La Clemenza di Tito - Mozart, discographie

L'actu; découvertes, sorties, critiques et conseils !
Répondre
Avatar du membre
jerome
Hall of Fame
Hall of Fame
Messages : 11889
Enregistré le : 03 mars 2003, 00:00
Localisation : NANCY

La Clemenza di Tito - Mozart, discographie

Message par jerome » 14 juil. 2018, 20:14

A l'occasion de la sortie d'une nouvelle et fort intéressante version dirigée par Yannick Nézet-Séguin, petit rappel de la discographie de La Clemenza di Tito de Mozart:

ImageImage
ImageImage
ImageImage
ImageImage
ImageImage
ImageImage
ImageImage
ImageImage
ImageImage

Avatar du membre
EdeB
Dossiers ODB
Messages : 3253
Enregistré le : 08 mars 2003, 00:00
Localisation : Ubi est JdeB ...

Re: La Clemenza di Tito - Mozart, discographie

Message par EdeB » 19 juil. 2018, 17:08

Merci pour ce récapitulatif, Jérôme.
Mes préférences, totalement subjectives et totalement revendiquées :
Gardiner, Gardiner, Gardiner ! n°1. A tomber de bonheur et de bonheurs divers.
Hogwood… pour Bartoli. (le reste, aïe aïe aïe)
Jacobs… pour la direction, pas vraiment séduite par sa distribution.
Cambreling… pour Eda-Pierre (sublime)
Harnoncourt, par à-coups et pour l’orchestre.
Steinberg : Kasarova… sauve qui peut ! Dommage, parce que Gens :coeur2:
Rhorer, Böhm et Davies : à FUIR.
De Marchi : curiosité intéressante, mais mal dirigé et pas follement bien chanté. (j’en ai parlé sur viewtopic.php?f=4&t=19291&p=325930 )
Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles. - M. Leiris
Mon blog, CMSDT-Spectacles Ch'io mi scordi di te : http://cmsdt-spectacles.blogspot.fr/
Mon blog consacré à Nancy Storace : http://annselinanancystorace.blogspot.fr/

Avatar du membre
aroldo
Basse
Basse
Messages : 2253
Enregistré le : 29 nov. 2004, 00:00

Re: La Clemenza di Tito - Mozart, discographie

Message par aroldo » 20 août 2018, 19:16

J'ai vraiment adoré De Marchi pour ma part, non seulement pour la version en elle-même (rha la la ... ces récitatifs accompagnés par les cordes, j'adore ... et les ornements ajoutés un peu partout .... mais où est le smiley avec des gros coeurs dans les yeux) mais aussi pour l'interprétation. J'ai trouvé qu'il y avait une vie trépidante, une trépignement même, un geste, qui emportaient tout, dès l'ouverture. Évidemment les choix de tempi sont personnels (a fin du duo Sexto-Vitellia à toute vitesse) et sans doute discutables, mais il y a vraiment de la personnalité à revendre et, en même temps, un respect évident pour l’œuvre. Je découvre le chef, non sans enthousiasme. Belle distribution, à mon sens : Annio très chaleureux, avec un phrasé à la Von Stade, contrastant avec Aldrich, plus rêche, en Sexto, cette dernière peu séduisante mais probante et passionnée dans les récitatifs, Allemano, particulièrement mis en valeur par cette version est ... impérial (ça tombe bien) en baryténor, aussi bien de ton que de poids vocal et la Vitellia (que je ne connais même pas de nom) s'empêtre un peu trop dans les ornements pour rester éloquente parfois, mais a des fulgurances, des idées (le mépris glacial dont elle enveloppe Sexto au premier acte), un grand timbre et pas froid aux yeux. Les ensembles, si importants ici, sont souvent extraordinairement à la fois vocaux et théâtraux. Une version récente qui a une belle place dans la discographie (et ça n'est pas si simple chez Mozart).
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.

Répondre