Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
@sopranolove et formalhaut : Lisez le CR de Bernard page 2 de ce fil, visiblement A.T.S. aurait mieux fait de rester dans sa retraite paisible...
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Oui et ce qu'en dit Bernard a aussi été noté par la presse en général pour la Première....
(genre : ce n'est pas parce que c'est un rôle de femme âgée qu'il faut lui donner une interprète ayant dépassé l'âge de chanter...)
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Deux "Chénier" hier 15 mars, au Liceu
Dans le petit concours audio à l'"aveugle" organisé par notre ami Catalan concernant l' improvviso, José Carreras était arrivé en tête, suivi par Placido Domingo et Jonas Kaufmann.
https://infernemland.blog/2018/03/12/el ... -carreras/
Dans le petit concours audio à l'"aveugle" organisé par notre ami Catalan concernant l' improvviso, José Carreras était arrivé en tête, suivi par Placido Domingo et Jonas Kaufmann.
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Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Non A.T.S continue sa carrière avec de petits rôles ; Vue en 2015 dans la Fiancée du Tsar au coté de Peretyatko ,Rachvelishvili... (Berlin)
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
El Pais au bord de l'extase non contrôlée
(Soirée du 15 mars)
Le couple a provoqué un séisme dans le Liceu, digne des anciennes grandes soirées historiques.
La seule vérité est la passion
Jonas Kaufmann et Radvanovsky dans une interprétation mémorable de "Andrea Chénier"
https://elpais.com/cultura/2018/03/16/r ... rsoc=FB_CC
(Soirée du 15 mars)
Le couple a provoqué un séisme dans le Liceu, digne des anciennes grandes soirées historiques.
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Ce qui serait bien sur ODB c'est surtout d'attendre d'eventuels autres retours vécus d'odbiens ,pour la presse Google est "notre ami".
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Personne pour râler parce que c'est en espagnol ?HELENE ADAM a écrit : ↑16 mars 2018, 16:17El Pais au bord de l'extase non contrôlée
(Soirée du 15 mars)
Le couple a provoqué un séisme dans le Liceu, digne des anciennes grandes soirées historiques.
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Jonas Kaufmann et Radvanovsky dans une interprétation mémorable de "Andrea Chénier"
https://elpais.com/cultura/2018/03/16/r ... rsoc=FB_CC
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Attend, ça va venir....PlacidoCarrerotti a écrit : ↑16 mars 2018, 17:39Personne pour râler parce que c'est en espagnol ?HELENE ADAM a écrit : ↑16 mars 2018, 16:17El Pais au bord de l'extase non contrôlée
(Soirée du 15 mars)
Le couple a provoqué un séisme dans le Liceu, digne des anciennes grandes soirées historiques.
La seule vérité est la passion
Jonas Kaufmann et Radvanovsky dans une interprétation mémorable de "Andrea Chénier"
https://elpais.com/cultura/2018/03/16/r ... rsoc=FB_CC
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Est ce nécessaire ?HELENE ADAM a écrit : ↑16 mars 2018, 17:41Attend, ça va venir....PlacidoCarrerotti a écrit : ↑16 mars 2018, 17:39Personne pour râler parce que c'est en espagnol ?HELENE ADAM a écrit : ↑16 mars 2018, 16:17El Pais au bord de l'extase non contrôlée
(Soirée du 15 mars)
Le couple a provoqué un séisme dans le Liceu, digne des anciennes grandes soirées historiques.
La seule vérité est la passion
Jonas Kaufmann et Radvanovsky dans une interprétation mémorable de "Andrea Chénier"
https://elpais.com/cultura/2018/03/16/r ... rsoc=FB_CC
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Giordano-Andrea Chénier-Steinberg/McVicar-Barcelone-03/2018
Dernière soirée avec le couple J.K S.R.
Représentation frustrante pour 2 raisons:
1)la mise en scène déja vue à londres de McVicar est décevante (j 'en avais parlé à l'époque ici mème) surtout aprés la sulfureuse salomé;elle est illustrative ,purement visuelle bien proprette,c' est une révolution d'opérette avec une direction d'acteurs minimale .
2)la direction de pinchas Steinberg est plate,atone sans passion,décorative comme une musique de film...
Au premier acte on commence à s'endormir(comme souvent Placido) puis soudain un miracle: JK. attaque son premier air,et alors là,on reste scotché sur le siège (d'autant que d'habitude ce cher homme a besoin de temps pour monter en pression) et ce sont un succession d'aigus puissants à pleine poitrine,de mezzovocce,de pianissimi impalpables qui arrache au public un immense clameur de plusieurs minutes;on se dit qu'il va se passer quelque chose et on se rendort au cours du ballet de la fin de l'acte,c'est pour dire...
au 2eme acte v'la qu'arrive le duo d'amour,on se dit y tiendra pas face à Rdava:erreur même topo le duo est sublime,parfaite adéquation des voix,légato magnifique,alchimie de la conjonction des deux timbres sans jamais se couvrir l'un l'autre ,aigues puissants bien timbrés à l'unisson , et surtout,cerise sur le gâteau,enfin un magnifique crescendo de J.K. sur ora suave,renouant ainsi avec brio avec sa marque de fabrique;une immense ovation salue encore ce deuxieme acte.
au 3eme acte le remplaçant d'Alvarès souffrant n'est autre que Michael Chioldi(qui assure l'autre distribution),il m'a agréablement surpris car je ne connaissais pas, faisant preuve d'un grand engagement dramatique avec un beau timbre.puis vient le moment tant attendu de la "mamma morta" absolument sublime comme l'a dit Bernard,on reste sidéré par l'intensité vocale et harmonique de Sandra et surtout sans maniérisme,naturel,une merveille avec une ovation phémoménale comme rarement je n'avais entendu,et curieusement au bout de quelques minutes de délire dans la salle ,apparition de "hou-hou" mélés à des bis- bis ,grand moment de flottement et d'hésitation entre elle et le chef mais finalement pas de bis..
Enfin un 4ème acte hallucinant débutant par un air à tomber de Jk tout en douceur et en mélancolie mais à pleine voix et culminant par un duo final époustouflant alternants des 2 cotés des aigus puissants et des pianissimis impalpables culminant par un si(je crois) inoui...
j'avais rarement entendu J.Kaufmann dans une si grande forme vocale quand à Sandra Radvanosky elle a été prodigieuse.
Une quinzaine de minutes de délire et de standing ovation dans la salle ,du jamais vu depuis longtemps au liceu,et une représentation qui marquera les esprits.
Représentation frustrante pour 2 raisons:
1)la mise en scène déja vue à londres de McVicar est décevante (j 'en avais parlé à l'époque ici mème) surtout aprés la sulfureuse salomé;elle est illustrative ,purement visuelle bien proprette,c' est une révolution d'opérette avec une direction d'acteurs minimale .
2)la direction de pinchas Steinberg est plate,atone sans passion,décorative comme une musique de film...
Au premier acte on commence à s'endormir(comme souvent Placido) puis soudain un miracle: JK. attaque son premier air,et alors là,on reste scotché sur le siège (d'autant que d'habitude ce cher homme a besoin de temps pour monter en pression) et ce sont un succession d'aigus puissants à pleine poitrine,de mezzovocce,de pianissimi impalpables qui arrache au public un immense clameur de plusieurs minutes;on se dit qu'il va se passer quelque chose et on se rendort au cours du ballet de la fin de l'acte,c'est pour dire...
au 2eme acte v'la qu'arrive le duo d'amour,on se dit y tiendra pas face à Rdava:erreur même topo le duo est sublime,parfaite adéquation des voix,légato magnifique,alchimie de la conjonction des deux timbres sans jamais se couvrir l'un l'autre ,aigues puissants bien timbrés à l'unisson , et surtout,cerise sur le gâteau,enfin un magnifique crescendo de J.K. sur ora suave,renouant ainsi avec brio avec sa marque de fabrique;une immense ovation salue encore ce deuxieme acte.
au 3eme acte le remplaçant d'Alvarès souffrant n'est autre que Michael Chioldi(qui assure l'autre distribution),il m'a agréablement surpris car je ne connaissais pas, faisant preuve d'un grand engagement dramatique avec un beau timbre.puis vient le moment tant attendu de la "mamma morta" absolument sublime comme l'a dit Bernard,on reste sidéré par l'intensité vocale et harmonique de Sandra et surtout sans maniérisme,naturel,une merveille avec une ovation phémoménale comme rarement je n'avais entendu,et curieusement au bout de quelques minutes de délire dans la salle ,apparition de "hou-hou" mélés à des bis- bis ,grand moment de flottement et d'hésitation entre elle et le chef mais finalement pas de bis..
Enfin un 4ème acte hallucinant débutant par un air à tomber de Jk tout en douceur et en mélancolie mais à pleine voix et culminant par un duo final époustouflant alternants des 2 cotés des aigus puissants et des pianissimis impalpables culminant par un si(je crois) inoui...
j'avais rarement entendu J.Kaufmann dans une si grande forme vocale quand à Sandra Radvanosky elle a été prodigieuse.
Une quinzaine de minutes de délire et de standing ovation dans la salle ,du jamais vu depuis longtemps au liceu,et une représentation qui marquera les esprits.