Festival Donizetti - Bergame - 11/2018

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MariaStuarda
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Festival Donizetti - Bergame - 11/2018

Message par MariaStuarda » 20 nov. 2018, 18:29

Festival Donizetti - Bergame

Jeudi 22 novembre

Gala inaugural

Musiques de Gioachino Rossini et Gaetano Donizetti

avec Jessica Pratt (soprano), Daniela Barcellona (mezzo soprano), Levy Sekgapane, Xabier Anduaga, Matteo Mezzaro (ténors), Riccardo Certi (baryton) et Luca Tittoto (basse)

Direction : Riccardo Frizza

Orchestre Symphonique Nationale de la RAI
Chœurs du Donizetti Opera
Maître des chœurs : Fabio Tartari

Programme :

Gioachino Rossini :
Tancredi, Sinfonia
“Oh patria! dolce e ingrata patria!” (Tancredi, Atto I) – Daniela Barcellona


Gaetano Donizetti :
“Je suis joyeux” (Rita) – Xabier Anduaga

Gioachino Rossini :
“O fiamma soave” (La donna del lago, Atto II) – Levy Sekgapane et Choeurs

Gaetano Donizetti :
“Oh giusto cielo!” (Lucia di Lammermoor, Atto III) – Jessica Pratt, Matteo Mezzaro, Riccardo Certi, Luca Tittoto et Choeurs

Gioachino Rossini :
Semiramide, Sinfonia
“Eccomi alfine in Babilonia” (Semiramide, Atto I) – Daniela Barcellona et Choeurs
“Cessa di più resistere” (Il barbiere di Siviglia, Atto II) – Levy Sekgapane et Choeurs


Gaetano Donizetti :
Don Pasquale, Ouverture
“Cercherò lontana terra” (Don Pasquale, Atto I) – Xabier Anduaga
La Favorite, Prélude
“L’ai-je bien entendu!” (La Favorite, Atto III) – Daniela Barcellona


Il est des concerts dans lesquels les ouvertures d’opéras visent à remplir les espaces laissés libre par les solistes. Il y en a d’autre où l’art du chef d’orchestre est de rappeler au plus haut point le talent des compositeurs. Nous sommes à Bergame, Donizetti est le maître des lieux et son collègue Rossini est son complice. Lorsque Riccardo Frizza dirige les ouvertures de Semiramide, Tancredi, Don Pasquale et la Favorite, nous sommes bien là pour savourer le génie des deux maîtres qui brillent de leurs milles feux. C’est déjà ce que nous nous étions dit pendant l’introduction de l’opéra dédié à la reine de Babylone dans la cité des doges et la direction de ce concert inaugural confirme le constat.
De surcroît, combiner le talent affirmé de deux des plus fidèles et talentueuses interprètes des deux compositeurs avec l’ardeur de deux jeunes pousses qui ont déjà ébloui quelques scènes importantes démontre, s’il le fallait, que cette musique du 19e siècle a de beaux jours devant elle.
Daniela Barcellona perpétue, depuis le début des années 2000, la tradition des grands rôles travestis rossiniens. Et il faut bien avouer qu’elle a peu d’égales dans ce répertoire. Que ce soit dans Tancredi ou dans Arsace, elle démontre, une fois de plus pour ce gala, son adéquation vocale voire physique - beau look à la garçonne et port altier - son intelligence des mots - chaque phrase résonnait avec subtilité - et son art de la vocalise. Quel bonheur d’avoir le sentiment, même en version concert, de voir évoluer le temps d’un instant non pas la chanteuse mais les deux héros dont il ne manquerait que l’armure. La soirée connût d’ailleurs son moment humoristique lorsque la cloche de la torre civica de Bergame décidèrent (elle sonne 100 coups à 22h chaque soir) de paralyser longuement le démarrage de l’air d’Arsace. L’honneur du prince était en jeu; Daniela ne fit qu’une bouchée de cet affront.
En revanche, on est beaucoup plus réservé par son interprétation de la Favorite tant en raison d’un spectre vocal insuffisant dans les aigus et dans les graves que pour un français passablement malmené.
Deux jours avant la prise de rôle de Elisabetta dans il Castello di Kenilworth, Jessica Pratt rappelle que Donizetti est aujourd’hui, avec Rossini et Bellini, son compositeur fétiche et que Lucia est probablement l’héroïne qu’elle fréquente le plus. Sa scène de la folie, techniquement parfaite et magistralement interprétée - avec l’harmonica de verre - reste un modèle du genre même si elle perd forcément de sa force lorsqu’elle est déconnectée de l’opéra qui montre le cheminement et la montée en puissance de la souffrance de la jeune fille.
Le jeune Levy Sekgapane est incontestablement un ténor à suivre. Si son « o fiamma soave » de la donna del lago paraît encore un peu scolaire et artificiel, la façon goulue avec laquelle il s’est lancé dans un « cessa di piu resistere » du Barbier échevelé mérite le respect.
On est plus réservé sur la prestation de Xabier Anduaga qui a fait le mauvais choix de commencer par l’air peu passionnant de Rita dans lequel on a du mal à reconnaître la langue française. Le second air, celui de Don Pasquale, manque également singulièrement de nuances. Espérons qu’il saura rattraper cela dans « il castello di Kenilworth » à venir dans lequel il campe le comte de Leicester, favori de la reine Elisabeth.
Chaque festival connaît sa séance d’ouverture. Celle-ci nous mis en appétit pour la suite qui durera jusqu’au 2 décembre. Viva la musica ! Viva Donizetti !


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Vendredi 23 novembre

Enrico di Borgogna


Mélodrame pour musique de Bartolomeo Merelli
Musique de Gaetano Donizetti

Première représentation : Venise, Théâtre Vendramin San Luca, 14 novembre 1818
Révision critique de Anders Wiklund (2018)

Enrico : Anna Bonitatibus
Pietro : Francesco Castoro
Elisa : Sonia Ganassi
Guido : Levy Sekgapane
Gilberto : Luca Tittoto
Brunone : Lorenzo Barbieri
Nicola : Matteo Mezzaro
Geltrude : Federica Vitali

Direction : Alessandro De Marchi
Mise en scène : Silvia Paoli
Décors : Andrea Belli
Costumes : Valeria Donata Bettella
Lumières : Fiammetta Baldiserri
Assistante mise en scène : Tecla Gucci

Academia Montis Regalis
Chœurs du Donizetti Opera
Maître des chœurs : Fabio Tartari

Nouvelle production de la Fondation Teatro Donizetti en coproduction avec la Fondation Teatro La Fenice de Venise

Enrico de Borgogna est la première œuvre de Donizetti. Elle connut, semble-t-il, un bon succès, en 1818, au Teatro San Luca de Venise même si elle ne fut donnée que ... 2 fois et rencontra à sa première les vicissitudes d’une soprano défaillante. Premier opéra du compositeur, il inaugure donc la série Donizetti 200 qui consiste à jouer une œuvre du maître, 200 ans après sa création. L’an prochain, c’est Pietro il grande, Kzar delle Russie qui sera à l’honneur selon le même principe.
Ainsi, ce drôle d’opéra qui n’est clairement pas affranchi de la tutelle de Rossini voire de Mozart, repose sur une intrigue assez faible qui décrit la rivalité amoureuse (et guerrière) de deux garçons que tout oppose (caractère et richesse). C’est probablement ce qui décida Silvia Paoli et sa formidable équipe artistique de bannir le premier degré pour ce récit basique qui aurait pu vite sombrer dans le ridicule. La metteuse en scène fait le choix du théâtre dans le théâtre et pour chaque protagoniste de deux avatars se dédoublant aux frontières du plateau. Il en sera ainsi de la costumière propulsée héros de l’histoire à son corps défendant. Suivront la jeune fille qui n’est en fait qu’une diva capricieuse et le jeune noble, ténor fat, et obsédé en coulisses par le moindre jupon. On jubile constamment à ce procédé de tréteaux qui ne s’essouffle pas et dynamise une œuvre dont la musique franchement plaisante préfigure les futures réussites du compositeur, mais reste à l’étape d’ébauche pour ce qui est de sa construction. Ainsi, si la seconde partie, plus charpentée que la première, apparaît parfois comme la succession des airs solos qui étaient dus à chacun des interprètes, elle fait toutefois la part belle à des duos et un sextet bien enlevés.
Il faut dire qu’on a affaire à une équipe de chanteurs - acteurs assez irrésistibles. Sonia Ganassi est une Elisa survoltée et désopilante, qui en fait des tonnes, s’évanouit pour un oui et pour un non (sans manquer de se redresser, tout de même, lorsqu’il s’agit de se faire acclamer par le public). Ce clin d’œil aux mésaventures de la créatrice défaillante du rôle, le soir de la première, rajoute un grain de sel historique qui rend les facéties encore plus savoureuses.
Les interprètes, rompus aux exigences de Rossini, plus d’ailleurs qu’à celles du futur compositeur de Lucia, sont parfaitement à leur place dans cette œuvre de jeunesse. Et Sonia Ganassi, qui endosse la partition initialement prévue pour une soprano, livre une prestation vocale tout à fait remarquable.
Anna Bonitatibus est moins gâtée par le rôle un peu ingrat du héros, souvent poussé en scène pour bomber du torse et chanter un solo. La voix n’a pas un volume énorme, mais s’accorde aux dimensions réduites du Teatro Sociale de Bergame. Son timbre de contralto volubile et son vibratello assez juvénile conviennent bien aux épanchements et aux vocalises du personnage notamment dans l’air final.
Levy Sekgapane est parfait en Guido pour lequel ses qualités de ténorino rossinien sont idoines. Il confirme là une adéquation avec un répertoire léger, proche de ce qu’il fait un peu partout dans Almaviva.
L’autre ténor de la soirée, c’est le formidable Francesco Castoro, inconnu en France, et qui fait carrière dans les maisons d’opéra de la péninsule. Cette voix solide, brillante et aux aigus faciles, fait du père adoptif d’Enrico, un vrai rôle de premier plan.
Enfin, la distribution est complétée par l’excellente basse Luca Tittoto, un Gilberto élevé au lait de Basilio avec sa voix franche à la vis comica indéniable.
La direction espiègle de Alessandro de Marchi et l'excellence de sa formation, l'Academia Montis Regalis, complète la réussite de cette farce qui n'en était pas tout à fait une au départ.
Finalement, compte tenu de la qualité d’une œuvre pas du tout négligeable, il est des résurrections, même concernant un premier opéra, qui se justifient tout à fait en mettant en évidence certains chaînons manquants entre un compositeur et ses aînés. Disséquer le point de départ de Donizetti permet d’autant plus de mesurer le chemin parcouru dans cette carrière étonnante. Telle n’est pas la moindre des vertus de ce festival enrichissant à tous points de vue.

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Samedi 24 novembre

Il castello di Kenilworth

Mélodrame de Andrea Leone Tottola
Musique de Gaetano Donizetti

Première représentation : Napoli, Teatro San Carlo, 6 Juillet 1829
Révision de Giovanni Schiavotti

Elisabetta : Jessica Pratt
Amelia : Carmela Remigio
Leicester : Xabier Anduaga
Warney : Stefan Pop
Lambourne : Dario Russo
Fanny : Federica Vitali

Direction : Riccardo Frizza
Mise en scène : Maria Pilar Pérez Aspa
Décors : Angelo Sala
Costumes : Ursula Patzak
Lumières : Fiammetta Baldiserri
Assistant mise en scène : Federico Bertolani
Assistant costumes : Nika Campisi

Orchestre du Donizetti Opera
Chœurs du Donizetti Opera
Maître des chœurs : Fabio Tartari

Nouvelle production de la Fondation Teatro Donizetti

Il castello di Kenilworth est un opéra de Donizetti qui date de 1829, précédant d’un an et demi la création de Anna Bolena. « Elisabetta al castello di Kenilworth » de son vrai nom est la première partition qui a pour personnage la reine d’Angleterre.
Déjà englué dans son statut de favori de la souveraine, le comte de Leicester décide, alors que celle-ci vient lui rendre visite en son château, de cacher sa femme de peur qu’Elisabeth n’en prenne ombrage. Du coup, la pauvre (et instable) épouse, Amelia, se retrouvera enfermée, à l’abri des regards et surtout en butte aux harcèlements du vilain écuyer Warney. Finalement, après quelques énervements de la reine soi-disant vierge, celle-ci, par un retournement d’humeur peu compréhensible, pardonnera au favori et punira le méchant.
Musicalement, il faut avouer qu’il s’agit d’une œuvre de tout premier plan dans laquelle on est, avant même ses opéras majeurs, impressionné par le génie du maitre. Y figure déjà la structuration qui deviendra naturelle par la suite avec les airs d’entrée des solistes, des duos somptueux et dramatiquement forts et une scène finale (certes pas encore complètement aboutie) éprouvante pour la prima donna. Les rôles principaux sont écrits pour deux sopranos et deux ténors (l’un d’eux se transformera en baryton lors des représentations napolitaines de 1830). Après la création, la partition fut jouée ensuite jusqu’en 1835 puis seulement reprise en 1977 avec Janet Price, Yvonne Kenny, Maurice Arthur et Christian du Plessis et enfin en 1989, au festival de Bergame, avec Mariella Devia, Denia Mazzola, Josef Kundlak et Barry Anderson.
Inutile de dire que l’équipe de cette nouvelle recréation, 29 ans après, se devait de relever le gant et l’on doit dire que les spectateurs présents à Bergame furent gâtés par la distribution réunie pour cette occasion. On est dans l’excellence pour l’ensemble des chanteurs totalement rompus aux exigences du bel canto.
Stefan Pop interprète Warney, le méchant de l’histoire, d’une voix puissante, voire autoritaire, qui s’accorde avec les scènes d’affrontement qui sont les siennes. Si ses aigus fortes ne sont pas si faciles, mais assurées crânement (il finira l’air redoutable « Taci amor » à bout de souffle), la prestation reste impressionnante de bout en bout.
Face à lui, même si elle ne bénéficie pas du timbre le plus séduisant, Carmela Remigio a la voix intense et souple qui convient parfaitement à la victime révoltée et à la femme qui se croit délaissée. Elle hérite d’un air à l’harmonica de verre qui semble être une ébauche (fort réussie) de la grande scène de la folie de Lucia* dans lequel elle fait preuve d’une très belle sensibilité.
Après un gala d’ouverture du festival pendant lequel il nous avait laissé sur notre faim, Xabier Anduaga impressionne dès son entrée par sa belle voix puissante et l’aisance avec laquelle il ne fait qu’une bouchée du superbe air introductif composé dans la plus belle veine de l’écriture donizettienne. La voix fait preuve de nuances et même s’il est un peu avare en suraigus conclusifs et en variations, on tient là un interprète idéal pour ce répertoire. Voilà un nom à suivre. Espérons juste qu’il continuera à explorer l’univers de Rossini et de Donizetti pour lequel il est naturellement fait.
Inégalable aujourd’hui dans ce domaine, il fallait indéniablement Jessica Pratt pour succéder à Mariella Devia dans le rôle d’Elisabetta. Si son premier air est virtuose et parfait mais manque un peu de rondeur, la soprano monte vite en puissance et comme souvent, c’est dans les parties dramatiques qu’elle montre la totalité de son talent, la puissance de son interprétation et l’étendue vocale qui est la sienne. On reste littéralement saisi pendant la scène finale d'anthologie de l’acte II dans laquelle la reine crache sa fureur dans des variations étourdissantes et une répétition de « pieta ! » allant du suraigu forte le plus impressionnant au grave le plus terrifiant. Au l'heure de la conclusion et du pardon de la reine, son dernier air orné de sa cabalette sera à la fois un véritable feu d'artifice et une merveille de chant belcantiste.
La distribution est complétée de belle façon par Dario Russo et Federica Vitali dans les rôles respectifs de Lambourne et Fanny.
Incontestablement, la réussite totale de ce spectacle repose également sur la baguette enfiévrée de Riccardo Frizza qui insuffle une dynamique puissante à l’œuvre et une tension stimulante pour les interprètes. Sa direction est exemplaire et l’orchestre du Donizetti Opera sonne magnifiquement. L’ensemble bénéficie, de surcroit, des chœurs de toute beauté menés par Fabio Tartari.
La mise en scène de Maria Pilar Perez Aspa si elle n'est pas inoubliable, est sobre, sans pratiquement aucun décors (hormis la cage dans laquelle est enfermée Amelia et une grande table), et centre efficacement l'action autour des protagonistes principaux .
Ainsi, on doit dire que le festival de Bergame avec le travail musicologique qui y est réalisé et par la production de pépites rares et belles comme « il castello di Kenilworh » enrichit l’univers de l’opéra et plus singulièrement des plus divines pages de bel canto que Donizetti a écrites. Assister à ces recréations est un véritable privilège surtout lorsqu’elles sont servies par de tels plateaux d’exceptions.

* l’air figure sur les albums « bel canto arias » de Joan Sutherland et « Stella di Napoli » de Joyce di Donato.

Paul Fourier

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Bernard C
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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par Bernard C » 20 nov. 2018, 18:50

En voilà un très beau programme !

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par paco » 20 nov. 2018, 19:02

Et quelles distributions alléchantes !! :D

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par offenbach » 20 nov. 2018, 19:40

Hélas, le concert de Devia a été programmé le 28, donc pas possible de le voir à la suite du reste. :cry:

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par MariaStuarda » 20 nov. 2018, 19:45

offenbach a écrit :
20 nov. 2018, 19:40
Hélas, le concert de Devia a été programmé le 28, donc pas possible de le voir à la suite du reste. :cry:
Oui très dommage en effet. Mais je crois qu’il y a déjà matière à prendre beaucoup de plaisir.

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par paco » 20 nov. 2018, 19:56

Ce qui me fait halluciner, c'est que sont des versions SCENIQUES ! Pour deux opéras qui ne seront peut-être plus repris avant 50 ans, et pour une représentation unique à chaque fois ! Quand on pense aux grandes institutions qui se réfugient dans les versions concerts pour cause disette budgétaire...

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par titoschipa » 20 nov. 2018, 21:08

L’argent n’est pas où l’on croit

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par PlacidoCarrerotti » 20 nov. 2018, 21:48

paco a écrit :
20 nov. 2018, 19:56
Ce qui me fait halluciner, c'est que sont des versions SCENIQUES ! Pour deux opéras qui ne seront peut-être plus repris avant 50 ans, et pour une représentation unique à chaque fois ! Quand on pense aux grandes institutions qui se réfugient dans les versions concerts pour cause disette budgétaire...
Deux week-end : 2 représentations ;-)
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par HELENE ADAM » 20 nov. 2018, 21:57

Un vrai événement, on attend tes compte-rendus avec impatience pour les oeuvres comme pour les distributions !
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Festival Donizetti - Bergame - novembre 2018

Message par Bernard C » 20 nov. 2018, 22:01

HELENE ADAM a écrit :
20 nov. 2018, 21:57
Un vrai événement, on attend tes compte-rendus avec impatience pour les oeuvres comme pour les distributions !
Ah oui heureusement qu'on a notre Polo pour aller à Bergame nous rapporter ses impressions...

Bernard
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