Verdi - Simon Boccanegra - Steinberg - vc - Monte-Carlo/TCE - 03/2017

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JdeB
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Re: Verdi - Simon Boccanegra - Steinberg - vc - Monte-Carlo/TCE - 03/2017

Message par JdeB » 15 mars 2017, 12:04

c'est la mienne aussi
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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HELENE ADAM
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Re: Verdi - Simon Boccanegra - Steinberg - vc - Monte-Carlo/TCE - 03/2017

Message par HELENE ADAM » 15 mars 2017, 19:07

JdeB a écrit :
15 mars 2017, 08:45
HELENE ADAM a écrit :
14 mars 2017, 21:15
Christian Merlin a écrit un très bel article aussi, mettant en vedette Ludovic Tézier sous le titre "le baryton est devenu le grand Simon Boccanegra que tout le monde attendait".
(Le figaro, pas de version électronique).
il parle de LT comme d'un "fabuleux baryton" au parcours "sans faute", "le meilleur baryton Verdi de notre époque et l'un des plus grands dans l'absolu"". Au TCE, il l'a trouvé 'tendu, précautionneux, le nez dans ses partitions" avec des "fragilités" en début de concert mais "impressionnant"
Il a aimé aussi SR malgré son timbre "un peu monochrome ", VK et Vargas, moins Heyboer

Il loue beaucoup la direction de Steinberg

Que trouves-tu très beau dans cet article Hélène ?
Moi je fais de la critique depuis 14 ans mais je crois que je n'ai jamais compris ce que les lecteurs attendent de ce type d’exercice. Moi un article comme celui là ne m'apporte rien. (j'aime beaucoup Christian Merlin qui a toujours été très sympa avec moi)
Qu'est-ce que LT apporte à ce rôle par rapport aux grands modèles / anciens ? voilà la problématique que j'aimerais voir traiter.
Mon appréciation était un peu lapidaire en effet. Ce qui me plait dans l'article de Merlin c'est le titre, parce qu'il donne à Tézier une reconnaissance d'entrée dans la catégorie des "grands barytons verdiens" qui me parait juste (et nécessaire) depuis quelques années déjà. Je crois qu'il s'agit surtout de "l'adouber" en quelque sorte au regard des barytons de sa génération (voire de ceux en capacité de chanter SB aujourd'hui) plutôt qu'en rapport avec les grands interprètes du passé, ce qui nécessiterait incontestablement d'attendre pour cela une prise de rôle sur scène.
J'ai été étonnée de 'l'inflation d'appréciations positives sur le mode de la surprise (ah enfin ! Une révélation ! etc etc) parce que pour moi, LT est depuis deux ou trois ans, un baryton verdien qui compte (Don Carlo, La Forza, le Trovatore, mais aussi Hernani et aujourd'hui SB, je ne cite pas MacBeth et Rigoletto où il me parait pour l'heure moins convainquant). Mais je trouve bien qu'après avoir été largement "adoubé" à Munich ou à Vienne ces derniers temps, il le soit aussi à Paris. :wink:
C'est à mon sens dans cette direction qu'il aurait intérêt à poursuivre et approfondir son répertoire plutôt que dans Escamillo ou Scarpia par exemple...
On l'entendra bientôt en Iago. Je ne cache pas que j'ai plus de doutes sur son interprétation mais compte tenu du chef d'orchestre, du metteur en scène et de son partenaire principal, il pourrait s'y révéler comme il le fit en Don Carlo dans la Forza à Munich en 2013 (tiens, une des plus belles ovations entendues et vues ces dernières années pour faire écho à ce sujet sur un autre fil...).
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

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