Wagner - Der Rheingold - Warner / Pappano-09/2018
Re: Rheingold Warner / Pappano 25/09/18 et 2 de plus
Pour Lundgren il doit effectivement y avoir un problème car il a d'ordinaire une voix très sonore et passe les fortissimi de l'orchestre sans problèmes.
Re: Rheingold Warner / Pappano 25/09/18 et 2 de plus
jauge:HELENE ADAM a écrit : ↑25 sept. 2018, 22:19Ben oui... même jauge et salle à l'italienne du même type de construction, avec des différences : BSO tout en hauteur, ROH avec un amphi très profond c'est vrai mais, concernant l'acoustique, je ne pense pas que les différences soient fondamentales (j'ai entendu beaucoup de chanteurs dans l'une et l'autre salle sans noter de différence de sonorité par exemple...)
ROH:2268
BSO:2101
2 salles à l'italienne ,la grande différence est cet immense amphithéâtre au ROH gagné sur l'arrière du batiment et dont l'acoustique aux dernières places est bien sur moins bonne du fait de l'éloignement.
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Re: Rheingold Warner / Pappano 25/09/18 et 2 de plus
C'est tout à fait ça. On devine une belle voix mais le rôle est trop grave pour que la voix sorte de manière épanouie.philipppe a écrit : ↑25 sept. 2018, 22:41Trop sopranisante ? Pas assez de volume ?
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Re: Wagner - Der Rheingold - Warner / Pappano-09/2018
Très bonne soirée pour le prologue du dernier cycle (26 octobre).
En quelques mots et pour rebondir sur ce qu’en disait Placido, distribution globalement bonne sans réel points faibles.
Je n’ai pour ma part relevé aucun problème de projection avec Lundgren, bien au contraire.
La voix est superbe, les graves somptueux et sonores, j’ai eu par moments le sentiment qu’il en gardait un peu sous la pédale et quand il envoie du lourd c’est vraiment très impressionnant.
A noter que des spectateurs placés latéralement m’ont dit ne pas l’avoir toujours bien entendu, ce qui n’était pas mon cas.
Lise Davidsen est une Freia surdimensionnée, c’est frappant et il ne faut que quelques secondes pour sentir tout le potentiel de sa voix.
Jamais vu une Freia aussi heavy. Sa présence scénique est remarquable, presque trop écrasante car elle est par ailleurs très grande.
Très bons géants, Groissböck campe un Fasolt émouvant et le contraste entre les deux frères était particulièrement réussi.
Le reste oscille entre bon et très bon, Alberich moins noir que Lundgren à Munich mais très convaincant, Mime, Loge, Fricka (à confirmer dimanche), le Donner de Eiche, filles du Rhin, Erda (à confirmer aussi dans quelques jours).
Direction attentive de Pappano, mise en scène intéressante, théâtralement efficace avec des effets comiques assez usuels (ironie envers les dieux matérialistes et corrompus).
Le public se marre quand Alberich se transforme en dragon et en crapaud. J’ai trouvé que c’était très réussi.
En quelques mots et pour rebondir sur ce qu’en disait Placido, distribution globalement bonne sans réel points faibles.
Je n’ai pour ma part relevé aucun problème de projection avec Lundgren, bien au contraire.
La voix est superbe, les graves somptueux et sonores, j’ai eu par moments le sentiment qu’il en gardait un peu sous la pédale et quand il envoie du lourd c’est vraiment très impressionnant.
A noter que des spectateurs placés latéralement m’ont dit ne pas l’avoir toujours bien entendu, ce qui n’était pas mon cas.
Lise Davidsen est une Freia surdimensionnée, c’est frappant et il ne faut que quelques secondes pour sentir tout le potentiel de sa voix.
Jamais vu une Freia aussi heavy. Sa présence scénique est remarquable, presque trop écrasante car elle est par ailleurs très grande.
Très bons géants, Groissböck campe un Fasolt émouvant et le contraste entre les deux frères était particulièrement réussi.
Le reste oscille entre bon et très bon, Alberich moins noir que Lundgren à Munich mais très convaincant, Mime, Loge, Fricka (à confirmer dimanche), le Donner de Eiche, filles du Rhin, Erda (à confirmer aussi dans quelques jours).
Direction attentive de Pappano, mise en scène intéressante, théâtralement efficace avec des effets comiques assez usuels (ironie envers les dieux matérialistes et corrompus).
Le public se marre quand Alberich se transforme en dragon et en crapaud. J’ai trouvé que c’était très réussi.
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !
Re: Wagner - Der Rheingold - Warner / Pappano-09/2018
Je suis moins enthousiaste :
- la mise en scène est sans aucun intérêt ni profondeur et d'une grande platitude : la seule idée un peu originale (les cadavres au Nibelheim) n'est pas exploitée et tourne au grand Guignol.
- la direction de Pappano est nerveuse mais sèche. Le prélude est planplan, la descente au Nibelheim et la montée au Walhalla sont simplement bruyantes au lieu d'être puissantes.
- la distribution n'est pas sans faiblesse, notamment un Alberich qui s'époumone régulièrement (sa renonciation à l'amour ou sa malédiction de l'anneau ne font aucun effet) et un Loge très ordinaire.
Heureusement il y a Lundgren...
- la mise en scène est sans aucun intérêt ni profondeur et d'une grande platitude : la seule idée un peu originale (les cadavres au Nibelheim) n'est pas exploitée et tourne au grand Guignol.
- la direction de Pappano est nerveuse mais sèche. Le prélude est planplan, la descente au Nibelheim et la montée au Walhalla sont simplement bruyantes au lieu d'être puissantes.
- la distribution n'est pas sans faiblesse, notamment un Alberich qui s'époumone régulièrement (sa renonciation à l'amour ou sa malédiction de l'anneau ne font aucun effet) et un Loge très ordinaire.
Heureusement il y a Lundgren...