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par Hiero von Stierkopf » 26 mai 2018, 11:57
L'emportement de Bernard il y a quelques jours m'a semblé hors de propos.
Je le pense suffisamment lucide sur la question pour ne pas imaginer ne serait-ce qu'une seconde que des lyricomanes puissent avoir des érections et sortir leur zigounette en salle pendant Casta Diva ou la Pira. Sans déconner.
Ni d'ailleurs de se rendre en salle avec pour motivation de voir des nichons, des schneckes ou des bites. Il y a peut-être des fanatiques de Py qui se rendent au théâtre prioritairement pour adorer la Sainte Bite, mais ça me semble relativement marginal au sein du spectatorat sincèrement lyricomane.
La seule bite qui présente un intérêt à mes yeux, c'est la mienne. Fin du HS.
Pour revenir à Anna Pirozzi, je l'ai trouvée à l'aise dans à peu près tous les registres. Et donc agréablement surpris, bien qu'y étant allé avec un a priori très positif au départ, l'ayant déjà vue chanter quelques rôles.
Autorité de la grande prêtresse, incarnation de la mère, blessure, fragilité et doutes. Ses aigus et superbes pianissimi résonnent encore dans mes oreilles. J'ai également été surpris par son agilité que je voyais plus relative. Les duos avec Adalgisa étaient vraiment très touchants.
Je n'ai pas ressenti la fatigue dont tu parlais sur la durée.
Comme évoqué plus haut, il m'a manqué l'émotion au sens yonchevesque du terme dans le final.
J'ai très envie de la revoir chanter le rôle.
J'ai beaucoup aimé le Pollione de Kunde, sa cavatine et sa cabalette d'entrée m'ont rapidement mis dans le bain.
Quelle classe !
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !