Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
- lionrougeetblanc
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Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
OK, merci.
Je voulais juste vérifier si la remarque ne signifiait pas que l'équipe du festival d'Aix pouvait être suspectée de ne sélectionner que des chanteurs à la plastique avantageuse, peut-être par volonté gay friendly. Je prends des pincettes pour dire cela, sans aucun sous-entendu de mon côté je m'empresse de le dire. C'était juste une question que je me suis posée à la lecture de la phrase, donc le plus simple était de demander.
Je voulais juste vérifier si la remarque ne signifiait pas que l'équipe du festival d'Aix pouvait être suspectée de ne sélectionner que des chanteurs à la plastique avantageuse, peut-être par volonté gay friendly. Je prends des pincettes pour dire cela, sans aucun sous-entendu de mon côté je m'empresse de le dire. C'était juste une question que je me suis posée à la lecture de la phrase, donc le plus simple était de demander.
Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
L'acoustique de Bastille était catastrophique à l'ouverture, de gros travaux d'optimisation ont été réalisés depuis. Disons que c'est quand même "moins pire".Lucas a écrit : ↑23 mai 2017, 09:43Le grand vaisseau de la Bastille n'est adapté à aucune voix normalement constituée. J'y ai entendu, à la fin des années 90, Fleming et Hvorostovsky au temps de leur splendeur et leurs voix paraissaient toutes petites dès qu'on dépassait le dixième rang d'orchestre. En revanche au TCE et au Chatelet, c'était magnifique.
Je reste toujours estomaqué que des Romains aient construit Orange avec cette merveilleuse acoustique et que l'on puisse se planter au XXIème siècle!
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Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
D'autant que Gardner est père de famille !lionrougeetblanc a écrit : ↑23 mai 2017, 10:08OK, merci.
Je voulais juste vérifier si la remarque ne signifiait pas que l'équipe du festival d'Aix pouvait être suspectée de ne sélectionner que des chanteurs à la plastique avantageuse, peut-être par volonté gay friendly. Je prends des pincettes pour dire cela, sans aucun sous-entendu de mon côté je m'empresse de le dire. C'était juste une question que je me suis posée à la lecture de la phrase, donc le plus simple était de demander.
Jourdan pratiquait de même avec les distributions vocales du Théâtre Impérial de Compiègne : ce n'était pas sa meilleure idée (Alain Gabriel ).
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
Elle est même miraculeuse à certaines occasionsLoïs a écrit : ↑23 mai 2017, 10:18L'acoustique de Bastille était catastrophique à l'ouverture, de gros travaux d'optimisation ont été réalisés depuis. Disons que c'est quand même "moins pire"Lucas a écrit : ↑23 mai 2017, 09:43Le grand vaisseau de la Bastille n'est adapté à aucune voix normalement constituée. J'y ai entendu, à la fin des années 90, Fleming et Hvorostovsky au temps de leur splendeur et leurs voix paraissaient toutes petites dès qu'on dépassait le dixième rang d'orchestre. En revanche au TCE et au Chatelet, c'était magnifique.
Quand j'ai entendu Brownlee au rang F du TCE, j'ai eu du mal à reconnaître le stentor qui chantait Almaviva à Bastille...
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
Mauvaise langue, c'est juste que Bastille rend obligatoire l'absorption dePlacidoCarrerotti a écrit : ↑23 mai 2017, 10:21Elle est même miraculeuse à certaines occasions
Quand j'ai entendu Brownlee au rang F du TCE, j'ai eu du mal à reconnaître le stentor qui chantait Almaviva à Bastille...
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Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
J'expérimente de temps en temps l'arrière scène de la Philharmonie (ou les côtés fond de scène) et là on voit le chef de face, pour certains c'est très sympa...Loïs a écrit : ↑23 mai 2017, 10:02D'un autre coté , vu qu'on ne voit le chef d'orchestre que de dos et de hautHELENE ADAM a écrit : ↑23 mai 2017, 09:54Il est BG (c'est vrai)lionrougeetblanc a écrit : ↑23 mai 2017, 09:51On peut avoir un décryptage du sous-entendu ? Mille mercis.PlacidoCarrerotti a écrit : ↑23 mai 2017, 08:48Je ne comprends pas la carrière de ce chef, boosté par Aix si j’ai bonne mémoire (je savais que là-bas, le physique compte souvent davantage que les talents musicaux pour le choix des chanteurs, mais pour un chef ???).
On lui demande juste de ne pas jouer les folles cocaïnomanes comme la dernière fois aux Champs Elysées
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
je reconnais qu'Abbado de profil ou de face à Lucerne, c'était impressionnant mais .... pour d'autres raisonsHELENE ADAM a écrit : ↑23 mai 2017, 10:30J'expérimente de temps en temps l'arrière scène de la Philharmonie (ou les côtés fond de scène) et là on voit le chef de face, pour certains c'est très sympa...
Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
J'avoue ne pas bien voir le rapport entre une démarche gay friendly et le choix d'interprètes à la plastique avantageuse. Ca me semble surtout une démarche "camera friendly".
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
Représentation du 22 mai
Malgré la direction médiocre d'Edward Gardner, lourde, sans flamme et avec de nombreux décalages, la soirée réussit à décoller et culmine dans une magnifique scène finale.
Anna Netrebko m'a déçu d'un point de vue scénique, avec un jeu souvent risible, notamment lors de la scène de la lettre.
Heureusement, le versant vocal est absolument somptueux, avec un timbre capiteux et une projection impérieuse. Le bas médium et le grave sont désormais très riches, avec une sonorité vraiment magnifique et l'aigu n'a rien perdu de sa flamme.
Certes, on est un peu éloigné de la jeune fille pour la première partie, mais quel plaisir d'entendre cette voix intense emplir Bastille !
Peter Mattei était parfois en difficulté de ce point de vue là, notamment en 2ème partie, où il semblait moins à l'aise vocalement.
Cela ne vient cependant pas gâter une très belle interprétation, pleine de morgue et de flegme au départ, avant de tomber le masque lors du duo final où il se traîne désespérément aux pieds de Tatiana.
Lenski assez fade de Pavel Cernoch, à l'aigu incertain et qui doit forcer des moyens modestes pour s'imposer dans cette grande salle.
Raúl Giménez lui en remontre en terme de puissance et campe un truculent Triquet ; Hannah Schwarz force également le respect, avec une composition très touchante et vocalement époustouflante pour son âge.
Alexander Tsymbalyuk est encore un peu vert pour Gremine, avec une voix parfois trémulante, mais il nuance son superbe air avec beaucoup de goût.
Malgré la direction médiocre d'Edward Gardner, lourde, sans flamme et avec de nombreux décalages, la soirée réussit à décoller et culmine dans une magnifique scène finale.
Anna Netrebko m'a déçu d'un point de vue scénique, avec un jeu souvent risible, notamment lors de la scène de la lettre.
Heureusement, le versant vocal est absolument somptueux, avec un timbre capiteux et une projection impérieuse. Le bas médium et le grave sont désormais très riches, avec une sonorité vraiment magnifique et l'aigu n'a rien perdu de sa flamme.
Certes, on est un peu éloigné de la jeune fille pour la première partie, mais quel plaisir d'entendre cette voix intense emplir Bastille !
Peter Mattei était parfois en difficulté de ce point de vue là, notamment en 2ème partie, où il semblait moins à l'aise vocalement.
Cela ne vient cependant pas gâter une très belle interprétation, pleine de morgue et de flegme au départ, avant de tomber le masque lors du duo final où il se traîne désespérément aux pieds de Tatiana.
Lenski assez fade de Pavel Cernoch, à l'aigu incertain et qui doit forcer des moyens modestes pour s'imposer dans cette grande salle.
Raúl Giménez lui en remontre en terme de puissance et campe un truculent Triquet ; Hannah Schwarz force également le respect, avec une composition très touchante et vocalement époustouflante pour son âge.
Alexander Tsymbalyuk est encore un peu vert pour Gremine, avec une voix parfois trémulante, mais il nuance son superbe air avec beaucoup de goût.
« L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne » (Flaubert)
Re: Tchaikovski - Eugène Onéguine - Gardner/Decker - ONP - 05-06/2017
Et pour boucler avec un autre fil (Lucia à Toulouse), un autre ténor, Sergey Romanovsky , d'essence bel cantiste, aborde l'an prochain Carlos (à Lyon)
Décidément ils veulent tous épouser leur mère! (toute allusion présidentielle serait malvenue) et j'espère qu'il ne vont pas revêtir la tunique de Nessus.