Angers Nantes Opéra : Les Noces de Figaro , NP , à Nantes Théatre Graslin (du 6 au 14 mars 2017) et à Angers ,Grand Théatre (du 5 au 9 avril 2017).
(représentations sold out)
Distribution
Direction musicale Mark Shanahan
Mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser
Décor Christian Fenouillat
Costumes Agostino Cavalca
Lumière Christophe Forey
Andrè Schuen, le comte Almaviva
Nicole Cabell, la comtesse
Peter Kálmán, Figaro
Hélène Guilmette, Suzanne
Rosanne van Sandwijk, Chérubin
Jeannette Fischer, Marcelline
Fulvio Bettini, Docteur Bartolo
Gilles Ragon, Don Basilio
Éric Vignau, Don Curzio
Bernard Deletré, Antonio
Dima Bawab, Barberine
Chœur d’Angers Nantes Opéra
Direction Xavier Ribes
Orchestre National des Pays de la Loire
Une distribution qui promet d'éblouir .
Impressions après la représentation du 05/04/17 Les Nantais , à vos claviers
Bernard
Mozart-Les Noces de Figaro-Shanahan/Caurier-Leiser-ANO-03-04/17
Mozart-Les Noces de Figaro-Shanahan/Caurier-Leiser-ANO-03-04/17
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Mozart-Les Noces de Figaro-Shanahan/Caurier-Leiser-ANO-03-04/17
J'y serai le 5
la mélodie est immorale
Nietzsche
Nietzsche
Re: Mozart-Les Noces de Figaro-Shanahan/Caurier-Leiser-ANO-03-04/17
Cinq représentations ont eu lieu à Nantes avant l'arrivée à Angers .
Personne pour nous en parler sur ODB ? Une presse pourtant très positive .
Bernard
Personne pour nous en parler sur ODB ? Une presse pourtant très positive .
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Mozart-Les Noces de Figaro-Shanahan/Caurier-Leiser-ANO-03-04/17
Je dois voler vers d'autres cieux très tôt demain , je compte sur toi pour un CR JY ....Merci
Il parait que c'est un spectacle formidable et j'adore Nicole Cabell
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Mozart-Les Noces de Figaro-Shanahan/Caurier-Leiser-ANO-03-04/17
Hier soir, retour au Grand (680 places quand même) Théâtre d’Angers, comble, la foule des grands jours, beaucoup de jeunes présents (j’ai entendu l’un d’eux parler de ses études au conservatoire).
Les occasions se font rares, nous l’avons dit par ailleurs : je rappelle que la saison de Angers-Nantes-Opéra (ANO) se réduit à un opéra mise en scène (les noces de Figaro, donc), Orphée aux enfers au Théâtre du Quai, et une version de concert de Lohengrin en septembre dernier au Centre de congrès.
La représentation a été assurée normalement, malgré l’absence de Bernard, parti folâtrer sous les sakura, ou ailleurs (joke). Sixième représentation de la série, les 5 premières à Nantes en mars, et les 5, 7 et 9 mai à Angers.
La mise en scène est signée Caurier/Leiser, qui reviennent régulièrement, en souvenir de leurs débuts (ils ont mis en scène Don Giovanni l’an dernier, ici-même). Le décor, assez insipide, représente l’intérieur d’une maison bourgeoise XXe siècle, qui sera progressivement envahie par des arbres, au point de servir de jardin à l’acte IV. Très peu d’accessoires, deux fauteuils dans la première partie, quelques tables et chaises dans la deuxième.
Les costumes : smoking pour le comte pendant les 4 actes, Figaro en costume noir puis blanc pour ses noces à l’acte III, Cherubino en costume noir aussi, Suzanne en soubrette, sauf pour son mariage (robe blanche traditionnelle), la comtesse en robe longue verte, très classe (Nicole Cabell a beaucoup d'allure), Barberine en marmiton, les chœurs en tenue du dimanche des années 60 (toujours au XXe). Quelques photos ici
Excellente direction d’acteurs, les entrées et sorties sont très fluides, très naturelles, l’ensemble est vif et enlevé. On peut reprocher quelques broutilles, comme la comtesse embrassant Cherubino avec fougue, manifestant un désir sexuel évident, en contradiction avec son chagrin et son amour pour le comte toujours vif exprimé plusieurs fois. On a vu pire.
Le dynamisme de l’ensemble, le plaisir des chanteurs, l’enthousiasme général sont manifestes et emportent l’adhésion. Les situations et le texte m’ont paru très amusants, ce qui n’a pas toujours été le cas dans d’autres productions, loin de là.
Vocalement, le plateau est de très bonne qualité. Après un début précautionneux probablement du au trac, le comte (Andrè Schuen) et Suzanne (Hélène Guilmette) se révèlent dans la deuxième partie (superbe Dah vieni non tardar) et un Vedrò, mentri’o sospiro très engagé se terminant par un giubilar mi fa rare, de la part du comte.
Mais les héros de la soirée sont Figaro (Peter Kàlmàn), voix puissante, très bon acteur, dynamique, très présent et la comtesse (Nicole Cabell), très belle voix, nuançant et interprétant excellemment, capable de demi-teintes mais aussi de beaucoup d’autorité et d’aisance, réussissant parfaitement ses deux airs, un beau Porgi amor et un merveilleux Dove sono.
Citons encore le Chérubin de Rosanne Van Sandwijk et la Barberine de Dima Bawab, ainsi que la vis comica de Jeannette Fischer en Marcelline.
Mark Shanahan, habitué des lieux, a dirigé le tout avec précision et entrain.
Ce beau spectacle n’a pourtant pas galvanisé le public très attentif, qui s’est toutefois lâché un peu aux saluts avec des applaudissements nourris et quelques bravos (dont les miens, on l’aura compris).
Excellente soirée pour moi, très revigorante, alors qu'au départ, je me disais plutôt encore les noces...
Les occasions se font rares, nous l’avons dit par ailleurs : je rappelle que la saison de Angers-Nantes-Opéra (ANO) se réduit à un opéra mise en scène (les noces de Figaro, donc), Orphée aux enfers au Théâtre du Quai, et une version de concert de Lohengrin en septembre dernier au Centre de congrès.
La représentation a été assurée normalement, malgré l’absence de Bernard, parti folâtrer sous les sakura, ou ailleurs (joke). Sixième représentation de la série, les 5 premières à Nantes en mars, et les 5, 7 et 9 mai à Angers.
La mise en scène est signée Caurier/Leiser, qui reviennent régulièrement, en souvenir de leurs débuts (ils ont mis en scène Don Giovanni l’an dernier, ici-même). Le décor, assez insipide, représente l’intérieur d’une maison bourgeoise XXe siècle, qui sera progressivement envahie par des arbres, au point de servir de jardin à l’acte IV. Très peu d’accessoires, deux fauteuils dans la première partie, quelques tables et chaises dans la deuxième.
Les costumes : smoking pour le comte pendant les 4 actes, Figaro en costume noir puis blanc pour ses noces à l’acte III, Cherubino en costume noir aussi, Suzanne en soubrette, sauf pour son mariage (robe blanche traditionnelle), la comtesse en robe longue verte, très classe (Nicole Cabell a beaucoup d'allure), Barberine en marmiton, les chœurs en tenue du dimanche des années 60 (toujours au XXe). Quelques photos ici
Excellente direction d’acteurs, les entrées et sorties sont très fluides, très naturelles, l’ensemble est vif et enlevé. On peut reprocher quelques broutilles, comme la comtesse embrassant Cherubino avec fougue, manifestant un désir sexuel évident, en contradiction avec son chagrin et son amour pour le comte toujours vif exprimé plusieurs fois. On a vu pire.
Le dynamisme de l’ensemble, le plaisir des chanteurs, l’enthousiasme général sont manifestes et emportent l’adhésion. Les situations et le texte m’ont paru très amusants, ce qui n’a pas toujours été le cas dans d’autres productions, loin de là.
Vocalement, le plateau est de très bonne qualité. Après un début précautionneux probablement du au trac, le comte (Andrè Schuen) et Suzanne (Hélène Guilmette) se révèlent dans la deuxième partie (superbe Dah vieni non tardar) et un Vedrò, mentri’o sospiro très engagé se terminant par un giubilar mi fa rare, de la part du comte.
Mais les héros de la soirée sont Figaro (Peter Kàlmàn), voix puissante, très bon acteur, dynamique, très présent et la comtesse (Nicole Cabell), très belle voix, nuançant et interprétant excellemment, capable de demi-teintes mais aussi de beaucoup d’autorité et d’aisance, réussissant parfaitement ses deux airs, un beau Porgi amor et un merveilleux Dove sono.
Citons encore le Chérubin de Rosanne Van Sandwijk et la Barberine de Dima Bawab, ainsi que la vis comica de Jeannette Fischer en Marcelline.
Mark Shanahan, habitué des lieux, a dirigé le tout avec précision et entrain.
Ce beau spectacle n’a pourtant pas galvanisé le public très attentif, qui s’est toutefois lâché un peu aux saluts avec des applaudissements nourris et quelques bravos (dont les miens, on l’aura compris).
Excellente soirée pour moi, très revigorante, alors qu'au départ, je me disais plutôt encore les noces...
la mélodie est immorale
Nietzsche
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