Saint-Saëns - Samson et Dalila - Jordan/Michieletto - ONP - 10/2016
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Saint-Saëns - Samson et Dalila - Jordan/Michieletto - ONP - 10/2016
Samson et Dalila
Opéra en trois actes et quatre tableaux (1877)
de Camille Saint-Saëns
Livret Ferdinand Lemaire
En langue française
Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène : Damiano Michieletto
Dalila : Anita Rachvelishvili
Samson : Aleksandrs Antonenko
Le Grand Prêtre de Dagon : Egils Silins
Abimélech : Nicolas Testé
Un Vieillard hébreu : Nicolas Cavallier
Un Messager philistin : John Bernard
Premier Philistin : Luca Sannai
Deuxième Philistin : Jian-Hong Zhao
Décors Paolo Fantin
Costumes Carla Teti
Lumières Alessandro Carletti
Chef des Choeurs : José Luis Basso
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Première le 4 Octobre
(avant première hier soir non ? Alors les jeunes ? On dort encore...)
Coproduction avec le Metropolitan Opera, New York
Opéra en trois actes et quatre tableaux (1877)
de Camille Saint-Saëns
Livret Ferdinand Lemaire
En langue française
Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène : Damiano Michieletto
Dalila : Anita Rachvelishvili
Samson : Aleksandrs Antonenko
Le Grand Prêtre de Dagon : Egils Silins
Abimélech : Nicolas Testé
Un Vieillard hébreu : Nicolas Cavallier
Un Messager philistin : John Bernard
Premier Philistin : Luca Sannai
Deuxième Philistin : Jian-Hong Zhao
Décors Paolo Fantin
Costumes Carla Teti
Lumières Alessandro Carletti
Chef des Choeurs : José Luis Basso
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Première le 4 Octobre
(avant première hier soir non ? Alors les jeunes ? On dort encore...)
Coproduction avec le Metropolitan Opera, New York
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
On va dire que je radote. Mais où va-t-on chercher un Egils Silins pour chanter le Grand-Prêtre à Paris quand on a Duhamel ou Sempey pour le faire?
Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
Ne nous plaignons pas, il y a, apparemment, deux français dans la distribution !Markossipovitch a écrit :On va dire que je radote. Mais où va-t-on chercher un Egils Silins pour chanter le Grand-Prêtre à Paris quand on a Duhamel ou Sempey pour le faire?
fomalhaut
Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
En tout cas moi je ne peux rien vous dire, je n'y étais pas et je ne connais personne qui ait pu y être.HELENE ADAM a écrit : (avant première hier soir non ? Alors les jeunes ? On dort encore...)
J'y vais vendredi normalement.
« Life’s but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing. »
— Shakespeare, Macbeth
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Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
Oui, on a quand même le vieillard hébreu qui chante cinq minutes au premier acte, il ne faut quand même pas trop leur en demander !fomalhaut a écrit :Ne nous plaignons pas, il y a, apparemment, deux français dans la distribution !
fomalhaut
Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
Nostalgique d'un Samson à Montpellier avec Brunet et Fondary (le ténor américain était très insuffisant) pour rester chez les grands artistes français qui ont marqué ces rôles de Dalila et du Grand-Prêtre
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
Massard, c'était pas mal à Avignon en 79 avec Chauvet (autre français) et Cortez ( presque française).
- Coco-bel-oeil
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Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
J'y étais !
J'ai trouvé la Dalila de Anita Rachvelishvili extraordinaire pour cette avant-première. Elle a une voix superbe, un timbre opulent sur toute sa tessiture et elle impose une vraie présence. Je ne regardais plus qu'elle dès qu'elle était en scène Elle nous a offert un "Printemps qui commence" en apesanteur, qu'elle a déroulé sur le fil de la voix. J'ai fini le 1er acte sur un petit nuage. Je ne sais pas si l'impact était le même dans toute la salle, mais j'avais la chance d'être très proche de la scène.
Elle est magistrale pendant tout le deuxième acte, jouant une Dalila particulièrement ambivalente. En particulier, son féroce "Amour, viens aider ma faiblesse" est très réussi, jusque dans la virtuose descente de la partie centrale. En séductrice, elle m'a convaincu, même si son "Mon coeur s'ouvre à ta voix" n'est pas anthologique. Elle y est très sensuelle, mais reste relativement extérieure au sens précis de chaque mot, pourtant tous parfaitement articulés. Et la ligne de chant de la reprise était moins assurée à cause de la position rocambolesque que lui impose la mise en scène ... Avec une voix puissante et un tempérament impétueux, elle est parfaite dans le duo qui termine cet acte.
Aleksandrs Antonenko est lui aussi à son aise dans de tels passages. Malheureusement, les nuances lui font souvent défaut. Il a une très bonne projection et des aiguës amenés sans difficulté. Mais son Samson est d'un seul bloc, assez convaincant dans les passages les plus martiaux, rien à voir avec sa prestation catastrophique en Juin dernier à l'occasion de la fête de la musique.
Ce n'est pas un grand acteur, et j'ai peur que la mise en scène ne l'ai pas aidé ... La scène de la prison devient presque cocasse. Les violents coups de poing qu'il s'inflige sur le torse ne l'ont pas aidé à varier les couleurs de son chant. Son français (?) est absolument incompréhensible. J'ai quand même aimé son premier acte ou la scène finale, où sa puissance lui permet de répondre sans difficulté aux choeurs.
Le Grand Prêtre d'Egils Silins est honorable sans nous transporter. Il est lui aussi plus à l'aise dans les passages les plus éclatants mais possède une diction assez pâteuse. Ses duos exaltés avec Dalila avaient un certain impact.
Le vieillard hébreu de Nicolas Cavallier est superbe, diction précise, chant nuancé, il était parfait dans ce (court) rôle. Les choeurs sont très présents et offrent de beaux passages, notamment dans leur caractérisation des hébreux.
La mise en scène de Damiano Michieletto devrait susciter pas mal de reproches ... Je suis globalement indifférent à tout ce bazar, sauf quand les chanteurs sont gênés et que ça se ressent immédiatement sur leur chant. Je suis aussi assea agacé lorsqu'on nous impose des bruits parasites ... (Miam, ces crachats pendant la Bacchanale !)
J'ai passé une bonne soirée avec cet opéra que j'entendais sur scène pour la première fois. Je garderai un très beau souvenir de la prestation d'Anita Rachvelishvili .
J'ai trouvé la Dalila de Anita Rachvelishvili extraordinaire pour cette avant-première. Elle a une voix superbe, un timbre opulent sur toute sa tessiture et elle impose une vraie présence. Je ne regardais plus qu'elle dès qu'elle était en scène Elle nous a offert un "Printemps qui commence" en apesanteur, qu'elle a déroulé sur le fil de la voix. J'ai fini le 1er acte sur un petit nuage. Je ne sais pas si l'impact était le même dans toute la salle, mais j'avais la chance d'être très proche de la scène.
Elle est magistrale pendant tout le deuxième acte, jouant une Dalila particulièrement ambivalente. En particulier, son féroce "Amour, viens aider ma faiblesse" est très réussi, jusque dans la virtuose descente de la partie centrale. En séductrice, elle m'a convaincu, même si son "Mon coeur s'ouvre à ta voix" n'est pas anthologique. Elle y est très sensuelle, mais reste relativement extérieure au sens précis de chaque mot, pourtant tous parfaitement articulés. Et la ligne de chant de la reprise était moins assurée à cause de la position rocambolesque que lui impose la mise en scène ... Avec une voix puissante et un tempérament impétueux, elle est parfaite dans le duo qui termine cet acte.
Aleksandrs Antonenko est lui aussi à son aise dans de tels passages. Malheureusement, les nuances lui font souvent défaut. Il a une très bonne projection et des aiguës amenés sans difficulté. Mais son Samson est d'un seul bloc, assez convaincant dans les passages les plus martiaux, rien à voir avec sa prestation catastrophique en Juin dernier à l'occasion de la fête de la musique.
Ce n'est pas un grand acteur, et j'ai peur que la mise en scène ne l'ai pas aidé ... La scène de la prison devient presque cocasse. Les violents coups de poing qu'il s'inflige sur le torse ne l'ont pas aidé à varier les couleurs de son chant. Son français (?) est absolument incompréhensible. J'ai quand même aimé son premier acte ou la scène finale, où sa puissance lui permet de répondre sans difficulté aux choeurs.
Le Grand Prêtre d'Egils Silins est honorable sans nous transporter. Il est lui aussi plus à l'aise dans les passages les plus éclatants mais possède une diction assez pâteuse. Ses duos exaltés avec Dalila avaient un certain impact.
Le vieillard hébreu de Nicolas Cavallier est superbe, diction précise, chant nuancé, il était parfait dans ce (court) rôle. Les choeurs sont très présents et offrent de beaux passages, notamment dans leur caractérisation des hébreux.
La mise en scène de Damiano Michieletto devrait susciter pas mal de reproches ... Je suis globalement indifférent à tout ce bazar, sauf quand les chanteurs sont gênés et que ça se ressent immédiatement sur leur chant. Je suis aussi assea agacé lorsqu'on nous impose des bruits parasites ... (Miam, ces crachats pendant la Bacchanale !)
J'ai passé une bonne soirée avec cet opéra que j'entendais sur scène pour la première fois. Je garderai un très beau souvenir de la prestation d'Anita Rachvelishvili .
Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
Juste une erreur à signaler dans ton compte-rendu. "Mon coeur s'ouvre à ta voix" et non "D'amour l'ardente flamme" qui est un air de La Damnation de Faust de Berlioz.
Re: Saint-Saëns-Samson et Dalila-Jordan/Michieletto-ONP-Octobre 2016
Viorica est parfaitement et complétement française. Et roumainealtini a écrit :Massard, c'était pas mal à Avignon en 79 avec Chauvet (autre français) et Cortez ( presque française).
N'oublions pas, puisque tu veux remonter loin, Ernest Blanc, Grand-Prêtre de légende
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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