Peut-être la plus extraordinaire Lucia de ma jeune vie de mélomane.
Tous les éléments réunis pour une soirée d'exception.
Mise en scène splendide de David Alden, d'une intelligence rare et portée par une direction d'acteurs d'une grande force émotionnelle. Les personnages secondaires sont particulièrement gâtés par l'importance qu'ils prennent dans le déroulement de l'action.
Choeurs somptueux et orchestre des grands soirs, dirigés par un Oren survolté, créant des couleurs admirables, magnifiquement nuancé et surtout faisant jouer la partition en entier, reprises et codas comprises.
Distribution irréprochable, jusqu'à Shi en Arturo, lui qui jusqu'à présent n'a jamais chanté qu'Edgardo. Tagliavini impérial d'autorité et finalement de remord. Rucinski glaçant et électrisant. Camarena éblouissant pour le premier Edgardo de sa carrière, d'une sincérité bouleversante (et avec mi bémol dans le duo du I, un ré à la fin du mariage et même un ré bémol piano à la fin de l'oeuvre).
Et Oropesa déchirante, terriblement musicienne, à l'unisson de son Edgardo dans la justesse des émotions, et vocalement superbe, avec une Folie d'une poésie rare.
Si vous pouvez, courez voir cette production.
Donizetti - Lucia di Lammermoor - Oren/Alden - Madrid - 06-07/2018
- MariaStuarda
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Re: Donizetti - Lucia di Lammermoor - Oren/Alden - Madrid - 06-07/2018
Oui tu m'as donné très envie de voir cette production. Il faut que je regarde si j'arrive à faire un trou dans mon planning pour ce faire ...offenbach a écrit : ↑24 juin 2018, 17:50Peut-être la plus extraordinaire Lucia de ma jeune vie de mélomane.
Tous les éléments réunis pour une soirée d'exception.
Mise en scène splendide de David Alden, d'une intelligence rare et portée par une direction d'acteurs d'une grande force émotionnelle. Les personnages secondaires sont particulièrement gâtés par l'importance qu'ils prennent dans le déroulement de l'action.
Choeurs somptueux et orchestre des grands soirs, dirigés par un Oren survolté, créant des couleurs admirables, magnifiquement nuancé et surtout faisant jouer la partition en entier, reprises et codas comprises.
Distribution irréprochable, jusqu'à Shi en Arturo, lui qui jusqu'à présent n'a jamais chanté qu'Edgardo. Tagliavini impérial d'autorité et finalement de remord. Rucinski glaçant et électrisant. Camarena éblouissant pour le premier Edgardo de sa carrière, d'une sincérité bouleversante (et avec mi bémol dans le duo du I, un ré à la fin du mariage et même un ré bémol piano à la fin de l'oeuvre).
Et Oropesa déchirante, terriblement musicienne, à l'unisson de son Edgardo dans la justesse des émotions, et vocalement superbe, avec une Folie d'une poésie rare.
Si vous pouvez, courez voir cette production.