Moi aussi je l'adore. C'était une des raisons de mon intérêt pour cette reprise.
Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
oui, enfin, toi tu vas tout voir donc...
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Galeries vides et deuxième balcon vide aux 3/4.
A 19h25, cavalcade générale, tous les spectateurs du deuxième balcon se sont replacés et les galeries se sont vidées.
La représentation a duré 1h35.
A 19h25, cavalcade générale, tous les spectateurs du deuxième balcon se sont replacés et les galeries se sont vidées.
La représentation a duré 1h35.
la mélodie est immorale
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Je ne pars jamais (je crois). Si, une fois parce ce que ma toux était incontrôlable, une autre dans ma jeunesse, poussé par des compagnons imbéciles (j'ai manqué de force de caractère ce jour-là) qui ne voulaient surtout pas entendre l'acte II du Crépuscule (bon, la distribution n'était pas topissime).JdeB a écrit : ↑27 avr. 2017, 07:39La liberté de mouvement n'était-elle pas encore garantie en France par notre Constitution ?Adalbéron a écrit : ↑27 avr. 2017, 00:54En fait, on parle beaucoup de l'irrespect que certains metteurs en scène auraient vis à vis de certaines oeuvres, mais je ne comprends pas pourquoi le spectateur aurait normalement ce droit de prendre congé de l'oeuvre qu'on lui propose avant qu'elle soit achevée.
C'est vrai que quand on est invité chez quelqu'un, on ne paye pas, mais on ne se tire pas en plein milieu comme ça. Aller voir une oeuvre à l'opéra, comme rencontrer quelqu'un dont on a entendu parler, c'est aussi se faire une idée personnelle sur ce qui est rencontré, et on ne peut pas se faire une idée d'une personne en ayant regardé que ses pieds ou ayant parlé avec elle que de son barbier.
J'avoue que c'est un idéal éthique... Le spectateur est tout-puissant, il peut claquer la porte dès le début, mais disons qu'il ne le doit pas... Avec une oeuvre, ça n'est pas du masochisme, il n'y a pas de danger immédiat, c'est de la toute simple curiosité.
Moi je revendique le droit, acquis depuis 400 ans par les spectateurs d'opéra, de partir quand bon me chante, invité ou pas.
Car la vie est trop courte (même si je crois en la réincarnation) pour s'ennuyer.
Mais pour ne déranger personne avec mes impatiences je prends toujours des places en bout de rang.
il y a des gens qu'on n'a pas envie de connaître, d'autre qui vous font fuir et d'autre à qui on se lie pour toujours (ma femme rencontrée à la sortie d'un opéra). Il en va de même pour les êtres de fiction.
Quid du remplissage pour cette reprise qui sur le papier fait pâle figure par rapport aux affiches précédentes dans cette même production ?
Mais je ne souscris pas à la réflexion "C'est vrai que quand on est invité chez quelqu'un, on ne paye pas, mais on ne se tire pas en plein milieu comme ça".
Un spectateur, qu'il est ou non payé sa place, n'est pas l'invité des artistes. Ou alors certains ont de drôles de façons de traiter leurs invités
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Moi si. Certains odébiens sont pour moi des boussoles (certaines indiquant le nord, d'autre le sud ). Ça peut me décider à aller voir un spectacle que je n'avais pas prévu d'aller voir (pas encore le cas pour Wozzeck après ce que j'ai lu) ou de ne pas y aller (Il Ritorno au TCE). Ou d'aller réécouter un artiste (par exemple, Pirozzi qui m'avait déçu).
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Pour faire un opéra pas trop chiant de cette pièce, il faudra réaliser des Prouhèze !
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Le seul problème avec Wozzek est que, si on veut partir discrètement avant la fin, c'est difficile : il n'y a pas d'entracte...
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Je ne suis pas amateur de ce genre de musique.
Ma curiosité m'a poussé. Pourtant, je connaissais un peu l'oeuvre, l'ayant vue à Nantes autrefois.
Le début a été très difficile pour moi, et je me suis demandé ce que je faisais là, d'autant que je m'étais déjà fort ennuyé la veille à Snegourotchka.
Mais petit à petit, je suis "rentré" dans l'oeuvre, et dans la musique, sûrement du fait de l'excellente interprétation.
Au final, je suis assez satisfait
Ma curiosité m'a poussé. Pourtant, je connaissais un peu l'oeuvre, l'ayant vue à Nantes autrefois.
Le début a été très difficile pour moi, et je me suis demandé ce que je faisais là, d'autant que je m'étais déjà fort ennuyé la veille à Snegourotchka.
Mais petit à petit, je suis "rentré" dans l'oeuvre, et dans la musique, sûrement du fait de l'excellente interprétation.
Au final, je suis assez satisfait
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Il s'agit d'une oeuvre forte, comme Salomé ou Elektra, qui peut transporter même le novice, si les acteurs-chanteurs sont suffisemment investis, je pense.
D'ailleurs, hier, pas de toux, malgré le vent froid...
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Re: Berg - Wozzeck - Schønwandt/Marthaler - ONP - 04-05/2017
Je ne trouve pas que ce soit une offre forte justement. Comme Lulu, d'ailleurs. Leurs livrets sont puissants, très naturalistes, mais finalement, la musique n'est pas aussi crue, brutale. Bien avant Internet, j'avais été a priori fasciné en voyant des photos terrifiantes avec le tambour-major. Mais je n'ai rien retrouvé de tel dans la partition. J'y retourne de temps à autres, au prétexte d'une distribution exceptionnelle.
Dans son très beau texte posté par David, Mortier dit qu'elle fait peur, moi elle me fait chier: rien ne m'émeut.
J'ai été bien davantage bouleversé par Die Soldaten (mais il faut éviter de craquer devant les malheurs de l'autre Marie en se mettant à penser à ceux de Cunégonde dans Candide). Quant à Lear, ça m'a juste horrifié (et le grotesque du livret est traité trop sérieusement).
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