Tu as raison , c'est pour ça que je regrette de ne pas être dispo pour voir cette Traviata ( dont les retours persos du WE sont très positifs).
Probablement cette version convient à sa voix.
Bernard
Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Oui en gros mêmes expériences concernant Pirgu et puis cette bonne surprise d'Alfredo très agréable à écouter (dans une petite salle avec une partition non ornementée, un diapason plus bas et un petit orchestre) et agréable.. et à voir car c'était très bien joué en osmose avec la délicieuse toute jeune Violetta de Santoni. Beaucoup de nuances avec un beau timbre non forcé, et beaucoup de sens dans son interprétation (de l'amoureux transit au sale gosse gâté puis désespéré, il y a plusieurs Alfredo au cours de la partition et Pirgu traduisait tout cela plutôt très bien.)Il prezzo a écrit : ↑10 déc. 2018, 11:27Une production à l'évidence antithèse de celle du TCE. Je crois que JdB va également nuancer largement ton appréciation de ce Pirgu de 2014. Effet de diapason ou de suppression des qq suraigus de tradition ? Il était en tout cas hier soir bien plus qu'audible: très agréable, attachant et bien timbré (n'ayant aucune connaissance théorique du chant lyrique, les mots me manquent...mais je sais quand j'aime, ou quand je n'aime pas (Scala, Demoru! )Bernard C a écrit : ↑10 déc. 2018, 10:50Un remarquable ténor , limité qui dépasse aujourd'hui souvent les limites de façon désastreuse.paco a écrit : ↑10 déc. 2018, 10:11En ce qui me concerne je l'ai vu hurler un Duc de Mantoue au ROH - littéralement hurler, je pèse mes mots, avec des notes prises par en-dessous, tendues, tendues, à la limite de l'accident - et je me suis juré de ne plus jamais acheter une place pour un spectacle où il serait distribué !
Bernard
( en 2014 dans une Traviata non Rhorerienne , j'avais écrit ça , à propos de S.Pirgu :.
viewtopic.php?p=228710#p228710 ).
PS : je ne l'apprécie guère non plus mais c'est DEMURO, je crois que tu lui as donné toutes les variantes )
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
je viens de publier ma critique en tête de ce fil.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
Odb-opéra
Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Je viens de la lire. Oui, c'est un sujet inusable, qui attire toujours le public.
Le roman d'Alexandre Dumas fils (je ne connais pas la pièce) commence carrément après la mort de l'héroïne, lors qu'on vend ses biens aux enchères. C'est (comme Carmen de Mérimée) un récit dans le récit, où Armand raconte au narrateur son histoire d'amour avec Violetta. La littérature de l'époque semble avoir apprécié les récits gigognes ...
Le roman d'Alexandre Dumas fils (je ne connais pas la pièce) commence carrément après la mort de l'héroïne, lors qu'on vend ses biens aux enchères. C'est (comme Carmen de Mérimée) un récit dans le récit, où Armand raconte au narrateur son histoire d'amour avec Violetta. La littérature de l'époque semble avoir apprécié les récits gigognes ...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Manon Lescaut de L'Abbé Prévost est également un récit emboité dans un autre!micaela a écrit : ↑10 déc. 2018, 17:22Le roman d'Alexandre Dumas fils (je ne connais pas la pièce) commence carrément après la mort de l'héroïne, lors qu'on vend ses biens aux enchères. C'est (comme Carmen de Mérimée) un récit dans le récit, où Armand raconte au narrateur son histoire d'amour avec Violetta. La littérature de l'époque semble avoir apprécié les récits gigognes ...
Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Le procédé des récits emboîtés les uns dans les autres n'est pas neuf (cf les Mille et Une Nuits -et il leur est sans doute antérieur), mais je me suis limitée à la période romantique (ou assimilée).
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Merci, Jérome, pour ce rappel de l'histoire récente des représentations parisiennes de la Traviata.JdeB a écrit : ↑26 nov. 2018, 07:04Depuis 1973, Paris a pu applaudir pas moins de six autres productions de l’opéra le plus populaire de Verdi : celle de David Gately à l’Opéra-Comique en 1983 et celle de Grüber au Châtelet, dix ans plus tard sous la direction de Pappano, deux productions à Garnier (celle Zeffirelli en 1986 et celle de Marthaler en 2007), deux productions à Bastille (celle de Miller en 1997 et celle de Jacquot en 2014) tandis que l’Opéra a déjà annoncé, à partie du 18 septembre prochain, une nouvelle production de Simon Stone à Garnier. De grandes Violetta ont triomphé dans notre capitale (Gheorghiu, Jaho, Kurzak, …) mais en l’absence des plus émouvantes : Cotrubas, Cuberli, Ciofi.
Deux petites remarques :
- concernant la production présentée à l'Opéra-Comique en 1983, il s'agissait d'une reprise de la mise en scène de Jean-Pierre Ponnelle, créée à l'Opéra du Rhin trois ans auparavant (avec Catherine Malfitano) et importée par Alain Lombard, directeur de l'opéra du Rhin à l'époque de la création du spectacle, et devenu entretemps directeur musical de l'Opéra de Paris (époque Bernard Lefort).
A Paris, le spectacle affichait Leo Nucci (déjà présent à Strasbourg), Alberto Cupido et Nelly Miricioiu entre autres. Katia Ricciarelli et Andrée Esposito assurèrent également les soirées initialement dévolues à Wilhelmenia Fernandez, celle-ci ayant jeté l'éponge après une générale, parait-il, effroyable ...
- il me semble que tu as omis les représentations données au Châtelet sous le mandat de Jean-Albert Cartier, au printemps 1985.
Il semblerait en effet qu'elles ne se soient pas avérées inoubliables ...
Il s'agissait pourtant d'une longue série de représentations dirigées par Donato Renzetti, dans une production de Luca Ronconi empruntée à l'Opéra de Bonn.
Parmi les interprètes figuraient Diana Soviero et Sergei Lejferkus qui effectuaient à cette occasion leurs débuts parisiens.
Bruno
Re: Verdi - La Traviata - Rhorer/Warner - TCE - 11-12/2018
Merci Bruno pour toutes ces précisions
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Pour les représentations de mars 1983 au Comique, tous les détails figurent dans Memopera.
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Pour les représentations de mars 1983 au Comique, tous les détails figurent dans Memopera.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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