Giordano - Andrea Chenier - Chailly/Martone - Milan - 12/2017
- David-Opera
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Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 12/2017
Malgré tout, comme on a pu le voir et l'entendre pour Don Carlos, une retransmission télévisée peut aussi bien amplifier les défauts d'une interprétation qu'en révéler les qualités par rapport à la perception en salle.
C'est cependant cette dernière qui compte. Mais je n'ai pas vu, hier soir, l'intérêt de suivre ce spectacle sur écran, et après 10 minutes c'était fini.
Je pense que cela devait être bien mieux en live, sinon les milanais auraient réagi (ils avaient bien sifflé Alagna alors que ce dernier est incomparable).
C'est cependant cette dernière qui compte. Mais je n'ai pas vu, hier soir, l'intérêt de suivre ce spectacle sur écran, et après 10 minutes c'était fini.
Je pense que cela devait être bien mieux en live, sinon les milanais auraient réagi (ils avaient bien sifflé Alagna alors que ce dernier est incomparable).
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 7/12/17
Pour moi, la production de Munich arrive loin devant toutes les autres, elle est la plus réussie car la plus fouillée, travaillée au niveau des acteurs (yc des figurants, dont chacun a un rôle). Celle de McVicar au ROH (NB : après qu'il ait retravaillé les éclairages à la fin de la série de représentations, car ceux de la Première étaient franchement ratés) est esthétiquement chouette mais manque cruellement de direction d'acteurs.HELENE ADAM a écrit : ↑08 déc. 2017, 09:50Par ailleurs concernant Andrea Chénier, nous avons eu plusieurs belles productions ces dernières années, notamment celles de MacVicar à Londres qui sera reprise au Liceu en mars et celle de Stölz à Munich, qui est reprise en ce moment pour la troisième fois dans l'année.
- MariaStuarda
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Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 12/2017
Ils ont aussi des goûts très différents de nous. Je pense qu'ils aiment plus les gueulards que les chanteurs plus raffinés et capables de nuances. Un ami italien me dit régulièrement aussi qu'il n'aime pas Kaufmann car il est trop allemand et pas assez italien. Question de gout et de culture.David-Opera a écrit : ↑08 déc. 2017, 10:26(...)
Je pense que cela devait être bien mieux en live, sinon les milanais auraient réagi (ils avaient bien sifflé Alagna alors que ce dernier est incomparable).
En tous cas, c'était terrible hier soir; j'attends de regarder la suite que j'ai enregistré pour donner un avis d'ensemble et notamment sur Netrebko que j'ai trouvé dans la partie que j'ai entendu, bien qu’impressionnante (quelle voix !), inférieure à Harteros.
Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 12/2017
Oui tout à fait, mais ceci est une caractéristique très "loggione" milanais, et principalement pour les Premières. Ils préfèreront toujours un Berti, un Palombi ou un Sartori à un Beczala ou un Alagna. Kaufmann est une exception, il me semble qu'il est le seul ténor "raffiné" qui ait été systématiquement ovationné à la Scala (Lohengrin, Don José).MariaStuarda a écrit : ↑08 déc. 2017, 11:46Ils ont aussi des goûts très différents de nous. Je pense qu'ils aiment plus les gueulards que les chanteurs plus raffinés et capables de nuances.David-Opera a écrit : ↑08 déc. 2017, 10:26(...)
Je pense que cela devait être bien mieux en live, sinon les milanais auraient réagi (ils avaient bien sifflé Alagna alors que ce dernier est incomparable).
- MariaStuarda
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Re: Giordano - Andrea Chenier - Chailly/Martone - Milan - 12/2017
Il n'y a pas que le public milanais. La critique italienne semble avoir apprécié Eyvazov. Un article parlerait de "aigus assurés, souffle interminable" et de "nuances". Pour ce dernier point, j'ai bien senti un effort, mais ça reste quand même chanté tout en force...
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Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 12/2017
Oui, son récital Puccini a été triomphal dans ce théâtre !
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Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 12/2017
Est-ce que les loggione sont vendues normalement pour le 7 ?paco a écrit : ↑08 déc. 2017, 12:18Oui tout à fait, mais ceci est une caractéristique très "loggione" milanais, et principalement pour les Premières. Ils préfèreront toujours un Berti, un Palombi ou un Sartori à un Beczala ou un Alagna. Kaufmann est une exception, il me semble qu'il est le seul ténor "raffiné" qui ait été systématiquement ovationné à la Scala (Lohengrin, Don José).MariaStuarda a écrit : ↑08 déc. 2017, 11:46Ils ont aussi des goûts très différents de nous. Je pense qu'ils aiment plus les gueulards que les chanteurs plus raffinés et capables de nuances.David-Opera a écrit : ↑08 déc. 2017, 10:26(...)
Je pense que cela devait être bien mieux en live, sinon les milanais auraient réagi (ils avaient bien sifflé Alagna alors que ce dernier est incomparable).
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 12/2017
Aucune idée, il doit sans doute y avoir moult passe-droits et marché noirPlacidoCarrerotti a écrit : ↑08 déc. 2017, 12:42Est-ce que les loggione sont vendues normalement pour le 7 ?paco a écrit : ↑08 déc. 2017, 12:18Oui tout à fait, mais ceci est une caractéristique très "loggione" milanais, et principalement pour les Premières. Ils préfèreront toujours un Berti, un Palombi ou un Sartori à un Beczala ou un Alagna. Kaufmann est une exception, il me semble qu'il est le seul ténor "raffiné" qui ait été systématiquement ovationné à la Scala (Lohengrin, Don José).MariaStuarda a écrit : ↑08 déc. 2017, 11:46Ils ont aussi des goûts très différents de nous. Je pense qu'ils aiment plus les gueulards que les chanteurs plus raffinés et capables de nuances.David-Opera a écrit : ↑08 déc. 2017, 10:26(...)
Je pense que cela devait être bien mieux en live, sinon les milanais auraient réagi (ils avaient bien sifflé Alagna alors que ce dernier est incomparable).
Re: Giordano - André Chenier - Chailly / Martone - La Scala - 12/2017
Tout à fait. Qui plus est, les commentaires sur la blogosphère (italienne, américaine...) sont en général positifs et même très positifs: en somme, il n’a pas un beau timbre, mais il a toutes les notes, sans efforts, il a fait de gros progrès pour nuancer son chant et contrôler son vibrato, etc.micaela a écrit : ↑08 déc. 2017, 12:23Il n'y a pas que le public milanais. La critique italienne semble avoir apprécié Eyvazov. Un article parlerait de "aigus assurés, souffle interminable" et de "nuances". Pour ce dernier point, j'ai bien senti un effort, mais ça reste quand même chanté tout en force...
Il n’y a qu’en France, qui est le fief inconditionnel de Kaufmann & Harteros, que Eyvazov suscite une unanimité de cris d’effroi.
Si ma mémoire est bonne, les lyricomanes français ont violemment critiqué Alagna du temps où il chantait à La Scala.David-Opera a écrit : ↑08 déc. 2017, 10:26Je pense que cela devait être bien mieux en live, sinon les milanais auraient réagi (ils avaient bien sifflé Alagna alors que ce dernier est incomparable).