zigfrid a écrit : ↑16 déc. 2017, 11:34
Très déçu par la Chrysotémis de Barkmin: la voix est stridente, criarde, et les aigus, hurlés se transforment en miaulements de chats écorchés. Pour ma part, c'est insupportable.
Je ne m'attendais à rien d'autre que la triste prestation de Meier: la voix est de plus en plus opaque et cotonneuse, avec un improbable aigu, désormais plus impossible que jamais; l'aigu de la toute derniere note de son intervention est d'ailleurs désespérement faux;
Goerne à une belle voix mais c'est vrai que ca sonne un peu sourd; Ernst peine à se faire entendre.
Une belle représentation, mais pour Stemme et Franck. Toutefois, pas de quoi tituber d'extase l'air hagard sur les quais du métro pour ma part
Très en phase avec tout ça en termes de réserves, c'est déconcertant une Chrysotémis aussi expressionniste et criarde, on comprend qu'elle soit encore vierge
En termes d'incarnation c'est une option intéressante et attachante, mais vocalement c'était pénible, et parfois bas dans le haut du registre.
Drôle d'idée de distribuer Goerne, somptueux récitaliste ou Wolfram, dans ce rôle et en version de concert, où il force et sonne sourd quand on parvient à entendre/déceler les sons (du 1er balcon de 3/4). On entendait un peu mieux Meier mais il fallait vraiment tendre l'oreille.
On peut douter de la capacité vocale de Stemme à chanter ce rôle pendant encore quelques années vu les efforts émis pour atteindre à l'arrachée les notes les plus aiguës, mais on s'incline devant le reste.
Et belles incarnations collectives pour une version de concert, de manière expansive ou fine, sans rester trop plantés devant la partition, pour faire vivre le drame.