Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par Adalbéron » 17 janv. 2018, 18:02

PlacidoCarrerotti a écrit :
17 janv. 2018, 17:56
Adalbéron a écrit :
17 janv. 2018, 17:42

Maintenant cites-moi les défauts de Netrebko :mrgreen:
Les études littéraires ne sont plus ce qu'elles étaient. Comme dirait Elisav : "Cite-moi".
Aïe. Je me faisais déjà corriger en sixième pour ça. Et je le sais mais ça ne veut pas. Le s sous toutes ses formes (impératif, pluriel), j'en ajoute ou j'en enlève, c'est pathologique.

Sinon je suis bien d'accord avec ce que tu écris sur Netrebko (mais certains de ces défauts sont venus avec le temps - et pas que le ténor de mari), mais je ne sais pas si ça compte puisque tu n'es pas un grand fan, je me trompe ? :lol:
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par HELENE ADAM » 17 janv. 2018, 18:11

Epsilon a écrit :
17 janv. 2018, 17:04
De passage ( rare) à Paris et pour une première en plus, j’ai presque été déçue: pas de bronca, pas de sifflets... Même ce pauvre Piazzola, pourtant à la ramasse, a été applaudi...
:lol:

En fait à ma droite (j'étais au parterre centre) il y a eu quelques huées à sa première apparition aux saluts (ce qui contrastait avec l'enthousiasme qui accueillait le jeune Oscar), et des sifflets venant du balcon à sa deuxième apparition. Mais on siffle rarement les chanteurs à l'opéra de Paris. Rien à voir avec les broncas réservées aux metteurs en scène.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par Loïs » 17 janv. 2018, 18:19

HELENE ADAM a écrit :
17 janv. 2018, 18:11
Mais on siffle rarement les chanteurs à l'opéra de Paris. Rien à voir avec les broncas réservées aux metteurs en scène.
Essentiellement aux premières

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par Adalbéron » 17 janv. 2018, 18:21

Ou les autres soirs où Warli décide d'aller saluer :lol:
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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par HELENE ADAM » 17 janv. 2018, 18:24

A propos de Radvanovsky, Netrebko et des fans : hier soir en écoutant Sondra Radvanovsky, je me disais que nous étions quand même assez gâtés par la génération actuelle de sopranos exceptionnelles. J'y mets Harteros, Yoncheva, Radvanovski et Netrebko, chacun peut préférer le timbre, les modulations, l'interprétation de l'une ou de l'autre, être davantage touché par l'une ou l'autre (en ce qui me concerne cela dépend un peu des rôles et je suis rarement touchée par Netrebko mais d'autres le sont), mais globalement c'est quand même du top niveau.... :D
Epsilon a écrit :
17 janv. 2018, 17:04
Cette mise en scène noire mais fonctionnelle, a au moins l’intérêt, majeur à mes yeux, de ne pas distraire de la musique et du chant: Pas d’agacement incongru, ni de questions farfelues sur le pourquoi des escargots ou de la salle d’escrime. C’est vrai que la direction d’acteurs est minimaliste mais dans cette salle immense où finalement on ne voit pas les visages ( et encore moins dans ce cas...), c’est un défaut bien bénin.
Personnellement j'ai eu un mal fou à m'intéresser aux aventures dramatiques des personnages dans cette pénombre glacée et immobile. La seule exception est la scène du bal (dernier tableau du dernier acte) où Deflo, faisant soudain preuve d'imagination, nous montre un très joli bal, très coloré (et fort bien dansé) avec dans le fond de la scène, l'orchestre qui joue. Voir le visage est secondaire (comme au théâtre) pour moi, mais les voir bouger, avoir des mouvements de peur, de stupeur, de joie, d'élan, de recul de tout ce que tu veux, c'est fondamental pour incarner un personnage et une action. Certes SR se suffit à elle-même, et Nina Minasyan n'a pas besoin de direction d'acteur pour jouer sur scène. Mais on voyait bien que les autres n'étaient pas aidés dans leurs interprétations par cette absence de jeu de scène : c'était à l'ancienne, chacun campé devant le public.
Ceci dit l'absence d'interaction évidente entre SR et Pretti est sans doute également du à une insuffisance de répétition du jeu de scène.
Cela pourrait s'améliorer ensuite... à voir.

http://passionoperaheleneadam.blogspot. ... nvier.html

Le bal (© Emilie Brouchon / OnP)

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par PlacidoCarrerotti » 17 janv. 2018, 18:57

Adalbéron a écrit :
17 janv. 2018, 18:02
PlacidoCarrerotti a écrit :
17 janv. 2018, 17:56
Adalbéron a écrit :
17 janv. 2018, 17:42

Maintenant cites-moi les défauts de Netrebko :mrgreen:
Les études littéraires ne sont plus ce qu'elles étaient. Comme dirait Elisav : "Cite-moi".
Aïe. Je me faisais déjà corriger en sixième pour ça. Et je le sais mais ça ne veut pas. Le s sous toutes ses formes (impératif, pluriel), j'en ajoute ou j'en enlève, c'est pathologique.

Sinon je suis bien d'accord avec ce que tu écris sur Netrebko (mais certains de ces défauts sont venus avec le temps - et pas que le ténor de mari), mais je ne sais pas si ça compte puisque tu n'es pas un grand fan, je me trompe ? :lol:
Damned !

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"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par Epsilon » 17 janv. 2018, 19:38

HELENE ADAM a écrit :
17 janv. 2018, 18:11
Epsilon a écrit :
17 janv. 2018, 17:04
De passage ( rare) à Paris et pour une première en plus, j’ai presque été déçue: pas de bronca, pas de sifflets... Même ce pauvre Piazzola, pourtant à la ramasse, a été applaudi...
:lol:

En fait à ma droite (j'étais au parterre centre) il y a eu quelques huées à sa première apparition aux saluts (ce qui contrastait avec l'enthousiasme qui accueillait le jeune Oscar), et des sifflets venant du balcon à sa deuxième apparition. Mais on siffle rarement les chanteurs à l'opéra de Paris. Rien à voir avec les broncas réservées aux metteurs en scène.
Bien entendu, on ne devrait pas siffler les chanteurs, ni à Paris, ni ailleurs. Mais de là à applaudir ce genre de prestation...

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par muriel » 17 janv. 2018, 20:30

PlacidoCarrerotti a écrit :
17 janv. 2018, 17:56
Adalbéron a écrit :
17 janv. 2018, 17:42

Maintenant cites-moi les défauts de Netrebko :mrgreen:
Les études littéraires ne sont plus ce qu'elles étaient. Comme dirait Elisav : "Cite-moi".

Sinon, je peux jouer ?
  • Elle ne chante pas très juste.
  • Elle ne compose jamais un personnage : c'est du chant brut qui séduit par ses côtés primaires (tout l'inverse d'une Scotto aux moyens parfois discutables par rapport aux rôles abordés, mais qui était une diseuse hors pair et offrait des interprétations scéniques incroyables).
  • Elle est paresseuse et ne se donne jamais à 100% (et que j'te coupe les reprises, et que j'te fais pas les suraigus, et que j'te chante plus un rôle parce qu'il est difficile, et que j'te le chante quand même parce que c'est plus simple qu'en apprendre un nouveau...).
  • Elle impose son ténor de mari.
et surtout la diction...le chamallow
et la justesse n'est plus ce qu'elle était.

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par paco » 17 janv. 2018, 21:36

HELENE ADAM a écrit :
17 janv. 2018, 18:24
A propos de Radvanovsky, Netrebko et des fans : hier soir en écoutant Sondra Radvanovsky, je me disais que nous étions quand même assez gâtés par la génération actuelle de sopranos exceptionnelles. J'y mets Harteros, Yoncheva, Radvanovski et Netrebko
+1 :D

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Re: Verdi - Un Ballo in maschera - Billy/Deflo - Bastille - 01-02/2018

Message par MariaStuarda » 18 janv. 2018, 00:35

paco a écrit :
17 janv. 2018, 21:36
HELENE ADAM a écrit :
17 janv. 2018, 18:24
A propos de Radvanovsky, Netrebko et des fans : hier soir en écoutant Sondra Radvanovsky, je me disais que nous étions quand même assez gâtés par la génération actuelle de sopranos exceptionnelles. J'y mets Harteros, Yoncheva, Radvanovski et Netrebko
+1 :D
Entièrement d'accord et, en plus, il y en a pour tous les goûts (Tu peux rajouter Nina Stemme dans le lot)
HELENE ADAM a écrit :
17 janv. 2018, 18:24
Personnellement j'ai eu un mal fou à m'intéresser aux aventures dramatiques des personnages dans cette pénombre glacée et immobile. La seule exception est la scène du bal (dernier tableau du dernier acte) où Deflo, faisant soudain preuve d'imagination, nous montre un très joli bal, très coloré (et fort bien dansé) avec dans le fond de la scène, l'orchestre qui joue. Voir le visage est secondaire (comme au théâtre) pour moi, mais les voir bouger, avoir des mouvements de peur, de stupeur, de joie, d'élan, de recul de tout ce que tu veux, c'est fondamental pour incarner un personnage et une action.
Exactement eu le même sentiment.
PlacidoCarrerotti a écrit :
17 janv. 2018, 17:56
Adalbéron a écrit :
17 janv. 2018, 17:42

Maintenant cites-moi les défauts de Netrebko :mrgreen:
Les études littéraires ne sont plus ce qu'elles étaient. Comme dirait Elisav : "Cite-moi".

Sinon, je peux jouer ?
  • Elle ne chante pas très juste.
  • Elle ne compose jamais un personnage : c'est du chant brut qui séduit par ses côtés primaires (tout l'inverse d'une Scotto aux moyens parfois discutables par rapport aux rôles abordés, mais qui était une diseuse hors pair et offrait des interprétations scéniques incroyables).
  • Elle est paresseuse et ne se donne jamais à 100% (et que j'te coupe les reprises, et que j'te fais pas les suraigus, et que j'te chante plus un rôle parce qu'il est difficile, et que j'te le chante quand même parce que c'est plus simple qu'en apprendre un nouveau...).
  • Elle impose son ténor de mari.
Presque d'accord avec Placido mais pas complètement quand même : J'ai des nuances sur le 2 et le 3 et je ne mettrai pas "jamais" dans ces deux phrases car quand elle se décide d'incarner un personnage et de se donner à 100% (cf. son Adrienne de Vienne), ça dépote grave si je puis dire et on franchit les limites du surnaturel (sans aller toutefois jusqu'au mythique :mrgreen: )

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