Birds on a wire - R. Standley/Dom la Nena - 04/02/2018 Lyon

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perrine
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Birds on a wire - R. Standley/Dom la Nena - 04/02/2018 Lyon

Message par perrine » 12 févr. 2018, 22:23

Birds on a wire
(nouveau programme)

Rosemary Standley voix
Dom la Nena violoncelle et voix


Dimanche 4 février 2018, Chapelle de la Trinité


C’est la troisième venue pour Rosemary Standley à la chapelle de la Trinité, et la deuxième avec la violoncelliste / chanteuse Dom La Nena. Fortes d’une première collaboration à succès en 2012, les deux artistes repartent pour un nouveau programme de « birds on a wire » dont l’album doit être enregistré sous peu.

Cette soirée est un véritable double coup de cœur. D’une part, c’est avec joie que l’on retrouve Rosemay Standley. Son timbre si particulier, si éthéré, si vaporeux sied parfaitement aux balades, voire aux poèmes, de Bob Dylan (I shall be released) ou encore des Pink Floyd (Wish You Were Here). Les chansons et les adaptations sont multiculturelles : de l’anglais, bien sûr, mais aussi, entre autres, de l’espagnol, du français (Brel, Fauré), de l’italien (Gino Paoli), du brésilien (Chico Buarque). Les thèmes abordés sont aussi variés, tels ceux que les romantiques et mélancoliques ne renieraient pas, ou que les nostalgiques des années 60 italiennes fredonnent encore. A chaque chanson, un nouvel univers est proposé. Elle est épaulée pour cela par Dom La Nena qui à partir de son violoncelle et d’une pédale loop créée une véritable orchestration et la seconde vocalement sur certains morceaux. Les choix des harmonisations est à chaque fois pertinent et les timbres des deux femmes s’entremêlent avec justesse. On sent entre les deux artistes un profond plaisir de se retrouver et de rester authentiques.

On peut se demander quelle a été l’idée de programmer ce duo dans la chapelle alors que les habitués du lieu ont surtout tendance à y entendre des Stabat Mater, des Requiem, des Messes, du Jaroussky et autres Cencic, Spinosi, Daucé, Dubor, etc : les deux artistes à la solide formation classique représentent tout ce qui contribue à ouvrir son regard sur la culture de l’autre, à construire un programme autour de textes, de standards de la pop pour les ramener à un univers intimiste. C’est finalement le même exercice que pour les récitals où l’interprète doit faire adhérer son projet au public !

Perrine
Le problème quand on trouve une solution, c\'est qu\'on perd une question.

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