Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
La Traviata
Opéra en trois actes de Giuseppe Verdi
Livret de Francesco Maria Piave
d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils
Direction Samuel Jean
Direction du Chœur Aurore Marchand
Études musicales Hélène Blanic
Mise en scène Stefano Mazzonis di Pralafera
Réalisation Gianni Santucci
Décors Edoardo Sanchi
Costumes Kaat Tilley
Lumières Franco Marri
Violetta Valéry Maria Teresa Leva
Flora Bervoix Sophie Pondjiclis
Annina Aline Martin
Alfredo Germont Davide Giusti
Giorgio Germont Ernesto Petti
Gastone de Letorieres Eric Vignau
Il Barone Douphol Jean-Marie Delpas
Il Marchese d’Obigny Ugo Rabec
Il Dottore Grenvil Georgios Iatrou
Giuseppe Olivier Trommenschlager
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra Grand Avignon
Production de l’Opéra Royal de Wallonie
Vendredi 8 juin 2018 à 20h30
Dimanche 10 juin 2018 à 14h30
Opéra Confluence
Opéra en trois actes de Giuseppe Verdi
Livret de Francesco Maria Piave
d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils
Direction Samuel Jean
Direction du Chœur Aurore Marchand
Études musicales Hélène Blanic
Mise en scène Stefano Mazzonis di Pralafera
Réalisation Gianni Santucci
Décors Edoardo Sanchi
Costumes Kaat Tilley
Lumières Franco Marri
Violetta Valéry Maria Teresa Leva
Flora Bervoix Sophie Pondjiclis
Annina Aline Martin
Alfredo Germont Davide Giusti
Giorgio Germont Ernesto Petti
Gastone de Letorieres Eric Vignau
Il Barone Douphol Jean-Marie Delpas
Il Marchese d’Obigny Ugo Rabec
Il Dottore Grenvil Georgios Iatrou
Giuseppe Olivier Trommenschlager
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra Grand Avignon
Production de l’Opéra Royal de Wallonie
Vendredi 8 juin 2018 à 20h30
Dimanche 10 juin 2018 à 14h30
Opéra Confluence
la mélodie est immorale
Nietzsche
Nietzsche
Re: Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
Représentation du vendredi 8 juin 2018 à l’Opéra Confluence
L’Opéra Grand Avignon étant en travaux, cette Traviata a été délocalisée à l’Opéra Confluence, salle provisoire (en bois, dotée d’un très bon son) sise près de la gare Avignon TGV, et donc à 6 km du centre. Depuis le début des travaux, qui doivent durer jusque fin 2019, l’opéra d’Avignon a perdu la moitié de ses spectateurs, et seules deux représentations ont été organisées, au lieu des 5 ou 6 habituelles pour un opéra aussi célèbre.
Quoi qu’il en soit, la salle Confluence était comble, pour cette reprise de la production de l’Opéra Royal de Wallonie, qui date de 2008, et qui a été rejouée à Liège en mai 2016. A cette occasion, un compte-rendu a été rédigé par Mowglie pour ODB :
http://www.odb-opera.com/viewtopic.php? ... Li%C3%A8ge
La mise en scène de Stephano Mazzonis di Pralafera a bien entendu gardé ses qualités (belles couleurs, éclairages) et ses défauts (un certain statisme dans la direction d’acteurs, peu d’originalité dans les décors, beaucoup de camélias, mais l’idée des trois lits est bien trouvée, un très grand pour l’orgie initiale, un moyen pour l’intimité, un petit pour la maladie), même si l’assistant metteur en scène, Gianni Santucci, a opéré quelques modifications et adaptations, notamment les costumes.
L’héroïne du jour est Maria Teresa Leva, une belle voix claire et sonore, qui a délivré de jolies notes piquées, mais aussi demi-teintes et diminuendi d’excellente qualité. Plus à l’aise dans le lyrique que dans le bel canto, elle a surtout impressionné l’auditoire au cours des actes II et III. Superbe Addio del passato. Il est dommage qu’elle abuse des forte, qui ne sont pas très gracieux. Très belle incarnation : la gaieté, le doute, l’abattement...
Davide Giusti, que nous avons déjà vu dans Gianni Schicchi à Montpellier, s’est avéré décevant : une voix agréable et veloutée, mais le chanteur semblait peu concerné, peu amoureux, réussissant mieux la désolation dans le final.
Ernesto Petti incarne un Giorgio Germont autoritaire, avec une voix grave de baryton-basse, bien projetée, et dotée d’un timbre superbe.
Samuel Jean, à la tête de l’orchestre Régional Avignon-Provence, attentif aux chanteurs, a délivré une belle prestation, vive et dynamique, sans lourdeurs, soulignant l’action avec sensibilité.
L’Opéra Grand Avignon étant en travaux, cette Traviata a été délocalisée à l’Opéra Confluence, salle provisoire (en bois, dotée d’un très bon son) sise près de la gare Avignon TGV, et donc à 6 km du centre. Depuis le début des travaux, qui doivent durer jusque fin 2019, l’opéra d’Avignon a perdu la moitié de ses spectateurs, et seules deux représentations ont été organisées, au lieu des 5 ou 6 habituelles pour un opéra aussi célèbre.
Quoi qu’il en soit, la salle Confluence était comble, pour cette reprise de la production de l’Opéra Royal de Wallonie, qui date de 2008, et qui a été rejouée à Liège en mai 2016. A cette occasion, un compte-rendu a été rédigé par Mowglie pour ODB :
http://www.odb-opera.com/viewtopic.php? ... Li%C3%A8ge
La mise en scène de Stephano Mazzonis di Pralafera a bien entendu gardé ses qualités (belles couleurs, éclairages) et ses défauts (un certain statisme dans la direction d’acteurs, peu d’originalité dans les décors, beaucoup de camélias, mais l’idée des trois lits est bien trouvée, un très grand pour l’orgie initiale, un moyen pour l’intimité, un petit pour la maladie), même si l’assistant metteur en scène, Gianni Santucci, a opéré quelques modifications et adaptations, notamment les costumes.
L’héroïne du jour est Maria Teresa Leva, une belle voix claire et sonore, qui a délivré de jolies notes piquées, mais aussi demi-teintes et diminuendi d’excellente qualité. Plus à l’aise dans le lyrique que dans le bel canto, elle a surtout impressionné l’auditoire au cours des actes II et III. Superbe Addio del passato. Il est dommage qu’elle abuse des forte, qui ne sont pas très gracieux. Très belle incarnation : la gaieté, le doute, l’abattement...
Davide Giusti, que nous avons déjà vu dans Gianni Schicchi à Montpellier, s’est avéré décevant : une voix agréable et veloutée, mais le chanteur semblait peu concerné, peu amoureux, réussissant mieux la désolation dans le final.
Ernesto Petti incarne un Giorgio Germont autoritaire, avec une voix grave de baryton-basse, bien projetée, et dotée d’un timbre superbe.
Samuel Jean, à la tête de l’orchestre Régional Avignon-Provence, attentif aux chanteurs, a délivré une belle prestation, vive et dynamique, sans lourdeurs, soulignant l’action avec sensibilité.
la mélodie est immorale
Nietzsche
Nietzsche
Re: Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
Depuis 30 ans, aucune production n'a été donnée plus de 3 fois d'affilée à Avignon
D'où tiens-tu l'information selon laquelle, la moitié des spectateurs a été perdue ?
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
Je répète ce que m'a dit le directeur de l'orchestre, Philippe Grison. Après...
la mélodie est immorale
Nietzsche
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Re: Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
Etant donnée la moyenne d'age du public avignonnais (faisant concurrence à Marseille), je pense qu'ils sont avec Mireille et Vincent
Re: Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
il est évident qu'à ce rythme là, dans 15 ans ou même avant, il faudra fermer boutique...
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
Je n'ai pas trouvé la moyenne d'âge si élevée (un petit gars de huit ans, à côté de moi, faisait sérieusement baisser la moyenne ) mais seulement deux représentations pour la traviata...
la mélodie est immorale
Nietzsche
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Re: Verdi - La Traviata - Jean / Mazzonis di Pralafera - Avignon - 06/2018
Pour Philippe Grison, l'éloignement (!) est en cause, il pense que les spectateurs reviendront quand les travaux seront terminés.
la mélodie est immorale
Nietzsche
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