Si tu comprends le russe écrit, tu peux trouver la confirmation de ce que j'ai avancé dans cette interview:HELENE ADAM a écrit : ↑26 avr. 2017, 07:12?Ange_de_feu a écrit : ↑26 avr. 2017, 00:05L'idée de Tcherniakov était de faire une production avec une distribution internationale, parce qu'il veut sortir les opéras de Rimski-Korsakov de leur niche exotique et les rendre une partie du grand répertoire.
Je trouve que l'idée a bien réussi dans le cas de Martina Serafin, très investie scèniquement, avec une prononciation qui n'est pas toujours idéale mais qui s'y approche assez souvent. Les aigus très vulgaires... boh, je ne m'en suis pas aperçu.
Le cas contraire, s'est Thomas Johannes Mayer avec une prononciation terrible et une vocalisation mauvaise.
Paster a la voix déjà un peu usée, mais dans le reste je l'ai trouvé excellent.
C'est Tcherniakov qui a décidé de la distribution ? Tu es sûr de ce que tu avances là ? Ce serait très étonnant...
L'investissement de Martina Serafin n'est pas en cause dans ma critique (quoique... elle en fasse un peu trop), uniquement ses aigus (que tu as aimés apparemment, mais, si j'ai bien compris, tu n'étais pas dans la salle ce qui peut modifier la perception d'une sonorité vocale).
Je n'ai pas non plus mis en cause la prononciation de Serafin même si elle est loin de l'idéal : on comprend son Russe mais la "musique" des phrases n'y est pas totalement loin de là.
Paster, que j'ai également classé (rapidement) dans les "acceptables" a effectivement une voix usée, nous sommes d'accord. Cela l'a conduit à quelques fausses notes.
Placido a répondu sur le choix du contre-ténor
Dans le cadre d'une distribution globalement déséquilibrée, c'était l'une des meilleures trouvailles
Je ne réponds pas à Bernard, il semble détenir une vérité universelle qui ne se discute pas et décide à la place des autres ce qu'ils connaissent et ne connaissent pas (bien qu'il reconnaisse quand même ne pas lire ni comprendre le ... Russe). Amusant
http://ru.rfi.fr/kultura/20170418-dmitr ... naya-parti
Cette "Snégourotchka" était une idée de Tcherniakov et même s'il n'a pas décidé de la distribution, il a avancé quelques suggestions à Lissner qui les a évidemment bien accueillies.
Je n'étais pas dans la salle, effectivement.
Quant au phrasé, c'est Hawlata en Bermiata qui l'a raté complètement, et encore Mayer.
Chez Serafin, je ne dis pas que j'aie aimé ses aigus, mais que je ne me suis pas aperçu qu'ils étaient vulgaires. Là, tu es probablement plus exigeante que moi, comme aussi sur la prononciation. Moi, pour qui le russe est la langue maternelle, je le suis peut-être un peu moins après avoir travaillé avec des chanteurs sur la prononciation du russe. Quand même, parfois - pas toujours - j''aurais pu prendre Serafin pour une locutrice native.
Par principe, je suis contraire aux modifications des œuvres, mais je me laisse convaincre si une telle modification est réussie, ce qui a bien été le cas ici, à mon avis - et je n'aime pas particulièrement la voix de contre-ténor.