Wagner - Der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/2018
- HELENE ADAM
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Wagner - Der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/2018
Der Ring des Nibelungen
Richard Wagner
Festival d'été de l'opéra de Munich - 20-22-24-27 juillet.
Reprise de la production de Andreas Kriegenburg
Direction Musicale : Kiril Petrenko
Das Rheingold
Wotan : Wolfgang Koch
Donner : Markus Eiche
Froh : Dean Power
Loge : Norbert Ernst
Alberich : John Lundgren
Mime : Wolfgang Ablinger-Sperrhacke
Fasolt : Alexander Tsymbalyuk
Fafner : Ain Anger
Fricka : Ekaterina Gubanova
Freia : Golda Schultz
Erda : Okka von der Damerau
Woglinde : Hanna-Elisabeth Müller
Wellgunde : Rachael Wilson
Floßhilde : Jennifer Johnston
Die Walküre
Siegmund : Jonas Kaufmann
Hunding : Ain Anger
Wotan : Wolfgang Koch
Sieglinde : Anja Kampe
Brünnhilde : Nina Stemme
Fricka : Ekaterina Gubanova
Helmwige : Daniela Köhler
Gerhilde : Karen Foster
Ortlinde : Anna Gabler
Waltraute : Heike Grötzinger
Siegrune : Helena Zubanovich
Roßweiße : Jennifer Johnston
Grimgerde : Okka von der Damerau
Schwertleite : Rachael Wilson
Siegfried
Siegfried : Stefan Vinke
Mime : Wolfgang Ablinger-Sperrhacke
Der Wanderer : Wolfgang Koch
Alberich : John Lundgren
Fafner : Ain Anger
Erda : Okka von der Damerau
Brünnhilde : Nina Stemme
Stimme eines Waldvogels : Mirella Hagen
Götterdämmerung
Siegfried : Stefan Vinke
Gunther : Markus Eiche
Hagen : Hans-Peter König
Alberich : John Lundgren
Brünnhilde : Nina Stemme
Gutrune : Anna Gabler
Waltraute : Okka von der Damerau
Woglinde : Hanna-Elisabeth Müller
Wellgunde : Rachael Wilson
Floßhilde : Jennifer Johnston
1. Norn : Okka von der Damerau
2. Norn : Jennifer Johnston
3.Norn : Anna Gabler
Comme il n'y a pas de "Ring" cette année à Bayreuth, celui de Munich (qui réunit tout à la fois l'un des meilleurs chefs wagnériens du moment et une distribution prestigieuse jusque dans les plus petits rôles), a été pris d'assaut dès l'ouverture des billets.
Deux cycles avaient lieu en janvier et février. Celui-ci est le troisième de la même série.
Richard Wagner
Festival d'été de l'opéra de Munich - 20-22-24-27 juillet.
Reprise de la production de Andreas Kriegenburg
Direction Musicale : Kiril Petrenko
Das Rheingold
Wotan : Wolfgang Koch
Donner : Markus Eiche
Froh : Dean Power
Loge : Norbert Ernst
Alberich : John Lundgren
Mime : Wolfgang Ablinger-Sperrhacke
Fasolt : Alexander Tsymbalyuk
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Freia : Golda Schultz
Erda : Okka von der Damerau
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Die Walküre
Siegmund : Jonas Kaufmann
Hunding : Ain Anger
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Siegfried
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Der Wanderer : Wolfgang Koch
Alberich : John Lundgren
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Götterdämmerung
Siegfried : Stefan Vinke
Gunther : Markus Eiche
Hagen : Hans-Peter König
Alberich : John Lundgren
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Gutrune : Anna Gabler
Waltraute : Okka von der Damerau
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Floßhilde : Jennifer Johnston
1. Norn : Okka von der Damerau
2. Norn : Jennifer Johnston
3.Norn : Anna Gabler
Comme il n'y a pas de "Ring" cette année à Bayreuth, celui de Munich (qui réunit tout à la fois l'un des meilleurs chefs wagnériens du moment et une distribution prestigieuse jusque dans les plus petits rôles), a été pris d'assaut dès l'ouverture des billets.
Deux cycles avaient lieu en janvier et février. Celui-ci est le troisième de la même série.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/17
Quel casting, cette Walkyrie...!
Tu nous diras s'il y a moyen de voir, en live ou différé, cette soirée
Tu nous diras s'il y a moyen de voir, en live ou différé, cette soirée
Quanto?
- Il prezzo !
Gia, mi dicon venal, ma, a donna bella io non mi vendo a prezzo di moneta.
- Il prezzo !
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Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/18
A vrai dire, même s'il y avait eu Bayreuth ce Ring aurait été pris d'assaut, car de toute façon cela fait une éternité que l'on n'a pas eu une affiche de Ring aussi luxueuse jusque dans les détails, même à Bayreuth !!HELENE ADAM a écrit : ↑18 juil. 2018, 08:42Comme il n'y a pas de "Ring" cette année à Bayreuth, celui de Munich (qui réunit tout à la fois l'un des meilleurs chefs wagnériens du moment et une distribution prestigieuse jusque dans les plus petits rôles), a été pris d'assaut dès l'ouverture des billets.
- Hiero von Stierkopf
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Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/18
C’est pas faux, l’affiche est plutôt sympa.
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !
Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/18
les "blindés de fric" sont de retourpaco a écrit : ↑18 juil. 2018, 13:36A vrai dire, même s'il y avait eu Bayreuth ce Ring aurait été pris d'assaut, car de toute façon cela fait une éternité que l'on n'a pas eu une affiche de Ring aussi luxueuse jusque dans les détails, même à Bayreuth !!HELENE ADAM a écrit : ↑18 juil. 2018, 08:42Comme il n'y a pas de "Ring" cette année à Bayreuth, celui de Munich (qui réunit tout à la fois l'un des meilleurs chefs wagnériens du moment et une distribution prestigieuse jusque dans les plus petits rôles), a été pris d'assaut dès l'ouverture des billets.
Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/18
C est un peu vrai et un peu injuste, les derniers ring de Bayreuth ont été excellents vocalement, très homogènes, certains artistes étant d’ailleurs présents ici à Münich.paco a écrit : ↑18 juil. 2018, 13:36A vrai dire, même s'il y avait eu Bayreuth ce Ring aurait été pris d'assaut, car de toute façon cela fait une éternité que l'on n'a pas eu une affiche de Ring aussi luxueuse jusque dans les détails, même à Bayreuth !!HELENE ADAM a écrit : ↑18 juil. 2018, 08:42Comme il n'y a pas de "Ring" cette année à Bayreuth, celui de Munich (qui réunit tout à la fois l'un des meilleurs chefs wagnériens du moment et une distribution prestigieuse jusque dans les plus petits rôles), a été pris d'assaut dès l'ouverture des billets.
L événement c’est bien sûr Stemme dans l’ensemble du cycle, et en janvier/février c’etait prodigieux. À Bayreuth, le rôle a été remarquablement tenu par Catherine Foster, malheureusement méconnue en générale. Elle n’a pas du tout le même gabarit vocal que Stemme, mais compose une Walkyrie magnifique, que je définirais comme une Hildegard Behrrens qui réussit (tout) (timbres assez proches)
Et en ce mois de juillet, , la cerise sur le gâteau bien sûr ce sera JK dans la Walkyrie, mais un Siegmund ne fait pas un ring. En outre, en janvier , le chamboule-tout émotionnel du couple Wotan Brunhilde Stemme/Lundgren avait tout emporté sur son passage, y compris les souvenirs de l`acte 1.
Pour ce soir, je me réjouis d,entendre à nouveau en particulier le génial Loge de Ernst et,le bouleversant Alberich de Lundgren.
- Hiero von Stierkopf
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Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/18
Très belle soirée avec ce prologue de bon augure.
Une mise en scène lisible et illustrative.
Des voix saines, un très bel orchestre et un superbe Alberich de John Lundgren qu'on regrette de ne pas voir chanter Wotan.
Une mise en scène lisible et illustrative.
Des voix saines, un très bel orchestre et un superbe Alberich de John Lundgren qu'on regrette de ne pas voir chanter Wotan.
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !
Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/18
En effet, un début du Ring qui promet.
Petrenko et Lundgren l'emportant à l'applaudimètre.
Les autres voix de très bonnes à excellentes, comme souvent à Munich.
Petrenko et Lundgren l'emportant à l'applaudimètre.
Les autres voix de très bonnes à excellentes, comme souvent à Munich.
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Re: Wagner - der Ring des Nibelungen - Petrenko/Kriegenburg - BSO Munich - 07/18
Brillant début pour ce Ring en effet avec l'agréable surprise d'une mise en scène très lisible qui suit scrupuleusement le déroulement de l'histoire, évoquant de manière claire sans être trop appuyée, les différents lieux, différentes situation de ce Rheingold.
Et comme souvent à Munich, tout est si fluide que cela semble totalement naturel : l'eau du Rhin, ses ondulations sont en phase avec la baguette magique de Petrenko tandis que sur la scène les danseurs miment ses doux mouvements. les géants jumeaux sur leurs gigantesques blocs, qui emmènent Freia au bout d'une corde vers le haut d'un plateau de plus en plus incliné où des lettres géantes façon star wars, annoncent la quête de Loge et le départ de Wotan et de Loge sous terre (changement de lumières, le feu rougoie, d'immenses forges crachent de temps en temps leurs flammes, dans le fond (et le haut) de la scène, on ramène l'or extrait.
Costumes et allure des personnages est également très typée comme le montrent les photos d'Efemere ci-dessus : les filles du Rhin en trois soeurs jumelles robes vert d'eau chevelures blondes, Fricka,Freia, Wotan (en noir) Loge (en rouge) ont les cheveux blancs, les géants Fasolt et Fafner de longs manteaux bleus absolument semblables dans une insistance de la gémellité du Ring très marquée, le forgeron Mime a un immense tablier de cuir et Alberich est un peu le double jeune aux cheveux bruns du dieu Wotan.
L'une des raisons de l'attrait de ce Ring au delà de cette mise en scène, inaugurée en 2012 à Munich par le directeur musical d'alors Kent Nagano, c'était bien sûr la direction de Kiril Petrenko. J'avais remarqué sa lecture "chambriste" et très colorée du Ring dès ses débuts à Bayreuth et les retransmissions assurées par France Musique à l'époque que j'écoutais toujours quasi-religieusement. Sans rien voir, juste en écoutant, c'était littéralement magique, comme si on pouvait (encore) finalement redécouvrir cette exceptionnelle partition, qui, dès Rheingold, présente tous les thèmes qui vont accompagner les personnages, donnent déjà quelques uns qui campent les situations, évoquent habilement la suite du Ring.
Mais c'est aussi la beauté du plateau vocal et son adéquation à la direction du maestro qui emportent l'adhésion immédiate (chant tout en nuances, héroique quand il faut l'être mais sans excès pour garder tout son sens aux relations complexes entre les personnages incarnées par leur chant.
L'Alberich de John Lundgren méritait sans aucun doute l'ovation qui lui a été faite tant il est brillantissime de tous les points de vue et il est vrai qu'il faisait un peu d'ombre au Wotan moins éclatant mais très bien chanté de Wolfgang Koch. Il avait été Wotan en janvier en remplacement de Koch ce qui avait donné un affrontement avec Brünnhilde d'anthologie dans la Walküre (et j'avoue que dimanche, s'il prenait le rôle de WOtan, on aurait un choc de titans fort attirant...). Le Loge de Norbert Ernst est grinçant à souhait, parfaitement dans son rôle et dans sa peau, il virevolte sur la scène avec une voix un tantinet grinçante et parfaite dans l'incarnation. Nous nous offrons le luxe d'avoir en Fasolt, Alexander Tsymbalyuk (Boris Godounov remarqué à Paris Bastille récemment) et en Fafner, Ain Anger, qui fut lui, Pimène tout aussi remarquable dans le même Boris. Bref du grand luxe comme rarement dans ces deux rôles. Splendide Fricka d'Ekaterina Gubanova (déjà entendue dans ce rôle d'ailleurs), délicieuse Freia de Golda Schultz (l'une des filles fleurs du Parsifal récent) et magnifique Erda d' Okka von der Damerau (très ovationnée également d'ailleurs) qui chante avec un autorité et une classe scotchante. Très bons Donner de Markus Eiche, Froh de Dean Power et Mime de Wolfgang Ablinger-Sperrhacke (je ne connaissais pas ce dernier mais il a une belle présence). Enfin, cerise sur le gâteau, les belles Woglinde de Hanna-Elisabeth Müller (Zdenka dans Arabella début juillet), Wellgunde de Rachael Wilson et (avec un léger bémol),de Floßhilde de Jennifer Johnston ouvraient et fermaient le bal avec un talent romantique de naiades insouciantes très réussi.
Un beau début qui promet pour la suite....Nous sommes bien embarqués dans la grande aventure du Ring.
Et comme souvent à Munich, tout est si fluide que cela semble totalement naturel : l'eau du Rhin, ses ondulations sont en phase avec la baguette magique de Petrenko tandis que sur la scène les danseurs miment ses doux mouvements. les géants jumeaux sur leurs gigantesques blocs, qui emmènent Freia au bout d'une corde vers le haut d'un plateau de plus en plus incliné où des lettres géantes façon star wars, annoncent la quête de Loge et le départ de Wotan et de Loge sous terre (changement de lumières, le feu rougoie, d'immenses forges crachent de temps en temps leurs flammes, dans le fond (et le haut) de la scène, on ramène l'or extrait.
Costumes et allure des personnages est également très typée comme le montrent les photos d'Efemere ci-dessus : les filles du Rhin en trois soeurs jumelles robes vert d'eau chevelures blondes, Fricka,Freia, Wotan (en noir) Loge (en rouge) ont les cheveux blancs, les géants Fasolt et Fafner de longs manteaux bleus absolument semblables dans une insistance de la gémellité du Ring très marquée, le forgeron Mime a un immense tablier de cuir et Alberich est un peu le double jeune aux cheveux bruns du dieu Wotan.
L'une des raisons de l'attrait de ce Ring au delà de cette mise en scène, inaugurée en 2012 à Munich par le directeur musical d'alors Kent Nagano, c'était bien sûr la direction de Kiril Petrenko. J'avais remarqué sa lecture "chambriste" et très colorée du Ring dès ses débuts à Bayreuth et les retransmissions assurées par France Musique à l'époque que j'écoutais toujours quasi-religieusement. Sans rien voir, juste en écoutant, c'était littéralement magique, comme si on pouvait (encore) finalement redécouvrir cette exceptionnelle partition, qui, dès Rheingold, présente tous les thèmes qui vont accompagner les personnages, donnent déjà quelques uns qui campent les situations, évoquent habilement la suite du Ring.
Mais c'est aussi la beauté du plateau vocal et son adéquation à la direction du maestro qui emportent l'adhésion immédiate (chant tout en nuances, héroique quand il faut l'être mais sans excès pour garder tout son sens aux relations complexes entre les personnages incarnées par leur chant.
L'Alberich de John Lundgren méritait sans aucun doute l'ovation qui lui a été faite tant il est brillantissime de tous les points de vue et il est vrai qu'il faisait un peu d'ombre au Wotan moins éclatant mais très bien chanté de Wolfgang Koch. Il avait été Wotan en janvier en remplacement de Koch ce qui avait donné un affrontement avec Brünnhilde d'anthologie dans la Walküre (et j'avoue que dimanche, s'il prenait le rôle de WOtan, on aurait un choc de titans fort attirant...). Le Loge de Norbert Ernst est grinçant à souhait, parfaitement dans son rôle et dans sa peau, il virevolte sur la scène avec une voix un tantinet grinçante et parfaite dans l'incarnation. Nous nous offrons le luxe d'avoir en Fasolt, Alexander Tsymbalyuk (Boris Godounov remarqué à Paris Bastille récemment) et en Fafner, Ain Anger, qui fut lui, Pimène tout aussi remarquable dans le même Boris. Bref du grand luxe comme rarement dans ces deux rôles. Splendide Fricka d'Ekaterina Gubanova (déjà entendue dans ce rôle d'ailleurs), délicieuse Freia de Golda Schultz (l'une des filles fleurs du Parsifal récent) et magnifique Erda d' Okka von der Damerau (très ovationnée également d'ailleurs) qui chante avec un autorité et une classe scotchante. Très bons Donner de Markus Eiche, Froh de Dean Power et Mime de Wolfgang Ablinger-Sperrhacke (je ne connaissais pas ce dernier mais il a une belle présence). Enfin, cerise sur le gâteau, les belles Woglinde de Hanna-Elisabeth Müller (Zdenka dans Arabella début juillet), Wellgunde de Rachael Wilson et (avec un léger bémol),de Floßhilde de Jennifer Johnston ouvraient et fermaient le bal avec un talent romantique de naiades insouciantes très réussi.
Un beau début qui promet pour la suite....Nous sommes bien embarqués dans la grande aventure du Ring.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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