Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
moi j'ai été quand même trés gêné par la similitude de timbre d'alfredo et de germont à tel point qu'en fermant les yeux, j'étais incapable de distinguer les deux chanteurs.Castronovo a un timbre beaucoup trop sombre pour un alfredo et Domingo garde toujours son timbre de ténor.
Ily a quelques années je m'étais fait incendié ici méme car j'avais admiré la prestation de Domingo dans Nabucco à Covent Garden,je vois que ça bien changé...
Rebeka était trés bien mais précautionneuse au début(on a cru qu'elle aller faire le contre mi à la fin du premier acte car elle a arrêté de chanter ,mais non... le reste était superbe,on pourrait juste un peu regretter l'absence d'aigus"expressifs" tenus.
La reprise au début de Domingo aprés l'accident serait du ,d'aprés les musiciens de l'orchestre ,à un"raccord" pour l’enregistrement.
La direction d'orchestre type" stop and go " était vraiment pénible( c est aussi l'avis des musiciens avec qui j'ai discuté dans le métro.
Ily a quelques années je m'étais fait incendié ici méme car j'avais admiré la prestation de Domingo dans Nabucco à Covent Garden,je vois que ça bien changé...
Rebeka était trés bien mais précautionneuse au début(on a cru qu'elle aller faire le contre mi à la fin du premier acte car elle a arrêté de chanter ,mais non... le reste était superbe,on pourrait juste un peu regretter l'absence d'aigus"expressifs" tenus.
La reprise au début de Domingo aprés l'accident serait du ,d'aprés les musiciens de l'orchestre ,à un"raccord" pour l’enregistrement.
La direction d'orchestre type" stop and go " était vraiment pénible( c est aussi l'avis des musiciens avec qui j'ai discuté dans le métro.
Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
tout à fait d’accord, mais la similitude des timbres de Castronovo et de Domingo ne m'a pas gêné... puisqu'ils sont ici père et filsenrico75 a écrit : ↑22 févr. 2018, 07:48moi j'ai été quand même trés gêné par la similitude de timbre d'alfredo et de germont à tel point qu'en fermant les yeux, j'étais incapable de distinguer les deux chanteurs.Castronovo a un timbre beaucoup trop sombre pour un alfredo et Domingo garde toujours son timbre de ténor.
Ily a quelques années je m'étais fait incendié ici méme car j'avais admiré la prestation de Domingo dans Nabucco à Covent Garden,je vois que ça bien changé...
Rebeka était trés bien mais précautionneuse au début(on a cru qu'elle aller faire le contre mi à la fin du premier acte car elle a arrêté de chanter ,mais non... le reste était superbe,on pourrait juste un peu regretter l'absence d'aigus"expressifs" tenus.
La reprise au début de Domingo aprés l'accident serait du ,d'aprés les musiciens de l'orchestre ,à un"raccord" pour l’enregistrement.
La direction d'orchestre type" stop and go " était vraiment pénible( c est aussi l'avis des musiciens avec qui j'ai discuté dans le métro.
Je ne crois pas trop à l'histoire du raccord...
Après un premier acte anodin, une Traviata de haute intensité ! Rebeka belle, classe et bouleversante, Castronovo nuancé et ardent, Domingo incroyable après avoir perdu furtivement sa voix pendant son grand air...Quelle soirée !
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
MariaStuarda a écrit : ↑22 févr. 2018, 00:11Je ne suis pas surpris plus que çaPlacidoCarrerotti a écrit : ↑22 févr. 2018, 00:09Et que pour lui.Bernard C a écrit : ↑21 févr. 2018, 22:02Domingo à la fin de son aria s’étrangle. Silence de MORT dans la salle, le chef fait tout arrêter. Domingo demande entre deux hoquets de reprendre le dernier couplet. Il reprend avec toutes les forces qui lui restent et me fait pleurer comme une fontaine. Longue ovation. Certains debout. Une émotion immense que seul un immense talent peut susciter. Comme un crépuscule. La soirée valait pour lui.
M.
J'ai trouvé tout le reste bien morne, besogneux le plus souvent. Une Traviata sans supplément d'âme.
Je suis marri pour toi (et heureux pour moi)
Je comprends ta souffrance quand tu lis des trucs de ce genre, mais ce n'est pas la peine de faire pareil :
- Elle était comment Gruberova ?
- D'après Paul, géniale, mais...
- Mais c'est Paul ! Ah Ah Ah !
- Ah Ah Ah.
- Le mi était juste "vers la fin" !
- Ah Ah Ah. Je ne suis pas surpris plus que ça !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
C'est tout à fait celà !
Heureux de voir que tu partages mon enthousiasme pour cette soirée qui restera, en ce qui me concerne, dans mon panthéon personnel ...
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Eh oui, c'est Paul.PlacidoCarrerotti a écrit : ↑22 févr. 2018, 09:15Je comprends ta souffrance quand tu lis des trucs de ce genre, mais ce n'est pas la peine de faire pareil :
- Elle était comment Gruberova ?
- D'après Paul, géniale, mais...
- Mais c'est Paul ! Ah Ah Ah !
- Ah Ah Ah.
- Le mi était juste "vers la fin" !
- Ah Ah Ah.
Tu devrais être habitué à ses enthousiasmes depuis le temps.
(Si tu lis ma critique de dimanche, tu verras qu'on ne peut pas dire que j'ai trouvé Grubie géniale ce soir là ...)
Et franchement, plutôt que de préparer des manifestations avec banderoles (pas les mêmes que pour Grubie) contre Netrebko quand elle reviendra (LOL) et scruter les posts de la Diva sur Instagram, je préfere me concentrer sur ce qui nous a été donné sur scène en échange
Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
+1
On ne peut mieux résumer ce que nous avons vu et entendu hier soir
"Est modus in rebus", Horace
"La vérité luit de sa propre lumière;& on n'éclaire pas les esprits avec la flamme des bûchers." Marmontel, Bélisaire,
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
le bonheur dans la salle était perceptible. Il y a des soirées comme ça...MariaStuarda a écrit : ↑22 févr. 2018, 09:15C'est tout à fait celà !
Heureux de voir que tu partages mon enthousiasme pour cette soirée qui restera, en ce qui me concerne, dans mon panthéon personnel ...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Dio m'esaudi'!
j’ai essayé de vendre la place pour la soirée de hier et grâce à odb (certains disaient que c'était une des dernières fois que l'on allait voir Domingo sur scène). Je n'étais pas déçu! Rebeka a démarré tellement légère que je me suis dit qu'on aurait une soirée moyenne (je l'ai vu dans la traviata du 5/2).
Castronovo il a une belle diction italienne, moi j'apprécie mais des voyelles très ouvertes parfois... je le trouve en complexe mieux que Lahaj qui avait à mon sens raté son début de deuxième acte.
quoi dire de plus de Dominigo? C'est comme au JO! c'est comme Fourcade, on arrête de respirer, on attend, il y arrivera à exaucer nos désirs d’entendre une bel "Di Provenza"? eh beh oui. Un grand artiste, un grand homme. IL remplit la scène comme au final de l'acte II. Quel plaisir
j’ai essayé de vendre la place pour la soirée de hier et grâce à odb (certains disaient que c'était une des dernières fois que l'on allait voir Domingo sur scène). Je n'étais pas déçu! Rebeka a démarré tellement légère que je me suis dit qu'on aurait une soirée moyenne (je l'ai vu dans la traviata du 5/2).
Castronovo il a une belle diction italienne, moi j'apprécie mais des voyelles très ouvertes parfois... je le trouve en complexe mieux que Lahaj qui avait à mon sens raté son début de deuxième acte.
quoi dire de plus de Dominigo? C'est comme au JO! c'est comme Fourcade, on arrête de respirer, on attend, il y arrivera à exaucer nos désirs d’entendre une bel "Di Provenza"? eh beh oui. Un grand artiste, un grand homme. IL remplit la scène comme au final de l'acte II. Quel plaisir
Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
La déception passée de ne pas pouvoir écouter Anna Netrebko je souhaitais quand même profiter de cette soirée en espérant une bonne surprise. Malheureusement, dès l’ouverture j’ai compris que le chef d’orchestre ne serait pas l’homme de la situation. Probablement sous «Tranxène» ou «Xanax» il nous offre une direction molle, absente «d’italianità», sans reliefs, avec des tempi beaucoup trop lents et des décalages incompréhensibles entre les chanteurs et l’orchestre. Les solistes très moyens n’ont rien arrangé. Marina Rebeka même si le timbre est vraiment superbe et la projection assurée, lance ses aigus en force sans modulations ni couleurs. Les piani sont écourtés et des vocalises savonnées (Sempre libera). En outre, l’hésitation à chanter le contre-mi bémol est surprenante d’autant plus qu’après un silence marqué elle abandonne. Pour donner de l’émotion il aurait fallu qu’elle s’approprie le personnage et malheureusement je l’ai trouvé très extérieure. Ainsi, dans la scène de la lettre, elle ne suggère pas, d’un point de vue vocal, l’évolution des sentiments de Violetta qui progressivement se rend compte que son amour est perdu. Dans le «Addio del passato» beaucoup trop scolaire le chant manque de raffinement, d’ailleurs le public ne réagit pas à la fin de l’aria. Cela se retrouve dans le final qui pour moi est raté. Castronovo que je n’ai pas entendu depuis longtemps est très décevant avec une ligne de chant particulièrement instable. La seule émotion qui a sauvé ma soirée et qui m’a sorti de l’ennui est le profond respect et l’inquiétude attristée du public vis-à-vis du Monstre Sacré qui était en grande difficulté.