre - New York MET 01-02/2019
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: Bizet-Carmen-Langrée/Eyre - New York MET 01-02/2019
See you there Bernard !
Re: Bizet-Carmen-Langrée/Eyre - New York MET 01-02/2019
Représentation du 12 janvier 2019
Oui nous avons apprécié cette Carmen , remarquablement dirigée par Langrée , avec un tempo vif et rythmé.
Très " à la française" avec une sonorité claire, simple , dynamique , articulée.
Cet orchestre du MET est extraordinaire ,se pliant dans l'excellence successivement en trois jours à quatre très remarquables chefs qui à eux seuls ont fait reussir nos soirées : Dudamel , Luisotti , Noseda, Langrée.
Roberto a été somptueux dans un Don José d'une clarté et dun engagement dramatique de chaque instant.
Un grand honneur pour la langue et le chant français, très impressionnant dans un MET en suspension lors du duo avec Micaela.
Un enchantement.
Margaine a fait de gros progrès , tant dans l'expression theatrale que dans l'articulation.
Reste un souffle un peu court ( comme dans la Habanera) même si la voix prend du coffre.
Triomphe pour la Micaela de Kurzak qui cependant chante absolument javanais.
Elle serait divine si elle soignait sa diction française si importante dans ce répertoire.
Magnifique tempérament.
J'aime beaucoup Vinogradov, mais son Escamillo ne convainc pas . Totalement incompréhensible , la voix est lourde et il ne parvient pas à donner suffisamment de souffle et de cantabile à son chant.
Le personnage reste donc peu consistant.
Cette grosse voix doit travailler le style.
Choeurs admirables doit on le répéter où l'on comprend chaque syllabe ( ce qui n'est disons le pas le cas à l'ONP....).
Une mise en scène qui tient la route avec des chorégraphies très très professionnelles ( Broadway et le nycity ballet , ne sont pas loin)
Une très bonne soirée avec un public qui ne peut s'empêcher de chantonner les tubes ... ça s'est pénible.
Bernard
Oui nous avons apprécié cette Carmen , remarquablement dirigée par Langrée , avec un tempo vif et rythmé.
Très " à la française" avec une sonorité claire, simple , dynamique , articulée.
Cet orchestre du MET est extraordinaire ,se pliant dans l'excellence successivement en trois jours à quatre très remarquables chefs qui à eux seuls ont fait reussir nos soirées : Dudamel , Luisotti , Noseda, Langrée.
Roberto a été somptueux dans un Don José d'une clarté et dun engagement dramatique de chaque instant.
Un grand honneur pour la langue et le chant français, très impressionnant dans un MET en suspension lors du duo avec Micaela.
Un enchantement.
Margaine a fait de gros progrès , tant dans l'expression theatrale que dans l'articulation.
Reste un souffle un peu court ( comme dans la Habanera) même si la voix prend du coffre.
Triomphe pour la Micaela de Kurzak qui cependant chante absolument javanais.
Elle serait divine si elle soignait sa diction française si importante dans ce répertoire.
Magnifique tempérament.
J'aime beaucoup Vinogradov, mais son Escamillo ne convainc pas . Totalement incompréhensible , la voix est lourde et il ne parvient pas à donner suffisamment de souffle et de cantabile à son chant.
Le personnage reste donc peu consistant.
Cette grosse voix doit travailler le style.
Choeurs admirables doit on le répéter où l'on comprend chaque syllabe ( ce qui n'est disons le pas le cas à l'ONP....).
Une mise en scène qui tient la route avec des chorégraphies très très professionnelles ( Broadway et le nycity ballet , ne sont pas loin)
Une très bonne soirée avec un public qui ne peut s'empêcher de chantonner les tubes ... ça s'est pénible.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Bizet-Carmen-Langrée/Eyre - New York MET 01-02/2019
Samedi 2 février retransmission en direct dans les cinémas
Même distribution.
Je vous recommande fortement.
photo du MET
Bernard
Même distribution.
Je vous recommande fortement.
photo du MET
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Bizet-Carmen-Langrée/Eyre - New York MET 01-02/2019
Version qui passe en ce moment sur Stingray classica (ça sera probablement rediffusé un jour ou l'autre). Personnellement je trouve les chorégraphies , même si très bien réglées, un poil trop Broadway/NY City ballet justement, surtout pendant la chanson Bohème. Avec parfois un curieux mix de flamenco et de danse tzigane dans les chorégraphies.
D'accord pour Kurzak. J'ai beau connaître le texte (la mémoire supplée parfois les dictions disons approximatives), je n'ai rien compris à ce qu'elle disait. Un peu mieux pour Vinogradov (en ce qui concerne la compréhension du texte), qui ne semble pas toujours à son aise. Et même s'il n'en n'a pas vraiment le physique de l'emploi, il a beaucoup d'allure en torero...
D'accord pour Kurzak. J'ai beau connaître le texte (la mémoire supplée parfois les dictions disons approximatives), je n'ai rien compris à ce qu'elle disait. Un peu mieux pour Vinogradov (en ce qui concerne la compréhension du texte), qui ne semble pas toujours à son aise. Et même s'il n'en n'a pas vraiment le physique de l'emploi, il a beaucoup d'allure en torero...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)