Livret les boréades coup de gueule
Livret les boréades coup de gueule
Salut à tous .
Je voudrais juste faire part de mon mécontentement. Après avoir acheté les boréades de gardiner (rameau) quelle ne fut pas ma surprise de constater que le coffret était livré sans le livret
J'ai du l'acheter 15 euros sous format pdf en version téléchargeable.
Inadmissible
Voilà c'est tout.
Je voudrais juste faire part de mon mécontentement. Après avoir acheté les boréades de gardiner (rameau) quelle ne fut pas ma surprise de constater que le coffret était livré sans le livret
J'ai du l'acheter 15 euros sous format pdf en version téléchargeable.
Inadmissible
Voilà c'est tout.
Re: Livret les boréades coup de gueule
bernard71 a écrit :
J'ai du l'acheter 15 euros sous format pdf en version téléchargeable.
Inadmissible
Voilà c'est tout.
Et l'avant-scène opéra, ça sert à quoi ?
Dans l'avant-scène figure d'ailleurs un article qui rappelle le conflit sur les droits de l'oeuvre qui avit empêche la publication du livret au moment de la parution de l'enregistrement.
Il faut se renseigner avant de râler.
Ici même :
http://www.asopera.com/fr/index.phtml
http://www.asopera.com/fr/index.phtml
Re: Livret les boréades coup de gueule
abaris a écrit :bernard71 a écrit :
J'ai du l'acheter 15 euros sous format pdf en version téléchargeable.
Inadmissible
Voilà c'est tout.
Et l'avant-scène opéra, ça sert à quoi ?
Dans l'avant-scène figure d'ailleurs un article qui rappelle le conflit sur les droits de l'oeuvre qui avit empêche la publication du livret au moment de la parution de l'enregistrement.
Il faut se renseigner avant de râler.
Renseigné ou pas il m'a bien fallu l'acheter non ?
Quelle agressivité !!!!!!!!!!
Mais très volontiers. Le cas juridique des Boréades (partition et livret) est une affaire systématiquement citée dès qu'on parle de propriété intellectuelle.
Au départ: des sources manuscrites appartenant majoritairement (totalement?) à la BN. Comme une loi l'y autorise pour une oeuvre posthume n'ayant jamais été exécutée, la BN vend les droits d'exploitation de cette oeuvre à Alain Villain, patron des Editions Stil, dans les années 1970, avec des droits qui s'apparentent à ceux du droit d'auteur (je ne suis pas du tout juriste, je précise...). Si bien que cette oeuvre, pour encore de nombreuses années, n'est pas dans le domaine public, alors que ce serait le cas si elle avait connu ne serait-ce qu'une représentation.
La logique de cette loi est d'encourager la découverte d'un patrimoine ignoré en assurant à celui qui fait l'effort de la faire connaître des conditions économiques satisfaisantes. Dans l'affaire présente, le résultat a été différent. M. Villain possède visiblement un caractère certain, mais M. Gardiner sans doute aussi. Villain a été longtemps vilipendé pour son attitude dans cette histoire, et il est certain que sa motivation première, en acquérant les droits d'une oeuvre qui, à l'époque, n'intéressait absolument personne, a été l'amour pour cette musique. Je ne connais pas la nature du différend entre Villain et Gardiner, mais les torts sont semble-t-il moins univoques qu'on l'a longtemps cru, Villain ayant eu cependant certainement tort de se braquer par la suite. Villain s'est vraiment investi dans cette histoire qui nécessitait des investissements importants pour l'édition de la partition (elle était en vente à environ 25 € à Garnier pendant les représentations parisiennes, ce qui est donné).
Tout ce qu'on peut espérer c'est que la période de blocage est définitivement close...
Au départ: des sources manuscrites appartenant majoritairement (totalement?) à la BN. Comme une loi l'y autorise pour une oeuvre posthume n'ayant jamais été exécutée, la BN vend les droits d'exploitation de cette oeuvre à Alain Villain, patron des Editions Stil, dans les années 1970, avec des droits qui s'apparentent à ceux du droit d'auteur (je ne suis pas du tout juriste, je précise...). Si bien que cette oeuvre, pour encore de nombreuses années, n'est pas dans le domaine public, alors que ce serait le cas si elle avait connu ne serait-ce qu'une représentation.
La logique de cette loi est d'encourager la découverte d'un patrimoine ignoré en assurant à celui qui fait l'effort de la faire connaître des conditions économiques satisfaisantes. Dans l'affaire présente, le résultat a été différent. M. Villain possède visiblement un caractère certain, mais M. Gardiner sans doute aussi. Villain a été longtemps vilipendé pour son attitude dans cette histoire, et il est certain que sa motivation première, en acquérant les droits d'une oeuvre qui, à l'époque, n'intéressait absolument personne, a été l'amour pour cette musique. Je ne connais pas la nature du différend entre Villain et Gardiner, mais les torts sont semble-t-il moins univoques qu'on l'a longtemps cru, Villain ayant eu cependant certainement tort de se braquer par la suite. Villain s'est vraiment investi dans cette histoire qui nécessitait des investissements importants pour l'édition de la partition (elle était en vente à environ 25 € à Garnier pendant les représentations parisiennes, ce qui est donné).
Tout ce qu'on peut espérer c'est que la période de blocage est définitivement close...
Re: Livret les boréades coup de gueule
Quelle arrivée fracassante sur un forum !bernard71 a écrit :abaris a écrit :bernard71 a écrit :
J'ai du l'acheter 15 euros sous format pdf en version téléchargeable.
Inadmissible
Voilà c'est tout.
Et l'avant-scène opéra, ça sert à quoi ?
Dans l'avant-scène figure d'ailleurs un article qui rappelle le conflit sur les droits de l'oeuvre qui avit empêche la publication du livret au moment de la parution de l'enregistrement.
Il faut se renseigner avant de râler.
Renseigné ou pas il m'a bien fallu l'acheter non ?
Quelle agressivité !!!!!!!!!!
oui, c'est le droit de désuétude , je crois.
Face au très grand succès du colloque Droit & Opéra, l'Académie des Sciences morales et politiques se propose de nous accueillir en décembre, quai Conti, pour une troisième journée lors du lancement des Actes des deux premières.
nous allons aussi mettre en ligne avant l'été un entretien avec Sylvie Bouissou qui dirige la publication des Opera omnia de Rameau (et a écrit un livret d'opéra...)
Face au très grand succès du colloque Droit & Opéra, l'Académie des Sciences morales et politiques se propose de nous accueillir en décembre, quai Conti, pour une troisième journée lors du lancement des Actes des deux premières.
nous allons aussi mettre en ligne avant l'été un entretien avec Sylvie Bouissou qui dirige la publication des Opera omnia de Rameau (et a écrit un livret d'opéra...)
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
Odb-opéra
Re: Livret les boréades coup de gueule
Quel accueil charmant vous m'avez ici fait .abaris a écrit :
Quelle arrivée fracassante sur un forum !
Merci pour toutes ces précisionsRameau a écrit :Mais très volontiers. Le cas juridique des Boréades (partition et livret) est une affaire systématiquement citée dès qu'on parle de propriété intellectuelle.
Au départ: des sources manuscrites appartenant majoritairement (totalement?) à la BN. Comme une loi l'y autorise pour une oeuvre posthume n'ayant jamais été exécutée, la BN vend les droits d'exploitation de cette oeuvre à Alain Villain, patron des Editions Stil, dans les années 1970, avec des droits qui s'apparentent à ceux du droit d'auteur (je ne suis pas du tout juriste, je précise...). Si bien que cette oeuvre, pour encore de nombreuses années, n'est pas dans le domaine public, alors que ce serait le cas si elle avait connu ne serait-ce qu'une représentation.
La logique de cette loi est d'encourager la découverte d'un patrimoine ignoré en assurant à celui qui fait l'effort de la faire connaître des conditions économiques satisfaisantes. Dans l'affaire présente, le résultat a été différent. M. Villain possède visiblement un caractère certain, mais M. Gardiner sans doute aussi. Villain a été longtemps vilipendé pour son attitude dans cette histoire, et il est certain que sa motivation première, en acquérant les droits d'une oeuvre qui, à l'époque, n'intéressait absolument personne, a été l'amour pour cette musique. Je ne connais pas la nature du différend entre Villain et Gardiner, mais les torts sont semble-t-il moins univoques qu'on l'a longtemps cru, Villain ayant eu cependant certainement tort de se braquer par la suite. Villain s'est vraiment investi dans cette histoire qui nécessitait des investissements importants pour l'édition de la partition (elle était en vente à environ 25 € à Garnier pendant les représentations parisiennes, ce qui est donné).
Tout ce qu'on peut espérer c'est que la période de blocage est définitivement close...