On doit à a maison Koch Schwann un excellent travail éditorial pour tous ces Massenet, rares en enregistrements et... dans le commerce. Je ne les ai personnellement trouvés qu'en seconde main chez Gibert.Polyeucte a écrit : ↑12 janv. 2018, 11:21Merci pour ce bilan! J'étais toujours resté sur la version Fourniller... mais Moizan en Grisélidis ça me tente beaucoup!
Pourrais-tu en dire un peu plus sur la version de 1963? Parce que même si Depraz doit en effet peiner à trouver le côté truculent du diable... je suis très tenté a priori.
Mais on ne remerciera jamais assez Fourniller pour tous ses enregistrements de Massenet : superbe Cléopâtre de référence (en même temps vu le manque de concurrence... mais franchement magnifique!), grandiose Esclarmonde (il fallait s'y risquer après Bonynge!), Amadis géniale, une Vierge voluptueuse (parfaitement en accord avec la partition de cet oratorio de Massenet).
On lui doit beaucoup pour Massenet (tout comme Campellone par la suite!)
Je ne connais que la version Fournillier que je trouve tout à fait convenable, tant sur le plan idiomatique que lyrique. Grâce à vous, je le réécoute en ce moment ; je trouve Command à son aise et le plateau vocal tout à fait équilibré. En revanche, l’œuvre ne me passionne pas tout à fait, moins que Sapho que je viens de découvrir : dans cette dernière, j'y retrouve plus les allants, les engagements, tous les accords que j'aime chez Massenet ; Grisélidis est peut-être une composition plus originale dans sa production ?