Non c'est spécial avec Kaufmann.Loïs a écrit :HELENE ADAM a écrit :Elle beaucoup chanté avec Kaufmann c'est sûr mais pas Tosca en l'occurrence (qu'à ma connaissance elle n'a chanté que deux fois avec JK, cet été à Munich et je crois que c'est pareil pour Terfel). Elle a beaucoup chanté Tosca par ailleurs, notamment à Munich dans la production de Bondy, mais avec toutes sortes de partenaires : Marcello Giordani, Massimo Giordano, et même Marcelo Alvarez (en juillet 2014).Loïs a écrit : Elle a visiblement l’habitude de chanter avec les mêmes partenaires (Terfel, Kauffmann) et elle parait moins en phase avec les nouveaux (j’ai cru qu’elle allait serrer la main d’Alvarez)
Etant donné ma première fois avec la dame (je ne la connais que par vidéo) , c'était aussi fusionnel quelquesoit le rôle) avec le ténor lambda qu'avec Kauffmann?
Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
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Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Ah bravo, Helene, toi tu arrives à lire notre Loïs.HELENE ADAM a écrit :Non c'est spécial avec Kaufmann.Loïs a écrit :
Etant donné ma première fois avec la dame (je ne la connais que par vidéo) , c'était aussi fusionnel quelquesoit le rôle) avec le ténor lambda qu'avec Kauffmann?
C'est ce qu'il voulait dire ?
Je ne pourrai pas dire ce qu'il en est dans Tosca ne les ayant jamais entendu ensemble; par contre, dans les Verdi (évidemment Don carlo), oui, je crois qu'on peut dire que c'est fusionnel.
C'est qui le ténor lambda, Alvarez ?
Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Moi y en a vivre en Beauce donc forcemment ç attaque mon niveau de français (surtout pour un Languedocien)MariaStuarda a écrit :Ah bravo, Helene, toi tu arrives à lire notre Loïs.HELENE ADAM a écrit :Non c'est spécial avec Kaufmann.Loïs a écrit :
Etant donné ma première fois avec la dame (je ne la connais que par vidéo) , c'était aussi fusionnel quelquesoit le rôle) avec le ténor lambda qu'avec Kauffmann?
C'est ce qu'il voulait dire ?
Je ne pourrai pas dire ce qu'il en est dans Tosca ne les ayant jamais entendu ensemble; par contre, dans les Verdi (évidemment Don carlo), oui, je crois qu'on peut dire que c'est fusionnel.
C'est qui le ténor lambda, Alvarez ?
Dieu merci Hélène parle le mec bourré (mais à jeun aujourd'hui) première langue et elle a compris!
Au vu des vidéos d'Harteros pour moi il y a qqchose de spécial entre elle et Kauffmann ou Terfel (comme en son temps entre Pavarotti et Freni) et que son comportement scénique n'est pas le même selon ses partenaires
Toi y en a compris quoi moi vouloir dire?
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Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Yesssssss !!!Loïs a écrit :
Moi y ena vivre en Beauce donc forcemment ç attaque mon niveau de français (surtout pour un Languedocien)
Dieu merci Hélène parle le mec bourré (mais à jeun aujourd'hui) première langue et elle a compris!
Au vu des vidéos d'Harteros pour moi il y a qqchose de spécial entre elle de Kauffmann et Terfel (comme en son temps entre Pavarotti et Freni) et que son comportement scénique n'est pas le même selon ses partenaires
Toi y en a compris quoi moi vouloir dire?
J'ai enfin tout compris
Et j'acquiesce ce faisant !
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Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Petite Anecdote : Mardi dernier il y avait dans la salle Pierre Bergé qui est probablement le seul ou un des rares à avoir vu Callas en 1958 dans Tosca à Paris. Je l'ai observé pendant les saluts pour voir sa réaction lors de l'arrivée d'Anja Harteros : il a visiblement beaucoup aimé !
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( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Il semble avoir en effet particulièrement apprécié vu ce qu'il a tweeté:
"Pour la 2e fois admirable Tosca à Bastille.
Harteros -Terfel me rappellent Callas-Gobbi à Garnier en 1958. Catégorie monstres sacrés."
"Pour la 2e fois admirable Tosca à Bastille.
Harteros -Terfel me rappellent Callas-Gobbi à Garnier en 1958. Catégorie monstres sacrés."
"Dis papa! Tu peux mettre la poupée qui chante?"
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Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Ça relativise pas mal Callas...Dapertutto a écrit :Il semble avoir en effet particulièrement apprécié vu ce qu'il a tweeté:
"Pour la 2e fois admirable Tosca à Bastille.
Harteros -Terfel me rappellent Callas-Gobbi à Garnier en 1958. Catégorie monstres sacrés."
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Représentation du vendredi 23...
Oui ce fut une belle, voire une très belle Tosca.
Non, ce ne fut pas une Tosca exceptionnelle à mon humble avis.
La faute tout d'abord à une mise en scène peu dramatique, affadissant les rapports entre les personnages et ne permettant jamais au théâtre de s'épanouir. Faute partagée avec des chanteurs remarquables ce soir là sur le plan vocal strict, mais qui, faute d'une direction d'acteur ferme, peinent à faire croire au drame. Du déjà vu dans les gestes, des grandiloquences perturbant l'émotion qui doit naître suffisent à laisser le spectateur sur le seuil de la scène. On argumentera que Tosca ne prête pas à des interprétations scéniques originales et que le livret est suffisamment cadré pour ne pas permettre de s'éloigner bien loin des didascalies. Dont acte. Il n'y avait ce soir que le III qui déployait un décor original et qui faisait fi de la terrasse du Château Saint Ange et du saut dans le vide de l'héroïne. Beaucoup avaient hurlé au sacrilège lors de la création à ce sujet. Rien de bien choquant pour moi, des images belles (le départ de Tosca vers la lumière après la chute du vélum tombé des cintres) mais dont on se demande, hormis le côté esthétique du moment, à quoi elles correspondent. Une mise en scène passe partout qui peut durer longtemps, mais qui ne renouvelle pas le genre. Fonctionne-t-elle mieux que les précédentes vues à Paris? Celle de Schroeter à Bastille ne cassait pas trois pattes à un canard non plus, et ne rappelons pas Auvray dans les années 80 à Garnier...
Finalement ce n'est peut être pas la mise en scène qui "fait" une Tosca à laquelle on vibre et tremble, mais plutôt des chanteurs acteurs capables de sortir leurs tripes sur scène et de vivre jusqu'à la brûlure les scènes qu'ils ont à nous faire partager. Ceux réunis vendredi soir apportaient de grandes satisfactions mais de façon disparate et inégale. On craignait pour Alvarez, devenu le ténor à tout faire de l'ONP ces dernières saisons, et dont le Manrico de l'an dernier n'apportait que peu de satisfactions. Cavaradossi lui sied de bien meilleure façon, et lui permet de déployer des sortilèges de timbre et une ligne de chant de belle facture (hormis des aigus abordés par en dessous, pour s'appuyer sur la note afin d'atteindre celle supérieure. Processus lassant mais qui permet d'admirer le registre supérieur de la tessiture néanmoins.) Un "Recondite armonie" phrasé délicatement, des "Vittoria" sonores et tenus ,un "lucean le stelle" poétique et douloureux ont permis de faire de Mario une belle caractérisation vocale. Par contre, sur le plan scénique...On sait qu'Alvarez est un piètre acteur, mais là cela atteint un " niveau Foster Jenkins" au plan dramatique . Comment croire à un personnage quand celui ci arpente le plateau en écartant les bras, levant les yeux au ciel et secouant la tête? C'est simple: on n'y croit pas. On ferme les yeux.
On craignait pour Terfel car ses derniers Scarpia à Londres étaient chantés de façon grise et joués de façon expressionniste. Le Méphisto de la Damnation récente montrait aussi une voix devenue plus ligneuse. Le Scarpia de vendredi était plus renversant: certes le timbre a perdu de sa superbe et de son brillant, l'aigu se fait plus poussif (poussé) et sec, mais quelle caractérisation et vocale et scénique! Le phrasé cauteleux, les regards, gestes et attitudes, tout concourait à caractériser l'immonde personnage dans un sens plus Hopkins que Malkovich. La puissance vocale reste impressionnante et je n'ai pas trouvé que le Te Deum l'étouffait. Très grand Scarpia, arrivant à créer chez le spectateur le dégoût du personnage (la caresse remontant dans le dos de Tosca au moment du "Tosca finalmente mia",,,).
Inutile de dire que l'on attendait Anja Harteros après tant de rendez vous ratés. On en attendait beaucoup de ce fait, peut être trop. Le duo avec Mario au I la trouvait rêche de ligne et de timbre et décevait (impression renforcée par les minauderies des "fagli occhi neri" qui faisait s'esclaffer les spectateurs...) et on se disait "bof". Le duo avec Scarpia la trouvait vocalement plus nette, presque métamorphosée, et suscitant un intérêt plus vif (malgré des gestes ou des regards qui ne traduisaient pas réellement la jalousie ou le désarroi douloureux de Tosca à ce moment). Le II et le III renforçaient ces impressions et laissaient admiratifs: quelle ligne, quel timbre, quel chant , quelle projection remplissant l'espace avec des aigus glorieux impressionnants ("Oh Scarpia , avanti a Dio" était en ce sens tétanisant: rarement entendu une telle note frappée de la sorte). "Vissi d'arte" magnifique de sensibilité, de messa di voce, de conduite de voix sans la fausse note que certains auront cru reconnaître à la représentation de mardi dernier. Alors pourquoi pas d'adhésion totale de ma part? Faute à un jeu scénique resté policé, bien élevé constamment, et où jamais la chanteuse ne se lâche ou ne s'abandonne. Il manquait la fièvre, la "furia", la chair, et cela créait le petit bémol qui faisait que je restais un peu en dehors .
Orchestre magnifique et commentateur de l'action , splendides cordes (l'accompagnement de "e lucevan le stelle"!), prélude du III rendant parfaitement l'atmosphère glauque de ce petit matin blême où la mort va bientôt frapper. Bravo au chef et à ses troupes. Et complimenti aux comprimarii parfaits (excellents Angelotti et Spoletta notamment)
Ce fut donc une très belle soirée au total malgré les pailles relevées ci et là. Hélas, soirée perturbée par les cons de sortie. Entre les applaudissements à l'entrée de Tosca façon "Au théâtre ce soir", ceux démarrés de façon erronée à la dernière phrase de "Vissi d'arte" qui détruisaient l'émotion, les rires intermittents (on aura déjà évoqué ceux accompagnant les "fagli occhi neri") et surtout la rangée derrière moi qui entre les papiers de bonbons ouverts tout au long du II, et les bracelets tintinabulants des dames emperlouzées... qui comprend mon ressenti?
Oui ce fut une belle, voire une très belle Tosca.
Non, ce ne fut pas une Tosca exceptionnelle à mon humble avis.
La faute tout d'abord à une mise en scène peu dramatique, affadissant les rapports entre les personnages et ne permettant jamais au théâtre de s'épanouir. Faute partagée avec des chanteurs remarquables ce soir là sur le plan vocal strict, mais qui, faute d'une direction d'acteur ferme, peinent à faire croire au drame. Du déjà vu dans les gestes, des grandiloquences perturbant l'émotion qui doit naître suffisent à laisser le spectateur sur le seuil de la scène. On argumentera que Tosca ne prête pas à des interprétations scéniques originales et que le livret est suffisamment cadré pour ne pas permettre de s'éloigner bien loin des didascalies. Dont acte. Il n'y avait ce soir que le III qui déployait un décor original et qui faisait fi de la terrasse du Château Saint Ange et du saut dans le vide de l'héroïne. Beaucoup avaient hurlé au sacrilège lors de la création à ce sujet. Rien de bien choquant pour moi, des images belles (le départ de Tosca vers la lumière après la chute du vélum tombé des cintres) mais dont on se demande, hormis le côté esthétique du moment, à quoi elles correspondent. Une mise en scène passe partout qui peut durer longtemps, mais qui ne renouvelle pas le genre. Fonctionne-t-elle mieux que les précédentes vues à Paris? Celle de Schroeter à Bastille ne cassait pas trois pattes à un canard non plus, et ne rappelons pas Auvray dans les années 80 à Garnier...
Finalement ce n'est peut être pas la mise en scène qui "fait" une Tosca à laquelle on vibre et tremble, mais plutôt des chanteurs acteurs capables de sortir leurs tripes sur scène et de vivre jusqu'à la brûlure les scènes qu'ils ont à nous faire partager. Ceux réunis vendredi soir apportaient de grandes satisfactions mais de façon disparate et inégale. On craignait pour Alvarez, devenu le ténor à tout faire de l'ONP ces dernières saisons, et dont le Manrico de l'an dernier n'apportait que peu de satisfactions. Cavaradossi lui sied de bien meilleure façon, et lui permet de déployer des sortilèges de timbre et une ligne de chant de belle facture (hormis des aigus abordés par en dessous, pour s'appuyer sur la note afin d'atteindre celle supérieure. Processus lassant mais qui permet d'admirer le registre supérieur de la tessiture néanmoins.) Un "Recondite armonie" phrasé délicatement, des "Vittoria" sonores et tenus ,un "lucean le stelle" poétique et douloureux ont permis de faire de Mario une belle caractérisation vocale. Par contre, sur le plan scénique...On sait qu'Alvarez est un piètre acteur, mais là cela atteint un " niveau Foster Jenkins" au plan dramatique . Comment croire à un personnage quand celui ci arpente le plateau en écartant les bras, levant les yeux au ciel et secouant la tête? C'est simple: on n'y croit pas. On ferme les yeux.
On craignait pour Terfel car ses derniers Scarpia à Londres étaient chantés de façon grise et joués de façon expressionniste. Le Méphisto de la Damnation récente montrait aussi une voix devenue plus ligneuse. Le Scarpia de vendredi était plus renversant: certes le timbre a perdu de sa superbe et de son brillant, l'aigu se fait plus poussif (poussé) et sec, mais quelle caractérisation et vocale et scénique! Le phrasé cauteleux, les regards, gestes et attitudes, tout concourait à caractériser l'immonde personnage dans un sens plus Hopkins que Malkovich. La puissance vocale reste impressionnante et je n'ai pas trouvé que le Te Deum l'étouffait. Très grand Scarpia, arrivant à créer chez le spectateur le dégoût du personnage (la caresse remontant dans le dos de Tosca au moment du "Tosca finalmente mia",,,).
Inutile de dire que l'on attendait Anja Harteros après tant de rendez vous ratés. On en attendait beaucoup de ce fait, peut être trop. Le duo avec Mario au I la trouvait rêche de ligne et de timbre et décevait (impression renforcée par les minauderies des "fagli occhi neri" qui faisait s'esclaffer les spectateurs...) et on se disait "bof". Le duo avec Scarpia la trouvait vocalement plus nette, presque métamorphosée, et suscitant un intérêt plus vif (malgré des gestes ou des regards qui ne traduisaient pas réellement la jalousie ou le désarroi douloureux de Tosca à ce moment). Le II et le III renforçaient ces impressions et laissaient admiratifs: quelle ligne, quel timbre, quel chant , quelle projection remplissant l'espace avec des aigus glorieux impressionnants ("Oh Scarpia , avanti a Dio" était en ce sens tétanisant: rarement entendu une telle note frappée de la sorte). "Vissi d'arte" magnifique de sensibilité, de messa di voce, de conduite de voix sans la fausse note que certains auront cru reconnaître à la représentation de mardi dernier. Alors pourquoi pas d'adhésion totale de ma part? Faute à un jeu scénique resté policé, bien élevé constamment, et où jamais la chanteuse ne se lâche ou ne s'abandonne. Il manquait la fièvre, la "furia", la chair, et cela créait le petit bémol qui faisait que je restais un peu en dehors .
Orchestre magnifique et commentateur de l'action , splendides cordes (l'accompagnement de "e lucevan le stelle"!), prélude du III rendant parfaitement l'atmosphère glauque de ce petit matin blême où la mort va bientôt frapper. Bravo au chef et à ses troupes. Et complimenti aux comprimarii parfaits (excellents Angelotti et Spoletta notamment)
Ce fut donc une très belle soirée au total malgré les pailles relevées ci et là. Hélas, soirée perturbée par les cons de sortie. Entre les applaudissements à l'entrée de Tosca façon "Au théâtre ce soir", ceux démarrés de façon erronée à la dernière phrase de "Vissi d'arte" qui détruisaient l'émotion, les rires intermittents (on aura déjà évoqué ceux accompagnant les "fagli occhi neri") et surtout la rangée derrière moi qui entre les papiers de bonbons ouverts tout au long du II, et les bracelets tintinabulants des dames emperlouzées... qui comprend mon ressenti?
Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
Moi, j'avais un voisin qui a gloussé durant tout le spectacle (y compris pendant la torture de Mario !), c'est entre autres choses (le jeu outrancier des chanteurs, la mise en scène banale et terne...) pourquoi j'ai parlé sur un autre fil de "mauvais vaudeville", alors oui je te comprends !
- Hiero von Stierkopf
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Re: Puccini - Tosca - Ettinger/Audi - ONP - 09-10/2016
C'est dingue à quel point d'autres spectateurs peuvent vous ruiner une soirée à l'opéra.
Plus ça va, plus je deviens intransigeant et violent dans mes réactions ce qui ne fait d'ailleurs pas toujours avancer le schmilblick.
Quant aux applaudissements à l'entrée sur scène d'un chanteur, au secours !!!
C'est nouveau à Paris ?
Plus ça va, plus je deviens intransigeant et violent dans mes réactions ce qui ne fait d'ailleurs pas toujours avancer le schmilblick.
Quant aux applaudissements à l'entrée sur scène d'un chanteur, au secours !!!
C'est nouveau à Paris ?
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !