Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
- MariaStuarda
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Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
Oh ! Si on ne peut plus rigoler !
Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
Oh ! Si on ne peut plus te chercher !
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
Représentation du 7 octobre 2017
Trois mots sur cette soirée.
Même très habitué à voir plus d'un opéra dans la journée et d'enchaîner 4 opéras différents en trois jours, faire succéder les Contes d'Hoffmann après la Norma extraordinaire-oui j'insiste- de l'après-midi,
ce n'était pas une bonne idée.
J'en attendais quelques bonnes choses, il n'en fut rien.
Tout de même à souligner :
La mise en scène de Sher vieillit bien. C'est grâce à la succession de Contes assez médiocres qui se sont succédés pour moi ces dernières années.
Sher fait sobre et le travail d'acteurs a été revu en profondeur.
Vittorio Grigolo , vocalement moins en forme qu'à LA en avril.
La voix est belle, ample, grande désormais.
Mais se fatigue au cours de la représentation.
Vittorio démarre avec brio et finit exténué, un léger voile sur le timbre.
C'est le ténor de ce rôle probablement et peut être le meilleur ténor dans ce répertoire tout de suite vocalement.
Il détient clarté, puissance et projection, timbre ensoleillé et sens des couleurs en appelant peu la voix de tête à la rescousse.
Autre chanteur à saluer et qui a reçu une véritable ovation du public : Laurent Naouri , belle grande voix qui passe facilement le volume du MET, au timbre et à l'articulation si délicieux pour un français.
Peut être peut on remarquer un certain élargissement du vibrato qui reste encore tout à fait raisonnable.
L'Olympia de Morley m'a laissé assez froid, si ce n'est dans la dernière reprise où elle a mis toutes ses ressources dans un sur aigu tenu fort beau.
Mais on entend aux USA de telles olympia siderantes chez les jeunes coréennes avec des pyrotechnies telles que Morley reste assez banale.
Le reste fut déplaisant.
Un chef Johanes Debus qui nous dirige un Offenbach germanique.. C'est peut-être ce qui m'agace le plus.
Et Hartig, Ah Hartig, je ne la supporte pas.
Voix chevrottante, timbre rêche, style absent, français javanais. Une Antonia qui me gâche la soirée à elle toute seule.
Quand je vois que le Met est entiché de cette chanteuse qu'on retrouve presque toutes les saisons !
Ps:Tara Erraught très ordinaire Nicklaus, voix assez puissante dans les aigus mais assise très fragile du bas médium et du grave. Timbre sans intérêt, manquant d'harmoniques.
Bref une chanteuse qui m'intéresse peu même si elle a un certain abattage sur scène avec une assez bonne qualité de jeu.
Bernard
Trois mots sur cette soirée.
Même très habitué à voir plus d'un opéra dans la journée et d'enchaîner 4 opéras différents en trois jours, faire succéder les Contes d'Hoffmann après la Norma extraordinaire-oui j'insiste- de l'après-midi,
ce n'était pas une bonne idée.
J'en attendais quelques bonnes choses, il n'en fut rien.
Tout de même à souligner :
La mise en scène de Sher vieillit bien. C'est grâce à la succession de Contes assez médiocres qui se sont succédés pour moi ces dernières années.
Sher fait sobre et le travail d'acteurs a été revu en profondeur.
Vittorio Grigolo , vocalement moins en forme qu'à LA en avril.
La voix est belle, ample, grande désormais.
Mais se fatigue au cours de la représentation.
Vittorio démarre avec brio et finit exténué, un léger voile sur le timbre.
C'est le ténor de ce rôle probablement et peut être le meilleur ténor dans ce répertoire tout de suite vocalement.
Il détient clarté, puissance et projection, timbre ensoleillé et sens des couleurs en appelant peu la voix de tête à la rescousse.
Autre chanteur à saluer et qui a reçu une véritable ovation du public : Laurent Naouri , belle grande voix qui passe facilement le volume du MET, au timbre et à l'articulation si délicieux pour un français.
Peut être peut on remarquer un certain élargissement du vibrato qui reste encore tout à fait raisonnable.
L'Olympia de Morley m'a laissé assez froid, si ce n'est dans la dernière reprise où elle a mis toutes ses ressources dans un sur aigu tenu fort beau.
Mais on entend aux USA de telles olympia siderantes chez les jeunes coréennes avec des pyrotechnies telles que Morley reste assez banale.
Le reste fut déplaisant.
Un chef Johanes Debus qui nous dirige un Offenbach germanique.. C'est peut-être ce qui m'agace le plus.
Et Hartig, Ah Hartig, je ne la supporte pas.
Voix chevrottante, timbre rêche, style absent, français javanais. Une Antonia qui me gâche la soirée à elle toute seule.
Quand je vois que le Met est entiché de cette chanteuse qu'on retrouve presque toutes les saisons !
Ps:Tara Erraught très ordinaire Nicklaus, voix assez puissante dans les aigus mais assise très fragile du bas médium et du grave. Timbre sans intérêt, manquant d'harmoniques.
Bref une chanteuse qui m'intéresse peu même si elle a un certain abattage sur scène avec une assez bonne qualité de jeu.
Bernard
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Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
Oui, tout à fait d'accord : Hoffmann, Faust, Werther, Des Grieux ... Je l'ai vu dans ces rôles ces 5 ou 6 dernières années et il en est pour moi le meilleur titulaire actuelBernard C a écrit : ↑08 oct. 2017, 23:13Vittorio Grigolo ,
C'est le ténor de ce rôle probablement et peut être le meilleur ténor dans ce répertoire tout de suite vocalement.
Il détient clarté, puissance et projection, timbre ensoleillé et sens des couleurs en appelant peu la voix de tête à la rescousse.
Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
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Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
Ps,
Je ne suis plus étonné de mon irritation face à sa direction allemande de l'oeuvre :
À propos d'Offenbach :
"belonging to a tradition of German Romanticism "
Grrr
Bernard
Je ne suis plus étonné de mon irritation face à sa direction allemande de l'oeuvre :
À propos d'Offenbach :
"belonging to a tradition of German Romanticism "
Grrr
Bernard
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Re: Offenbach - Les Contes d'Hoffmann - Debus/Sher - New York - 09-10/2017
Tu lis quoi ?
La phrase est : The Cologne-born composer lived a fascinating life, belonging to a tradition of German Romanticism that made him a spiritual sibling of the great poet Heinrich Heine but equally at home in the theatrical worlds of vaudeville and operetta.
Bernard
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