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par JdeB » 10 nov. 2017, 09:18
HELENE ADAM a écrit : ↑07 nov. 2017, 07:52
L'exposé d'Agnès Terrier rappelait par ailleurs que les premières représentations de la Flûte à Paris, début 18ème,
Début XVIII ième pour un ouvrage de 1791 ?
Paris avait vraiment de l'avance en ce temps-là
Pour de véritables précisions historiques:
http://odb-opera.com/viewtopic.php?f=6& ... hilit=Isis
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par JdeB » 10 nov. 2017, 09:36
Adalbéron a écrit : ↑07 nov. 2017, 00:20
J'espère que ceux qui hurlent à la profanation devant le travail de Sellars/Currentzis pour leur "
Clémence" traiteront avec la même rigueur cette "
Flûte"
.
Mise en scène très chouette.
Distribution honorable. J'ai bien aimé Pamina contrairement à Asvo, c'est même celle qui, avec Sarastro, pour moi s'en sort le mieux.
Je n'aurais pas cru mais la distribution de la représentation à laquelle j'étais hier à Limoges était bien meilleure.
Ne t"inquiète pas !
EdeB a même parlé de maltraitance.
Oui, comme le Macbeth et la Stuarda d'Avignon étaient supérieurs à ce qu'on a entendu au TCE, par exemple...
Je suis heureux de t"envoyer en province si cela peut t'ouvrir les yeux sur ce plan-là
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par HELENE ADAM » 10 nov. 2017, 09:46
JdeB a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:18
HELENE ADAM a écrit : ↑07 nov. 2017, 07:52
L'exposé d'Agnès Terrier rappelait par ailleurs que les premières représentations de la Flûte à Paris, début 18ème,
Début XVIII ième pour un ouvrage de 1791 ?
Paris avait vraiment de l'avance en ce temps-là
Coquille corrigée (merci pour ta vigilance
)
Paris était plutôt très en retard en l'occurrence....et pas très respectueux des oeuvres. Mais cette notion n'avait pas grand sens...
Lui :
Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle :
Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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par JdeB » 10 nov. 2017, 09:57
HELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:46
JdeB a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:18
HELENE ADAM a écrit : ↑07 nov. 2017, 07:52
L'exposé d'Agnès Terrier rappelait par ailleurs que les premières représentations de la Flûte à Paris, début 18ème,
Début XVIII ième pour un ouvrage de 1791 ?
Paris avait vraiment de l'avance en ce temps-là
Coquille corrigée (merci pour ta vigilance
)
Paris était plutôt très en retard en l'occurrence....et pas très respectueux des oeuvres. Mais cette notion n'avait pas grand sens...
Très en retard pour la Flute ?
oui, après une cinquantaine de villes allemandes, Prague (1794) et Moscou (1801, en russe) mais avant beaucoup d'autres capitales si l'on veut...
En France, la création des Nozze di Figaro dans l'original italien c'est Aix en...1952 !
cherchons pour la Flûte
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par HELENE ADAM » 10 nov. 2017, 09:57
JdeB a écrit : ↑06 nov. 2017, 14:16
Sur le papier, l’idée est excellente. Mais, si elle éblouit par sa poésie et son inventivité sur le plateau, il faut néanmoins concéder qu’elle maltraite souvent la partition, ici réduite à un florilège de moments de bravoure. Bravoure féérique, fluide et poétique, à laquelle on applaudit des deux mains, mais qui impose des contraintes techniques, relevées d’ailleurs avec un naturel gouailleur et enthousiaste, mais qui finissent par brider orchestre et chanteurs. La précision et la force de l’illusion ont des contraintes, que le chant ne connaît pas forcément…
Sans parler de "maltraitance", je suis d'accord avec ce que tu soulignes quand tu écris "brider orchestre et chanteurs". C'est sans doute l'un des problèmes des choix imposées par ce style de mise en scène : il est évident par exemple que pour la Reine de la Nuit, réussir ses performances vocales sans pouvoir bouger d'un millimètre puisque seule sa tête est visible, relève de la gageure. Mais finalement l'ensemble est quand même assez impressionnant de maitrise....
Lui :
Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle :
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par HELENE ADAM » 10 nov. 2017, 10:00
JdeB a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:57
HELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:46
JdeB a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:18
HELENE ADAM a écrit : ↑07 nov. 2017, 07:52
L'exposé d'Agnès Terrier rappelait par ailleurs que les premières représentations de la Flûte à Paris, début 18ème,
Début XVIII ième pour un ouvrage de 1791 ?
Paris avait vraiment de l'avance en ce temps-là
Coquille corrigée (merci pour ta vigilance
)
Paris était plutôt très en retard en l'occurrence....et pas très respectueux des oeuvres. Mais cette notion n'avait pas grand sens...
Très en retard pour la Flute ?
oui, après une cinquantaine de villes allemandes, Prague (1794) et Moscou (1801, en russe) mais avant beaucoup d'autres capitales si l'on veut...
C'est surtout que ce n'était pas vraiment... la Flûte (voir plus haut).
Là :
HELENE ADAM a écrit : ↑07 nov. 2017, 07:52
L'exposé d'Agnès Terrier rappelait par ailleurs que les premières représentations de la Flûte à Paris, début 19ème, était un salmigondis d'oeuvres de Mozart, complètement traduites en Français, tellement éloignées de l'oeuvre réelle, que la première fois qu'elle a été présentée par une troupe allemande, dans sa vraie version, les parisiens n'ont pas aimé du tout....
Il s'agissait des "Mystères d'Isis" d'après la Flûte enchantée pour être plus précis....
Lui :
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par JdeB » 10 nov. 2017, 10:03
HELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2017, 10:00
JdeB a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:57
HELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:46
JdeB a écrit : ↑10 nov. 2017, 09:18
HELENE ADAM a écrit : ↑07 nov. 2017, 07:52
L'exposé d'Agnès Terrier rappelait par ailleurs que les premières représentations de la Flûte à Paris, début 18ème,
Début XVIII ième pour un ouvrage de 1791 ?
Paris avait vraiment de l'avance en ce temps-là
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Paris était plutôt très en retard en l'occurrence....et pas très respectueux des oeuvres. Mais cette notion n'avait pas grand sens...
Très en retard pour la Flute ?
oui, après une cinquantaine de villes allemandes, Prague (1794) et Moscou (1801, en russe) mais avant beaucoup d'autres capitales si l'on veut...
C'est surtout que ce n'était pas vraiment... la Flûte (voir plus haut).
oui, l'article d'EdeB est très clair.
Mais ailleurs ce n'était pas vraiment Die Zauberflöte non plus...
Quant aux récitatifs on ne compte plus les mauvais traitements qu'ils ont subi, ici et là (notamment dans les productions Scarpitta avec un texte supplétif de Clémence Bouloque)
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par EdeB » 10 nov. 2017, 13:56
Bernard C a écrit : ↑09 nov. 2017, 23:05
Emmanuelle , merci pour le CR .
Vérifie la date de création . Ce n'est pas 2015 , comme je l'ai déjà lu quelque part .
Cela s'appelle une "faute de frappe", le 5 étant au dessus-du 2 sur mon pavé numérique à moi...
Merci à JdeB d'avoir corrigé...
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par EdeB » 10 nov. 2017, 13:57
Bernard C a écrit : ↑09 nov. 2017, 23:27
Post post scriptum ; le piano voulu par les réalisateurs , n'est pas un piano d'accompagnement de film muet comme j'ai pu le lire plus haut.
Ils ont expressément choisi pour l'interprétation de la K 475 et la K397 un piano forte du XVIII ème siècle , avec le souci "de garder même dans les dialogues , ici transformés et condensés en intertitres" , le " timing " qui "
always came from the music...gives a consistent rythm"
Bernard
Ben, non, j'ai bien précisé que c'était un pianoforte... mais j'en ai entendu de plus beaux spécimen...
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par EdeB » 10 nov. 2017, 13:59
enrico75 a écrit : ↑10 nov. 2017, 08:32
moi je pense comme Bernard que les extraits des deux fantaisies ont été judicieusement choisis pour coller au rythme et au signifiant des intertitres
mais je conçois que la sonorité du pianoforte peut déranger.
Personnellement, j'aime tant le pianoforte qu'il m'est désormais difficile d'entendre l’œuvre pour clavier de Mozart sur d'autres instruments, n'étaient certains pianistes que j'adore... (Allez jeter une oreille et même deux sur les prodigieux enregistrements de Robert Levin...)