Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

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Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par Markossipovitch » 20 juin 2018, 18:24

L'Italiana in Algeri


Dramma giocoso en deux actes
Livret d'Angelo Anelli
Créé au théâtre San Benedetto de Venise le 22 mai 1813

Ouvrage chanté en italien, surtitré
Durée de l'ouvrage : 2h30 + entracte

Direction musicale : Giuseppe Grazioli
Mise en scène : David Hermann
Décors : Rifail Ajdarpasic
Costumes : Bettina Walter
Lumières : Fabrice Kebour
Masques : Cécile Kretschmar


Isabella : Teresa Iervolino
Elvira : Bianca Tognocchi
Mustafà : Adrian Sâmpetrean
Lindoro : Edgardo Rocha
Taddeo : Omar Montanari
Zulma : Anthea Pichanick
Haly : Christophe Gay


Choeur des hommes de l’Opéra national de Lorraine, direction Merion Powell
Orchestre symphonique et lyrique de Nancy


Reprise de la production de l’Opéra national de Lorraine présentée en février 2012
Coproduction Opéra national de Lorraine, Opéra-Théâtre de Metz Métropole

Dates :
22 juin 2018 à 20 h
24 juin 2018 à 15 h
26 et 29 juin 2018 à 20 h
1er juillet 2018 à 15 h

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par Markossipovitch » 12 août 2018, 17:06

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par Markossipovitch » 12 août 2018, 17:30

Bel écrin que l’Opéra National de Lorraine pour la reprise de la mise en scène de David Hermann qui place l’action de L’Italiana in Algeri dans une jungle, aux abords d’une carcasse d’avion de ligne signée Rifail Ajdarpasic. Créée in loco en 2012, cette transposition sied merveilleusement à l’action de l’opéra rossinien, et lui apporte même à la fin une touche d’émotion fort bienvenue.

L’équipe réunie autour du maestro Giuseppe Grazioli a bénéficié de conditions idéales, avec de nombreuses semaines de répétitions, comme pour une création. Il va sans dire qu’un tel effort de la production permet aux chanteurs d’approfondir leur travail, de sorte que la mécanique de précision nécessaire à la réussite d’une telle œuvre a pu être peaufinée et que le résultat a montré son utilité.

Dès les premières mesures de l’ouverture, l’Orchestre National de Lorraine s’ébroue et lance les volutes rossiniennes avec entrain et fluidité, malgré quelques difficultés aux cuivres le 24 juin, qui seront éliminées le 1er juillet.

Le rideau s'ouvre sur un décor peu banal: l'avant d'un avion à réaction occupe le fond de la scène, le cockpit en hauteur à jardin, la carcasse ouverte à partir de la porte d'accès derrière le cockpit jusqu'à cour. Une partie de l'aile jusqu'à un réacteur occupe la scène à cour jusqu'au sol. Sous l'avion, un treillis de bambous crée une arche qui permet de sortir en coulisses. A jardin, une sorte de praticable en bambous surplombé de bidons sert de douche de fortune. Plusieurs échelles de bambous permettent de monter dans la carlingue ou sur l'aile, une à jardin, deux à cour. Sur l'avant-scène est posée l'extrémité de l'aile à jardin. A cour et à jardin, des bambous figurent la jungle.
Au lever de rideau les lumières tamisées et une légère fumée créent une atmosphère irréelle dans ce décor pittoresque.


Les rôles mineurs sont souvent la marque des meilleurs productions : c’est le cas avec la Zulma d’Anthea Pichanick et l’Elvira de Bianca Tognocchi, qui ouvrent le premier acte avec talent, la contralto française et la soprano italienne rivalisant de fraicheur et de finesse dans la première scène avec le chœur d’hommes de l’ONL, affublé de superbes masques tribaux qui ne les empêchent heureusement pas de chanter, et couverts de sortes de robes de bure, jusqu’à l’arrivée du baryton Christophe Gay en Haly, grimé de telle sorte qu’il ressemble à un sorcier aux faux airs de Rafiki du Roi Lion, personnage ambivalent à qui Hermann donne un relief inaccoutumé : il tente de manipuler les hommes du chœur comme les Italiens avec force gestes de magie, grâce à une tête fabriquée dans une grosse noix de coco, et sera le fil rouge de la production, présent dans presque tout l’opéra.

Enfin arrive le Bey Moustapha, qui depuis la carcasse de l’avion située en hauteur lance le premier air véritable de l’œuvre, « Delle donne l’arroganza ». La basse roumaine Adrian Sâmpetrean, en costume pseudo-militaire avec calot musulman et chaussé de babouches, est un bey infatué et dégoulinant de suffisance. Sa voix de basse souple, profonde et admirablement posée lui permet d’épouser les méandres du rôle avec subtilité, ce qui pour une prise de rôle est un petit exploit. Il faut rappeler qu’il avait été à Aix en 2014 un remarquable Selim du Turco in Italia avec Brownlee et Peretyatko.

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Il chantera ses airs depuis les rangées de sièges de la carcasse, soit très en hauteur, ce qui ne permettra pas à tous les spectateurs de profiter idéalement de sa voix à ces moments-là : les spectateurs du second balcon et au-dessus seront gênés par le rideau qui, bien que relevé au maximum, est presque à hauteur des rangées de sièges de l'avion.

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Le ténor Edgardo Rocha fait son entrée depuis une trappe issue du réacteur de l'avion présent à cour. Sa scène n'est pas la plus inspirée d'Hermann, qui se contente de lui faire laver son T-shirt, ce qui n'inspire pas l'acteur outre mesure. Un rien pincée le 24 juin, la voix du ténor urugayen se déploie avec une folle aisance le 1er juillet, dans le difficile "Languir per una bella": vocalises aisées, aigu brillant, il remporte la mise. Le duo qui suit manifeste une belle complicité entre le ténor et Sâmpetrean en faux tyran, dont le jeu comique est phénoménal.

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Après une pantomime amusante de Haly, dont l'arc se transforme en canne à pêche pour tenter d'hameçonner l'Italienne que son maître l'oblige à lui trouver sous peine de mort, et qu'il cherche dans le public comme dans l'orchestre même, la contralto italienne Teresa Iervolino fait son entrée. L'instrument est passionnant : celle qui aujourd'hui triomphe dans Rinaldo à Martina Franca, qui a donné un manifique Tancredi à Beaune en 2017, surprendra peut-être ceux qui n'ont dans l'oreille que l'incroyable "machine gun à roulades" qu'était Marylin Horne (comme le disait André Tubeuf). La vocalisation est aisée mais moins en force que chez la contralto américaine, laissant finalement plus de place à l'émotion, jouant des possibilités d'un timbre profond et ambré, très italien de couleur, d'une étonnante pureté d'émission. Le tempérament est là, mais la forte personnalité d'Isabella transparaît dans le jeu très investi plus que dans un usage virulent de l'instrument. Sur le moment, on attendrait un peu plus d'intensité, mais cette Isabella moins rouée que celle de Horne, moins forte que celle de Podles, plus dans la lignée de Valentini-Terrani, mais peut-être avec un instrument mieux adapté au rôle, séduit dans la durée, surtout avec sa propension à chanter piano dès qu'elle le peut, osant ainsi l'émotion grâce à la pureté du timbre, d'autant qu'elle est capable d'utiliser l'ambitus entier sans poirtrinage audible, comme le fait aussi Rachvelishvili de nos jours. Ajoutons à cela une diction sans faille et une italianita sans fard, et le portrait de l'Italiana se révèle sensationnel.

L'arrivée de Taddeo est un grand moment : le baryton italien Omar Montanari est un acteur-né, doté d'une voix bien émise et égale sans être parfaitement séduisante de timbre, mais il est extraordinaire dans l'incarnation d'un amant piteux, enfiévré et ridicule. Le duo avec Isabella, "Ai caprici della sorte", mis en scène comme un cache-cache subtil avec un morceau de carlingue servant de paravent et dont le volet des hublots peut se refermer sur les doigts du malheureux Taddeo, est transcendant. L'amour vache entre les deux protagonistes est délicieusement croqué dans une scène où Isabella finit par changer de robe, le ressort comique s'armant sur les détails de l'intimité de ce couple mal assorti qui se délite.
Le Bey ayant donné leur congé à Zulma et Elvira, Adrian Sâmpetrean détaille finement son grand air "Gia d'insolito ardore nel petto", bouffi de suffisance mâtinée d'enthousiasme, depuis la carcasse de l'avion en hauteur, ce qui prive encore certains spectateurs d'une partie de son éclat. Néanmoins la basse roumaine ne manque pas de nous ravir par sa volubilité et son charisme.

Arrive la confrontation entre Isabella et lui. Hermann détourne le premier couplet de "Oh! Che muso, che figura" vers Haly, omniprésent, ce qui correspond bien à la mine simiesque que lui donnent sa perruque et son maquillage, puis les deux promis se retrouvent face à face, le sultan déjà vaincu par ses sentiments qui le mènent par le bout du nez, Isabella déjà sûre de sa victoire finale, quand Taddeo revient comme un chien dans un jeu de quilles, risquant le pal, tandis qu'à son grand dam, sa chère Isabella est reçue par le Bey dans un canot pneumatique de sauvetage en forme de mini piscine jaune : Hermann use habilement de tous les objets issus de son avion, jusqu'au finale du premier acte, où réapparaissent Lindoro, puis Zulma et Isabella de sorte que toutes les voix se mêlent dans le joyeux maelström du finale primo, malgré l'acidité des aigus fortissimo de Bianca Tognocchi, qui seuls déparent un peu ce moment étourdissant.

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Au début du second acte, les intrigues s'approfondissent. Le plan d'évasion s'échafaude, tandis que la bêtise du Bey s'affirme. Quand Taddeo est nommé Kaimakan, il est affublé d'un costume de plumes des plus ridicules. De protestations inutiles en mines contrites, Omar Montanari use avec une habileté remarquable de toutes les ficelles du style buffo le plus pur, dans la lignée de Dara et Corbelli.


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Edgardo Rocha détaille son second air "Ah come il cor di giubilo", dans un bel élan couronné d'aigus splendides. Puis Omar Montanari nous offre un truculent "Ho un gran peso sulla testa", menacé par le choeur d'hommes, désopilant de lâcheté constipée.

Quand Isabella, aidée de Zulma, monte dans la carlingue pour se parer, l'air "Per lui che adoro", chanté pp, est d'une extrême ambivalence : c'est un piège à insectes dans le quel le Bey balourdo va s'empresser de tomber, mais c'est aussi une aria d'une sensualité réelle et d'un troublant attrait. La pureté du timbre de Teresa Iervolino fait affleurer l'émotion vraie derrière les oripeaux du topos buffo, et c'est un grand moment.
Le café promis est pris dans sur une rangée de sièges de l'avion, descendue au centre de la scène : le Kaimakan, résolu à tenir la chandelle, fait semblant de ne pas entendre le signal du Bey qui doit l'inciter à partir, et l'éternuement qui en tient lieu mène à une utilisation comique de mouchoirs en papier jusqu'au quintette où Lindoro et eux se retrouvent sanglés aux sièges et munis de masques à oxygène qui leur permettent de reprendre leurs esprits embrumés sur fond d'onomatopées hilarantes.

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Haly revient alors pour son aria di sorbetto "Le femmine d'Italia", finement détaillée par Christophe Gay qui obtient là sa part de succès.
Le trio des Pappataci qui suit est absolument désopilant : le Bey, Taddeo et Lindoro exécutent des danses modernes avec un art consommé du ridicule sur l'aile d'avion en avant-scène à jardin, affublés de lunettes de soleil qui symbolisent la cécité du Bey. Leurs trémoussements chorégraphiés sont un sommet de la matinée, totalement irrésistibles de comique assumé.

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Le "Pensa alla patria" de Teresa Iervolino est encore un grand moment de chant, avant le duo bouffe des Pappataci où Sâmpetrean et Montanari rivalisent de finesse dans le ridicule, emportés dans un rythme sans faille.

Le finale s'ouvre alors avec un moment d'émotion inattendu, qui est le clou du spectacle de Hermann: Isabella réussit à apprivoiser les hommes masqués qui jusqu'alors avaient la mine de sauvages et les rend à leur identité en leur ôtant leurs masques : il s'agit d'Italiens, des membres d'équipage de l'avion et des passagers qui étaient retournés à l'état sauvage, et reviennent à l'humanité.

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Leur fuite conjointe sonne la fin du spectacle, dans un petit vacarme de réacteurs d'avion, qui couvre légèrement l'orchestre mais donne une conclusion comique à un spectacle extraordinairement enlevé.

Même ceux qui n'ont pas l'habitude de goûter aux transpositions doivent rendre les armes devant une mise en scène subtile et désopilante, qui referme la saison nancéenne avec un réel panache, grâce à une équipe de chanteurs digne des plus prestigieuses scènes.

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par Markossipovitch » 12 août 2018, 17:33

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par jerome » 13 août 2018, 13:16

Je suis à peu près d'accord sur tout mais je persiste à nuancer sur Rocha qui a, je le répète, un plus beau timbre à la base que Florez mais qui vocalise moins proprement que lui. C'est bien dans l'ensemble mais il faut bien reconnaître tout de même que Florez est techniquement beaucoup plus abouti. Et si on pousse la comparaison avec la référence absolue qu'était Rockwell Blake qui était autrement phénoménal que Florez, Rocha n'est pas du tout au même niveau. Dans le contexte rossinien actuel, c'est plutôt bien mais au regard de l'histoire interprétative du "ténor rossinien" ces 40 dernières années, ce n'est que pas mal!
Ceci dit, pour rester exclusivement dans le cadre de l'Opéra National de Lorraine à Nancy, Rocha est à mon sens très supérieur à Yijie Shi qui était le Lindoro de la distribution de 2012 mais il n'arrive pas à la cheville de celui, extraordinaire, de William Matteuzzi en 1990 qui avait déclenché au rideau final de toute la salle une ovation comme j'en ai rarement entendu à Nancy, éclipsant presque une distribution pourtant prestigieuse!
Et pour revenir à la production 2012/2018 je termine en précisant que Rocha n'est pas le seul à supplanter son prédécesseur! C'est tout le cast 2018 qui est d'une eau très supérieure à celui de 2012, le rôle d'Isabella compris ...

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par Markossipovitch » 13 août 2018, 15:50

Merci Jérôme pour ces précisions. Je n'en attendais pas moins de toi. Quelle chance d'avoir entendu Matteuzzi en 1990!

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par Markossipovitch » 13 août 2018, 15:51

Aucun autre ODBien n'a't-il vu cette série?

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par jerome » 13 août 2018, 18:26

Markossipovitch a écrit :
13 août 2018, 15:50
Quelle chance d'avoir entendu Matteuzzi en 1990!
Ah il était phénoménal! Dès qu'il a attaqué son air, la salle a compris qu'il se passait quelque chose d'extraordinaire! Un legato d'une perfection totale, un art de la demi teinte et de la voix mixte, une vocalisation spectaculaire et un suraigu péremptoire, le tout associé à une réelle présence scénique et un charme incontestable. A la fin de l'air mes voisins se sont penchés vers moi et m'ont chuchoté "mais il est extraordinaire ce garçon!" et quand la cabalette s'est achevée sur un retentissant contre-ré, délire dans la salle! Le ton était donné pour toute la représentation (que bien évidemment j'ai enregistrée ...)!

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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par JdeB » 14 août 2018, 08:33

Moi aussi j'ai eu l'occasion d'entendre Matteuzzi dans les années 1990 et, j'ai du jouer de malchance, mais je n'en garde pas vraiment ce souvenir ébloui malgré son aisance dans le suraigu, mais à l'époque j'avais le bonheur d'applaudir régulièrement S. Fisichella et R. Blake, donc il faisait très demie-portion à côté, le timbre n'étant pas vraiment beau non plus à mes oreilles...

Par contre, tout à fait d'accord avec toi, Jérôme, sur Rocha.

Ce serait vraiment super que tu rédiges un dossier sur les riches heures de l'Opéra de Nancy !
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Rossini - L'Italiana in Algeri- Grazioli / Hermann-Nancy- 06/ 2018

Message par jerome » 14 août 2018, 09:47

JdeB a écrit :
14 août 2018, 08:33
Ce serait vraiment super que tu rédiges un dossier sur les riches heures de l'Opéra de Nancy !
En mode "inventaire" (le vocable n'est pas très heureux je le concède) ou en mode vécu personnel ? :wink:

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