oui, elle a été enregistrée pour les archives de l'ONR mais je ne pense pas qu'elle sera diffusée.
Offenbach- Barkouf- Lacombe/Clément- ONR - 12/2018 & 01/2019
Re: Offenbach- Barkouf- Lacombe/Clément- ONR - 12/2018 & 01/2019
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Offenbach- Barkouf- Lacombe/Clément- ONR - 12/2018 & 01/2019
C'était déjà le cas 11 où je n'avais jamais vu autant de lycéens et de places libres à l'orchestre. Je crains que ce Barkouf n'ait été un échec de billetterie...
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Re: Offenbach- Barkouf- Lacombe/Clément- ONR - 12/2018 & 01/2019
...en raison peut-être du marché de Noël. L'opéra devient difficilement accessible du fait de la fermeture du parking Broglie.
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Re: Offenbach- Barkouf- Lacombe/Clément- ONR - 12/2018 & 01/2019
Comme JdB, j'étais dans la salle ce 11 décembre (en étant passé, sur le chemin de l'opéra, à 200 m. du tueur juste avant qu'il ne commence son œuvre macabre...).
Je confirme que l'annonce faite au public à l'entracte a été assez floue, au point que mes voisins et moi, on s'est demandé si cela faisait partie du spectacle... Ce n'est qu'en voyant d'autres personnes plongées sur leur portable et en entendant des bribes de conversation que nous avons compris ce qui s'était passé.
Je pense que l'annonce a été volontairement floue pour ne pas créer une sorte de panique dans le public. Quant à la sortie du théâtre, qu'elle n'ait pas été précédée d'une minute de silence, je ne sais que dire... Tout le monde était tellement sous le choc, la traque du tueur n'était pas terminée, l'essentiel était de quitter les lieux pour que les forces de sécurité n'aient plus rien à gérer sur la grande île (où se trouve l'archi-centre de Strasbourg). La ville a rendu dignement hommage aux victimes dimanche matin, sous la neige, à travers une cérémonie sobre.
Je compatis à tes déboires pour trouver un endroit où dormir, si j'avais su, je t'aurais proposé la maison... L'ambiance en ville à ce moment-là était affreuse : bruits d'hélicoptères dans le ciel, ville paralysée, gens plus ou moins perdus dans la rue...
Drôle de soirée en tout cas, où on n'osait pas trop rire dans cette deuxième partie, où les artistes ont eu un mérite fou à continuer à jouer (brillamment). Les gens qui riaient ne m'ont pas dérangé, chacun réagit comme il ressent les choses : sous le choc ou bien avec dans la tête "la vie continue" et "on ne se laisse pas changer notre manière de vivre" ; l'hommage, nous savions tous que nous allions le rendre plus tard, l'horreur, nous savions tous que nous allions la vivre les jours d'après en nous promenant dans le centre ville sinistre au possible le mercredi. Je n'ai jamais vu "ma" ville dans cet état, surtout en décembre, c'était horrible, une ville quasi-déserte, des gens rasant les murs avec des larmes dans les yeux, de très rares commerces ouverts, des mausolées improvisés là où les pauvres malheureux avaient trouvé la mort... Ce furent des moments éprouvants.
Je confirme que l'annonce faite au public à l'entracte a été assez floue, au point que mes voisins et moi, on s'est demandé si cela faisait partie du spectacle... Ce n'est qu'en voyant d'autres personnes plongées sur leur portable et en entendant des bribes de conversation que nous avons compris ce qui s'était passé.
Je pense que l'annonce a été volontairement floue pour ne pas créer une sorte de panique dans le public. Quant à la sortie du théâtre, qu'elle n'ait pas été précédée d'une minute de silence, je ne sais que dire... Tout le monde était tellement sous le choc, la traque du tueur n'était pas terminée, l'essentiel était de quitter les lieux pour que les forces de sécurité n'aient plus rien à gérer sur la grande île (où se trouve l'archi-centre de Strasbourg). La ville a rendu dignement hommage aux victimes dimanche matin, sous la neige, à travers une cérémonie sobre.
Je compatis à tes déboires pour trouver un endroit où dormir, si j'avais su, je t'aurais proposé la maison... L'ambiance en ville à ce moment-là était affreuse : bruits d'hélicoptères dans le ciel, ville paralysée, gens plus ou moins perdus dans la rue...
Drôle de soirée en tout cas, où on n'osait pas trop rire dans cette deuxième partie, où les artistes ont eu un mérite fou à continuer à jouer (brillamment). Les gens qui riaient ne m'ont pas dérangé, chacun réagit comme il ressent les choses : sous le choc ou bien avec dans la tête "la vie continue" et "on ne se laisse pas changer notre manière de vivre" ; l'hommage, nous savions tous que nous allions le rendre plus tard, l'horreur, nous savions tous que nous allions la vivre les jours d'après en nous promenant dans le centre ville sinistre au possible le mercredi. Je n'ai jamais vu "ma" ville dans cet état, surtout en décembre, c'était horrible, une ville quasi-déserte, des gens rasant les murs avec des larmes dans les yeux, de très rares commerces ouverts, des mausolées improvisés là où les pauvres malheureux avaient trouvé la mort... Ce furent des moments éprouvants.
Re: Offenbach- Barkouf- Lacombe/Clément- ONR - 12/2018 & 01/2019
oui, chacun réagit comme il peut/veut et selon ce qu'il a vécu précédemment (pour moi le terrorisme à Paris, j'habite à quelques minutes de l'hyperkacher).
Sans surprise, pour toi l'ONR a eu tout juste et pour moi tout faux mais c'est sans doute que nous ne sommes pas nés pas dans la même région et que malgré tout le jacobinisme français et l'ancestrale unification de la France, les clivages culturels y demeurent très vivaces. Pour moi qui suis né à Nîmes, vécu ma jeunesse à Nice et installé à Paris depuis 1997, l'Alsace c'est presque un autre monde (que j'apprécie beaucoup par certains aspects)
Merci beaucoup de ta compassion et ta proposition (Piero m'a formulé la même) ; j'avais bien un endroit où dormir mais qui m'est resté inaccessible jusqu'à 4h15 du matin.
C'est vrai que le lendemain Strasbourg m'a fait penser à ce vers fameux de Baudelaire "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle..." mais je n'ai rien changé à mes habitudes...
oui, ce fut bien éprouvant.
Sans surprise, pour toi l'ONR a eu tout juste et pour moi tout faux mais c'est sans doute que nous ne sommes pas nés pas dans la même région et que malgré tout le jacobinisme français et l'ancestrale unification de la France, les clivages culturels y demeurent très vivaces. Pour moi qui suis né à Nîmes, vécu ma jeunesse à Nice et installé à Paris depuis 1997, l'Alsace c'est presque un autre monde (que j'apprécie beaucoup par certains aspects)
Merci beaucoup de ta compassion et ta proposition (Piero m'a formulé la même) ; j'avais bien un endroit où dormir mais qui m'est resté inaccessible jusqu'à 4h15 du matin.
C'est vrai que le lendemain Strasbourg m'a fait penser à ce vers fameux de Baudelaire "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle..." mais je n'ai rien changé à mes habitudes...
oui, ce fut bien éprouvant.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Offenbach- Barkouf- Lacombe/Clément- ONR - 12/2018 & 01/2019
Opéra-bouffe rafraichissant et bon enfant, à partir du second acte (car le premier, relativement ennuyeux, a du mal à planter l'histoire).
La salle déjà clairsemée au lever de rideau (17/12) se vidait un peu plus a l'entracte.
La salle déjà clairsemée au lever de rideau (17/12) se vidait un peu plus a l'entracte.