Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

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JdeB
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Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

Message par JdeB » 05 juin 2017, 12:16

La Reine de Chypre

Hervé Niquet, dir
Orchestre de chambre de Paris
Chœur de la Radio flamande

Version de concert

Catarina Cornaro Véronique Gens
Gérard de Coucy Sébastien Droy
Jacques de Lusignan Etienne Dupuis
Andrea Cornaro Christophoros Stamboglis
Mocenigo Eric Huchet
Strozzi Arto Sayan
Un héraut d'armes Tomislav Lavoie

Paris, Théâtre des Champs-Élysées, le 7 juin 2017.


Depuis le retour de La Juive à l’Opéra de Paris en février 2007, Halévy connaît un véritable regain d’intérêt de la part des programmateurs français. On a pu ainsi applaudir successivement Charles VI à Compiègne (2005), La Magicienne à Montpellier (version de concert, 2011), Le Dilettante d’Avignon dans sa ville (version de concert, 2014) et Le Guitarrero à Paris (2015) tandis que l’ouvrage le plus connu de ce compositeur vient d’être redonné en l’espace de trois ans à Nice, Lyon et Strasbourg dans trois productions scéniques différentes. L’exhumation ce soir, sous l’égide du Palazetto Bru Zane, de La Reine de Chypre qui a fait florès des années 1840 à la fin des années 1870 avant une très longue éclipse, marque un nouveau jalon important de cette "Halévy Renaissance".

Cet opéra a vu le jour six ans après La Juive, fin décembre 1841 c’est à dire quelques mois seulement après la première du Guitarrero mais les deux ouvrages sont totalement dissemblables et traduisent la largeur de la palette d’Halévy (1799-1862), compositeur profus et protéiforme. La Reine de Chypre doit beaucoup à l’influence de Spontini, de Cherubini, de Bellini et du dernier Rossini et on y découvre des préfigurations du Tarnhelm du Ring, du philtre de Tristan, une grande fluidité et une réelle liberté dans l’enchainement des scènes et de véritables audaces chromatiques.

La Reine de Chypre
a bénéficié à sa création de solistes éminents au zénith de leur talent et d’une production somptueuse.
Rose Niva, dite Rosine Stoltz (1815-1903) débuta sa carrière en Belgique puis, remarquée par Nourrit, elle débuta à l’Opéra le 25 août 1838 dans le rôle de Rachel. Elle inspira une vive passion au directeur de l’Opéra Léon Pillet. Elle se comporta alors en « sultane favorite » tyrannique. Ses ennemis se liguèrent contre elle lors de la première de Robert Bruce le 30 décembre 1846. Pillet démissionna et sa maîtresse quitta l’Opéra… Lors de la création de La Reine de Chypre, la critique la porta aux nues. « Quant à madame Stoltz, c'est mademoiselle Falcon au beau temps de la Juive; c'est une nouvelle Desdemona nous rappelant Pasta et Malibran dans Otello; c'est enfin la seule tragédienne lyrique de l'époque. Sans sortir des limites de sa belle voix de contralto, elle a été passionnée, menaçante, terrible par le chant comme par la pantomime : elle peut ceindre maintenant la double couronne de reine de Chypre et de reine tragique (…) » s’exalta Henri Blanchard dans La Revue et gazette musicale de Paris du 26 décembre.
Le grand ténor Gilbert-Louis Duprez (1806-1869) débuta à l’Odéon le 3 décembre 1825 dans Le Barbier de Séville. Il aurait émis le premier « ut de poitrine » de l’histoire le 17 septembre 1827 dans Arnold de Guillaume Tell à Lucques. À partir de 1851, il abandonna la scène pour l’enseignement. Il écrivit six opéras et un traité de chant. Il a participé aux créations de Lucia (1835), La Favorite (1840) et Les Martyrs (1840) de Donizetti, du Benvenuto Cellini de Berlioz (1838) et du Jérusalem de Verdi (1847).
Paul Baroilhet (1810-1871), baryton natif de Bayonne, devint en Italie l’un des interprètes de prédilection de Donizetti qui écrivit pour lui le rôle d’Alphonse dans La Favorite. En 1847, il quitta l’Opéra suite à un désaccord avec l’Administrateur et devint marchand de tableaux.
Eugène Massol (1802-1887), baryton natif de Lodève, créa Fieramosca du Benvenuto Cellini de Berlioz et Sévère dans Les Martyrs de Donizetti. C’est pour assister à sa soirée d’adieu, le 14 janvier 1858, que Napoléon III faillit être victime de l’attentat d’Orsini. C’est à partir de ce moment-là que l’empereur a eu l’idée d’une nouvelle salle pour l’Opéra dotée de larges dégagements et d’une entrée particulière facile à protéger ; le Palais Garnier la concrétisa.

L’ouvrage a été loué par la presse. Le critique de La Revue et gazette musicale de Paris du 26 décembre 1841 a particulièrement aimé « Le duo « Tout n'est, dans ce bas monde, Qu'un jeu, etc. » (…) d'un rhythme (sic) chevaleresque qui vous entraîne et vous fait partager les nobles sentiments de patriotisme qu'il exprime si bien. Et puis vient ce bel ensemble si héroïquement exprimé par les deux chanteurs : « Salut, salut à cette belle France, Où tous les deux nous avons vu le jour ! ». Et tout le dernier acte : « Catarina chante un cantabile grave et solennel que l'accompagnement obligé du cor anglais vient empreindre d'une mélancolie noble et touchante. La voix si pénétrante de madame Stoltz soupire comme une élégie désespérée de Young ou de Byron, et fait vibrer dans l'âme de l'auditeur toutes les cordes de la sensibilité. Barroilhet chante aussi une mélodie religieuse, une romance d'un amour qui s'éteint avec la vie, et il se montre dans ce morceau chanteur exquis , comme toujours. L'admirable quatuor que nous avons hâte de cite , de signaler comme un des morceaux les plus remarquables qui soit au théâtre , et qui suffirait seul pour placer son auteur à la tête de la jeune école française, s'il n'y était déjà. »
A l’instar de Wagner, il met l’accent sur « une grande sobriété d'instrumentation. (…) cette sagesse, cette absence de bruit , d'instruments de cuivre qui se font remarquer par leur absence pendant les trois premiers actes , car le quatrième se distingue surtout par le luxe instrumental et celui des décors et des costumes étincelants d'or et d'acier. »
Richard Wagner qui a écrit les arrangements de la partition chant et piano pour l’éditeur Maurice Schlesinger (le mari de la maîtresse de Flaubert) a donné pour la revue (La Revue et Gazette musicale) de ce dernier une série de longues analyses publiées en cinq livraison au cours des premiers mois de l’année 1842 juste avant la publication de cette partition « qui va faire entrer La Reine de Chypre dans tous les châteaux et dans tous les salons de France ».

Citons quelques extraits saillants des jugements du compositeur allemand. « C'est dans La Reine de Chypre que la nouvelle manière d'Halévy s'est manifestée avec le plus d'éclat et de succès. (…) Le commencement du second acte, qui nous montre le côté romantique de Venise, est une des conceptions les plus originales qui soient jamais sorties de la plume d'Halévy. L'introduction musicale avec le pizzicato incessant et monotone des violoncelles, et les accords pleins de rêverie des instruments à vent, forme, avec le choeur des gondoliers, un ensemble qui nous enivre d'un charme irrésistible. Le choeur des gondoliers est un morceau de chant où la nature est prise sur le fait : il y a là une simplicité grandiose et naïve d'un effet enchanteur. (…)
Toutefois, le morceau le plus sublime de la partition c'est le quatuor : En cet instant suprême. Ici plus que partout ailleurs le talent d'Halévy se montre dans toute son individualité; le grandiose s'allie au terrible, et une mélancolie tout élégiaque répand comme un crêpe funèbre sur cette scène solennelle, disposée d'ailleurs avec cette clarté, cette simplicité, qui sont propres aux grands maîtres.
Que si nous jetons un dernier regard sur l'ensemble de la Reine de Chypre, si nous en examinons avec soin les qualités les plus saillantes et les plus caractéristiques, nous trouverons d'abord que l'auteur continue à s'avancer dans la route qu'il a frayée dans la Juive , puisqu'il s'attache de plus en plus à simplifier ses moyens. Cette tendance qui se révèle chez un compositeur doué de forces exubérantes qui auraient pu l'amener plutôt à douter de l'efficacité des moyens déjà en usage , est d'une grande importance; elle prouve de nouveau qu'il n'y a que ceux qui font abus de ces moyens qui les trouvent insuffisants ; que l'artiste doit chercher ses richesses dans la puissance créatrice de son âme. C'est vraiment un beau spectacle que de voir comme un Halévy, tout en restreignant ses moyens à dessein, comme il est facile de le remarquer, a réussi à obtenir une si grande variété d'effets, sans compter que par là il rendait ses intentions d'autant plus claires et plus intelligibles. Au reste, les procédés qu'Halévy a employés et l'influence qu'ils exercent sans doute sur l'art contemporain, ont trop d'importance pour ne nous en occuper qu'ainsi en passant. »

Avant la publication de la partition chant piano, on assista à une floraison de transcriptions et des paraphrases des pages les plus applaudies de la partition furent composées, pour le piano, par Aulagnier, Fontana, Herz, Osborne, Rosellen et d’autres et pour le violoncelle par Lee ou Séligmann qui traduisent une véritable vogue de l’ouvrage. En février 1842, au bal du duc d’Orléans, on joua le premier quadrille.
Lors d’un concert de Barroilhet à Rouen, le public de cette ville eut la primeur, après la capitale, de quelques extraits dès le 12 avril 1842. Un huissier mandaté par l’Académie royale de musique interdit toutefois l’accompagnement avec orchestre prévu. Bordeaux et Toulouse, dès octobre 1842, furent les deux premiers opéras de province à monter le nouvel ouvrage avant Nîmes et Dijon. A l’étranger, les publics de Leipzig, Francfort et Mayence furent les premiers à l’applaudir.
A l’Opéra de Paris, l’ouvrage resta à l’affiche jusqu’au 12 juin 1878 et totalisa 150 représentations. Prenons maintenant un exemple en province, celui de Nîmes. L’ouvrage y fait son entrée au répertoire le 16 février 1843. La ville y entend le créateur Gilbert Duprez en 1846 et, en en janvier 1862, le rôle-titre y est interprété par Madame Tedesco la contralto de l’Opéra celle qui succéda à la légendaire Pauline Viardot dans la majeure partie de son répertoire dont Fidès. L’ouvrage fut repris à Nîmes en 1864 et en 1877 ce qui correspond parfaitement à la carrière parisienne de cet opéra.

La version de concert de ce soir a été malheureusement plombée par la défection in extremis de Marc Laho et par son remplacement au pied levé par Sébastien Droy qui, comme le précisa le chef pour requérir l’indulgence du public à son égard, n’a reçu la partition que le matin même. Bel artiste musical d’ordinaire, il se réfugie ici dans une émission confidentielle et insipide avec quelques notes en voix de tête qui prive son personnage romantique taillé à la démesure de Duprez de tout relief. On souffre pour lui.

C’est fort dommage car la distribution réunie ce soir brille par la clarté d’eau de roche de sa diction française et par sa probité stylistique. Elle est dominée toutefois par le toujours excellent Etienne Dupuis qui campe un Jacques de Lusignan de haut panache, preux à la voix éclatante de santé et de maîtrise technique totale, d’une royale autorité et par la Caterina Cornaro de haut lignage de Véronique Gens, particulièrement investie dans son personnage et qui trouve, une fois de plus, des accents déchirants et d’une rare noblesse de phrasé. Saluons aussi l’Andréa Cornaro cornélien et plein d’humanité de Christophoros Stamboglis au timbre riche d'harmoniques et séduisant. Eric Huchet tire son personnage de Mocénigo vers le buffa mais fait montre, à son habitude, d’un chant sainement conduit et d’un véritable talent de diseur.

Hervé Niquet qui, voici 30 ans, chantait dans les chœurs d’Atys aux côtés de Véronique Gens, est devenu depuis le chef d’orchestre que l’on sait, plein de fougue et de passion pour les œuvres rares et sait galvaniser ses troupes mais avec des résultats inégaux.

Jérôme Pesqué.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Halévy-La Reine de Chypre-Niquet-TCE-07/06/2017

Message par HELENE ADAM » 06 juin 2017, 23:15

Par ce lien, le programme de la soirée

http://fr.calameo.com/read/0030455155ae1ce628bb1

Coproduction Palazzetto Bru Zane / Théâtre des Champs-Elysées / Orchestre de chambre de Paris, dans le cadre du 5e Festival Palazzetto Bru Zane à Paris

Timing
Durée du concert
1ère partie : 1h20 environ -
Entracte : 20mn -
2e partie : 1h environ
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Halévy-La Reine de Chypre-Niquet-TCE-07/06/2017

Message par PlacidoCarrerotti » 07 juin 2017, 08:30

Ça doit être sacrément coupé !
Déjà que l'orchestration est revue à l'économie ...
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).

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Re: Halévy-La Reine de Chypre-Niquet-TCE-07/06/2017

Message par kirby » 07 juin 2017, 09:20

Le directeur du PBZ a parlé de cette représentation sur France Musique.
L'oeuvre est à priori assez courte 2h30 et la représentation de ce soir sera donc exhaustive.
Enfin, l'effectif de l'orchestre de chambre de paris a été renforcé pour coller avec l'orchestration.
Ce ne sera pas une réduction comme ce qui est fait pour phèdre joué aux bouffes du nord en ce moment.

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Re: Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

Message par HELENE ADAM » 07 juin 2017, 09:44

A propos de la Reine de Chypre et plus généralement de l'opéra français et d'Halevy, je vous conseille ce passionnant "écrit" de Richard Wagner, disponible sur Wikisource. A partir de la cote 225, il est plus précisément question, jusque dans les détails, de cette oeuvre.

https://fr.wikisource.org/wiki/Halévy_e ... _de_Chypre
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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Re: Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

Message par Adalbéron » 07 juin 2017, 10:12

On lit que la critique fut unanime, mais on apprend sur Wiki que George Sand a écrit une lettre à Eugène Delacroix où elle dit : « Vous avez bien fait, cher ami, de ne pas venir à l'Opéra. C'était ennuyeux à crever malgré la beauté et la pompe du spectacle. J'espère que vos truffes vous auront donné de meilleures inspirations que La Reine de Chypre n'en a donné à Mr. Halévy. »
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth

Stefano P

Re: Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

Message par Stefano P » 07 juin 2017, 10:56

Adalbéron a écrit :
07 juin 2017, 10:12
On lit que la critique fut unanime, mais on apprend sur Wiki que George Sand a écrit une lettre à Eugène Delacroix où elle dit : « Vous avez bien fait, cher ami, de ne pas venir à l'Opéra. C'était ennuyeux à crever malgré la beauté et la pompe du spectacle. J'espère que vos truffes vous auront donné de meilleures inspirations que La Reine de Chypre n'en a donné à Mr. Halévy. »
Et en matière d'ennui, l'auteur de La Petite Fadette et de La Mare au diable parlait en experte... :mrgreen:

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Re: Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

Message par jerome » 07 juin 2017, 11:05

Stefano P a écrit :
07 juin 2017, 10:56
Adalbéron a écrit :
07 juin 2017, 10:12
George Sand a écrit une lettre à Eugène Delacroix où elle dit : « Vous avez bien fait, cher ami, de ne pas venir à l'Opéra. C'était ennuyeux à crever malgré la beauté et la pompe du spectacle. J'espère que vos truffes vous auront donné de meilleures inspirations que La Reine de Chypre n'en a donné à Mr. Halévy. »
Et en matière d'ennui, l'auteur de La Petite Fadette et de La Mare au diable parlait en experte... :mrgreen:
Ah ben tu vois, là pour une fois je suis d'accord avec toi! :wink:

Stefano P

Re: Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

Message par Stefano P » 07 juin 2017, 11:17

jerome a écrit :
07 juin 2017, 11:05
Stefano P a écrit :
07 juin 2017, 10:56
Adalbéron a écrit :
07 juin 2017, 10:12
George Sand a écrit une lettre à Eugène Delacroix où elle dit : « Vous avez bien fait, cher ami, de ne pas venir à l'Opéra. C'était ennuyeux à crever malgré la beauté et la pompe du spectacle. J'espère que vos truffes vous auront donné de meilleures inspirations que La Reine de Chypre n'en a donné à Mr. Halévy. »
Et en matière d'ennui, l'auteur de La Petite Fadette et de La Mare au diable parlait en experte... :mrgreen:
Ah ben tu vois, là pour une fois je suis d'accord avec toi! :wink:
Dans mes bras ! (d'autant plus que je vais encore te contrarier du côté de La Stupenda...) :wink:

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Re: Halévy - La Reine de Chypre - Niquet - vc - TCE - 07/06/2017

Message par Piero1809 » 07 juin 2017, 11:30

Après les comptes rendus de Wagner et Georges Sand, j'attends avec impatience ceux des Odbiens qui ont vu le spectacle!

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