Beethoven-Fidelio - Antonini, vc -TCE- 06/10/2018
Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
Instruments d'époque pour les violons et violoncelles, ....hummm , je veux bien , j'avais le nez dessus.... j'ai pas remarqué vraiment .
Archets modernes
Tout cela était " mixte" je dirai ...
C'était joué surtout sans vibrato...
Bernard
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Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
Possible en effet, j'étais plus haut ...C'est un orchestre qui joue aussi bien sur les uns que sur les autres, mais il me semble logique que le choix soit porté sur l'un ou sur l'autre type. Les percus, bois et cuivres étaient à l'ancienne m'a-t-il semblé.....
Enfin elle avait fini ; nous poussâmes un gros soupir d'applaudissements !
Jules Renard
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
Je suis d'accord, pas les cordes...par contre bonjour le renfort du poignet droit !pingpangpong a écrit : ↑07 oct. 2018, 10:26Possible en effet, j'étais plus haut ...C'est un orchestre qui joue aussi bien sur les uns que sur les autres, mais il me semble logique que le choix soit porté sur l'un ou sur l'autre type. Les percus, bois et cuivres étaient à l'ancienne m'a-t-il semblé.....
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
Je ne vais pas redire ce qui a été excellemment ci-dessus et que je partage.
Je voudrais quand même signaler que Spyres a eu à plusieurs fois des raucités dans son air. Après les choses allaient mieux. Première hypothèse (la plus probable pour un chanteur "classique") : la voix a mis un peu de temps à chauffer. Deuxième hypothèse, la voix de Spyres n'est pas "naturelle" dans cette tessiture, et il doit la forcer (il était quand même tout rouge sur des sol ou des la je ne sais pas trop). Et ça, c'est pas terrible pour l'avenir. C'était d'ailleurs le cas dans Carmen, entrainant des difficultés à sortir un aigu dans son air.
Admettons que je me trompe et qu'il n'abime pas sa voix, je ne vois quand même pas l'intérêt d'être un Florestan parmi d'autres quand on est unique dans plein de répertoires.En plus, ce n'est pas comme si c'était un tube qu'il allait chanter dans le monde entier parce qu'il faut bien vivre.
Je voudrais quand même signaler que Spyres a eu à plusieurs fois des raucités dans son air. Après les choses allaient mieux. Première hypothèse (la plus probable pour un chanteur "classique") : la voix a mis un peu de temps à chauffer. Deuxième hypothèse, la voix de Spyres n'est pas "naturelle" dans cette tessiture, et il doit la forcer (il était quand même tout rouge sur des sol ou des la je ne sais pas trop). Et ça, c'est pas terrible pour l'avenir. C'était d'ailleurs le cas dans Carmen, entrainant des difficultés à sortir un aigu dans son air.
Admettons que je me trompe et qu'il n'abime pas sa voix, je ne vois quand même pas l'intérêt d'être un Florestan parmi d'autres quand on est unique dans plein de répertoires.En plus, ce n'est pas comme si c'était un tube qu'il allait chanter dans le monde entier parce qu'il faut bien vivre.
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
Evidemment cet air place le ténor d'emblée dans le grand bain, mais il a dû s'échauffer avant en coulisse.
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
Je ne crois pas que son problème ait été celui d'une voix non chauffée. Des tas d'opéra obligent l'un ou l'autre artiste à commencer par un grand air voire un air héroïque très rapidement et ce Gott commence assez doucement et ne fait appel à aucun écart important de notes, par contre il exige un énorme écart de nuances et là, ce n'était pas top pour Spyres (qui est pourtant la plupart du temps, un des rois de la nuances), je rejoins comme je l'ai écris plus haut, la deuxième hypothèse de Placido. Le rôle n'est pas idéal pour ses caractéristiques vocales même s'il en vient à bout sans problème et ce n'est pas un choix très astucieux de sa part.pingpangpong a écrit : ↑07 oct. 2018, 10:36Evidemment cet air place le ténor d'emblée dans le grand bain, mais il a dû s'échauffer avant en coulisse.
J'imagine qu'il a signé ce contrat il y a quelques temps déjà, je rageais un peu en repartant hier soir à l'idée qu'il aurait pu à la place signer un contrat pour Raoul des Huguenots à la Bastille... Cherchez l'erreur...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
À Placido.
Oui tout cela a été un chant contraint , et l'ouverture des aigus est restée dans la gorge.
MAIS , si tout cela fut assez scolaire, dépourvu d'émotion ça reste que c'est pour moi aujourd'hui le modèle de la façon ( stylistique) dont ça doit être chanté.
Ça n'a pas fonctionné, soit.
Mais dans le fond c'est bien meilleur que le dernier JK en concert à Paris autrement plus sophistiqué.
C'est du Beethoven , pas fabriqué.
Ça va devenir génial s'il le fréquente .Il en a les moyens sans abîmer du tout sa voix.
Ce sera aussi essentiel que sa Damnation de Faust.
Bernard
Oui tout cela a été un chant contraint , et l'ouverture des aigus est restée dans la gorge.
MAIS , si tout cela fut assez scolaire, dépourvu d'émotion ça reste que c'est pour moi aujourd'hui le modèle de la façon ( stylistique) dont ça doit être chanté.
Ça n'a pas fonctionné, soit.
Mais dans le fond c'est bien meilleur que le dernier JK en concert à Paris autrement plus sophistiqué.
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
.... en oubliant l'importance de l'émotion à l'opéra
( pour mémoire dans cette version-concert c'était Waltraud Meier qui était Léonore. L'émotion donnée par les deux artistes a atteint des sommets...)
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
il est certain que c'est un modèle de style dont tu penses ,toi et je le respecte , que ça doit être chanter.Bernard C a écrit : ↑07 oct. 2018, 10:59À Placido.
Oui tout cela a été un chant contraint , et l'ouverture des aigus est restée dans la gorge.
MAIS , si tout cela fut assez scolaire, dépourvu d'émotion ça reste que c'est pour moi aujourd'hui le modèle de la façon ( stylistique) dont ça doit être chanté.
Ça n'a pas fonctionné, soit.
Mais dans le fond c'est bien meilleur que le dernier JK en concert à Paris autrement plus sophistiqué
Bernard
pour ma part je préfère mille fois ce que fais JK, que j'ai vu a de nombreuses reprises dans ce rôle, mème si ça peut paraitre trés "artificiel"à certains.
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Re: Beethoven-Fidelio - Antonini/Kammerorchester Basel, vc -TCE 06/10/18
Si on veut du Beethoven "modèle" (si tant est que ce terme ait un sens pour son unique opéra), il faut regarder ce que font les autres chanteurs de la soirée d'hier soir de préférence à Spyres plus atypique et moins "allemand" dans son style. Loin de moi l'idée de lui reprocher son manque de "germanité", j'aime plutôt quand une interprétation sort des sentiers battus et Spyres est plutôt bon pour cela en général.
Mais son manque de "germanité" dans un chant nécessairement très scandé, très solennel, où la prononciation des consonnes, le rythme des phrases musicale est très codé, ne s'accompagne pas d'une interprétation originale qui construirait un Florestan à fleur de peau et bouleversant comme on est en droit de l'espérer d'un ténor de cette qualité.
L'absence d'émotion tue le rôle... c'est le boulot de Florestan de créer le maximum d'émotion dès son premier air....
Et il a de soi que, pour moi, il n'y a aucune commune mesure avec ce que je considère comme mes deux plus grands Florestan Vickers et Kaufmann qui ont justement construit une incarnation inoubliable de ce prisonnier qui devait avoir beaucoup d'ennemis pour être condamné à cette horrible mort lente...Mais bon c'est HS en réalité, Spyres n'a sûrement pas l'intention de faire carrière dans ce rôle ou dans ce type de rôle....
PS : je me suis laissée dire que le Florestan récent de Skelton à la Scala était en tous points remarquable... à suivre.
PS2 : la salle n'était pas remplie loin de là
Mais son manque de "germanité" dans un chant nécessairement très scandé, très solennel, où la prononciation des consonnes, le rythme des phrases musicale est très codé, ne s'accompagne pas d'une interprétation originale qui construirait un Florestan à fleur de peau et bouleversant comme on est en droit de l'espérer d'un ténor de cette qualité.
L'absence d'émotion tue le rôle... c'est le boulot de Florestan de créer le maximum d'émotion dès son premier air....
Et il a de soi que, pour moi, il n'y a aucune commune mesure avec ce que je considère comme mes deux plus grands Florestan Vickers et Kaufmann qui ont justement construit une incarnation inoubliable de ce prisonnier qui devait avoir beaucoup d'ennemis pour être condamné à cette horrible mort lente...Mais bon c'est HS en réalité, Spyres n'a sûrement pas l'intention de faire carrière dans ce rôle ou dans ce type de rôle....
PS : je me suis laissée dire que le Florestan récent de Skelton à la Scala était en tous points remarquable... à suivre.
PS2 : la salle n'était pas remplie loin de là
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