abfab a écrit : ↑14 août 2017, 16:24
HELENE ADAM a écrit : ↑14 août 2017, 16:20
Et quand Meli chante avec Netrebko, on ne remarque qu'elle (les mauvaises langues disent que etc etc).
"Les mauvaises langues disent effectivement que" c'est pour cela que Kaufmann était ravi qu'elle parte de la Manon munichoise et n'a jamais essayé de faire le liant avec Neuenfels.
Bon j'ai du rater un train mais il va me falloir un décodeur.
jerome a écrit : ↑15 août 2017, 00:44
Et puis si alchimie des timbres il y avait (ce qui est vrai), on ne pouvait en revanche pas parler d'alchimie des puissances vocales parce que là pour le coup, le Villazon de la grande époque avait une voix de taille très modeste et Netrebko projetait déjà 10 fois plus que lui.
A l'époque de la Traviata salzbourgeoise, c'était parfaitement faux et le volume vocal était assez proche. J'ai pu le tester en entandant l'un et l'autre à la Bastille au début des années 2000.
En revanche, ce que tu dis est beaucoup plus juste aujourd'hui. La crise vocale traversée par Villazon l'a orienté vers des emplois plus légers quand la voix de Netrebko a considérablement gagné en largeur, en grave et en projection, lui permettant en 20 ans de passer du statut de soprano léger (Lyudmilla) puis lyrique (années 2000) et enfin spinto (aujourd'hui). Une telle évolution est rarissime et défie les lois de la nature mais force est d'admettre qu'elle est bien réelle. Bref, l'évolution vocale diamétralement opposée de ces deux chanteurs ne leur permet plus de trouver des opéras où il pourraient chanter ensemble et Netrebko, dans une interview datant d'il y a trois ans, le constatait avec regret.