Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Placido qui perd sa voix... l'orchestre qui s'arrête...la salle qui retient son souffle, il retrouve sa voix et termine en apothéose OMG...l'opéra c'est cela
Intense émotion.
Soirée inoubliable. Merci à tous les artistes....
Intense émotion.
Soirée inoubliable. Merci à tous les artistes....
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Quelle soirée !
Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Domingo à la fin de son aria s’étrangle. Silence de MORT dans la salle, le chef fait tout arrêter. Domingo demande entre deux hoquets de reprendre le dernier couplet. Il reprend avec toutes les forces qui lui restent et me fait pleurer comme une fontaine. Longue ovation. Certains debout. Une émotion immense que seul un immense talent peut susciter. Comme un crépuscule. La soirée valait pour lui.
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Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
[Humour incompris.]
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Incroyable!Bernard C a écrit : ↑21 févr. 2018, 22:02Domingo à la fin de son aria s’étrangle. Silence de MORT dans la salle, le chef fait tout arrêter. Domingo demande entre deux hoquets de reprendre le dernier couplet. Il reprend avec toutes les forces qui lui restent et me fait pleurer comme une fontaine. Longue ovation. Certains debout. Une émotion immense que seul un immense talent peut susciter. Comme un crépuscule. La soirée valait pour lui.
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Mais excuse moi Bernard pas que pour lui et je n’ai pas regretté Anna une minute ce soir.
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Anna ? Quelle Anna ?MariaStuarda a écrit : ↑21 févr. 2018, 23:04Incroyable!Bernard C a écrit : ↑21 févr. 2018, 22:02Domingo à la fin de son aria s’étrangle. Silence de MORT dans la salle, le chef fait tout arrêter. Domingo demande entre deux hoquets de reprendre le dernier couplet. Il reprend avec toutes les forces qui lui restent et me fait pleurer comme une fontaine. Longue ovation. Certains debout. Une émotion immense que seul un immense talent peut susciter. Comme un crépuscule. La soirée valait pour lui.
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Mais excuse moi Bernard pas que pour lui et je n’ai pas regretté Anna une minute ce soir.
'hahaha Marina....
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Et que pour lui.Bernard C a écrit : ↑21 févr. 2018, 22:02Domingo à la fin de son aria s’étrangle. Silence de MORT dans la salle, le chef fait tout arrêter. Domingo demande entre deux hoquets de reprendre le dernier couplet. Il reprend avec toutes les forces qui lui restent et me fait pleurer comme une fontaine. Longue ovation. Certains debout. Une émotion immense que seul un immense talent peut susciter. Comme un crépuscule. La soirée valait pour lui.
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J'ai trouvé tout le reste bien morne, besogneux le plus souvent. Une Traviata sans supplément d'âme.
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Je ne suis pas surpris plus que çaPlacidoCarrerotti a écrit : ↑22 févr. 2018, 00:09Et que pour lui.Bernard C a écrit : ↑21 févr. 2018, 22:02Domingo à la fin de son aria s’étrangle. Silence de MORT dans la salle, le chef fait tout arrêter. Domingo demande entre deux hoquets de reprendre le dernier couplet. Il reprend avec toutes les forces qui lui restent et me fait pleurer comme une fontaine. Longue ovation. Certains debout. Une émotion immense que seul un immense talent peut susciter. Comme un crépuscule. La soirée valait pour lui.
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Re: Verdi - La Traviata - Ettinger/Jacquot - ONP - 02/2018
Je reviendrai sur la soirée mais vite fait : le challenge n'était pas facile pour les protagonistes de la soirée suite au forfait d'Anna Netrebko, Violetta est quand même (et incontestablement) le rôle principal de l'opéra, sur lequel il repose tout entier.
C'est donc sur les épaules de Marina Rebeka que reposait une partie de la réussite de la soirée même si l'incroyable présence, le charisme et les qualités vocales et scéniques de Placido Domingo ont sans aucune doute fait basculer la soirée dans l'exceptionnel.
Je l'avais déjà dit lors de la première de cette série que j'ai vue début février dans cette salle, j'apprécie le style et le jeu de Marina Rebeka. Elle a démarré prudemment cette fois (plus que lors de la première) mais elle a tenu son rôle de A à Z, campant une Violetta très crédible dotée d'une voix assez large et qui se projette très bien (j'étais au 30ème rang) et distille pas mal d'émotions. En dehors de Yoncheva, c'est la meilleure Violetta entendue dans cette salle et cette mise en scène (Agresta, Damrau, Lungu). J'ai été nettement moins convaincue par Castronovo (bon mais je n'ai entendu aucun bon Alfredo depuis très longtemps) qui a raté son entrée notamment. Mais la dynamique de l'ensemble l'a conduit à prendre progressivement plus d'assurance et, pour finir, à trouver de très beaux accents, très touchants.
Domingo a gardé une sacrée pêche, malgré cet accident vocal qui l'a rendu encore plus émouvant et plus précieux sur la scène. Bien sûr entre le timbre assez sombre du ténor et le timbre assez clair du baryton, les duos n'étaient pas optimaux, mais cela n'avait pas d'importance finalement.
Car entendre Domingo avec autant de force et de classe, à presque 80 ans, c'est tellement incroyable que cela aurait suffit à mon bonheur.
Mais c'était bien mieux que cela...tout simplement parce que l'engagement de tous les artistes pour faire vivre (et mourir ) cette Traviata a été constant toute la soirée. A tel point que je me suis dit, que bien "jouée", cette mise en scène avait de sacrées qualités théâtrales, valorisant franchement l'opéra. A suivre...
C'est donc sur les épaules de Marina Rebeka que reposait une partie de la réussite de la soirée même si l'incroyable présence, le charisme et les qualités vocales et scéniques de Placido Domingo ont sans aucune doute fait basculer la soirée dans l'exceptionnel.
Je l'avais déjà dit lors de la première de cette série que j'ai vue début février dans cette salle, j'apprécie le style et le jeu de Marina Rebeka. Elle a démarré prudemment cette fois (plus que lors de la première) mais elle a tenu son rôle de A à Z, campant une Violetta très crédible dotée d'une voix assez large et qui se projette très bien (j'étais au 30ème rang) et distille pas mal d'émotions. En dehors de Yoncheva, c'est la meilleure Violetta entendue dans cette salle et cette mise en scène (Agresta, Damrau, Lungu). J'ai été nettement moins convaincue par Castronovo (bon mais je n'ai entendu aucun bon Alfredo depuis très longtemps) qui a raté son entrée notamment. Mais la dynamique de l'ensemble l'a conduit à prendre progressivement plus d'assurance et, pour finir, à trouver de très beaux accents, très touchants.
Domingo a gardé une sacrée pêche, malgré cet accident vocal qui l'a rendu encore plus émouvant et plus précieux sur la scène. Bien sûr entre le timbre assez sombre du ténor et le timbre assez clair du baryton, les duos n'étaient pas optimaux, mais cela n'avait pas d'importance finalement.
Car entendre Domingo avec autant de force et de classe, à presque 80 ans, c'est tellement incroyable que cela aurait suffit à mon bonheur.
Mais c'était bien mieux que cela...tout simplement parce que l'engagement de tous les artistes pour faire vivre (et mourir ) cette Traviata a été constant toute la soirée. A tel point que je me suis dit, que bien "jouée", cette mise en scène avait de sacrées qualités théâtrales, valorisant franchement l'opéra. A suivre...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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