Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

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Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par Loïs » 01 janv. 2018, 15:47

Je suis surpris que personne ne se soit encore fendu d'un CR
Image

Rigoletto: Dmitri Hvorostovsky
Gilda : Nadine Sierra
Duc de Mantoue : Francesco Demuro
Sparafucile : Andrea Mastroni,
Maddalena: Oksana Volkova
Kaunas City Symphony Orchestra
Constantine Orbelian

En introduction de la présentation du double CD, Delos rappelle combien est surprenant qu’aucune grande maison de disque n’ait mis en boite la prestation de cet interprète majeur . Que cela est juste !
Pour autant la discographie de Rigoletto est pléthorique, ce nouvel enregistrement présente t’il un intérêt ?

Pour le Duc certainement pas . Sa prestation tombe dans les sous sols de la discographie: le timbre est quelconque, les voyelles démesurément ouvertes fatiguent à longue. Il peut faire illusion seul (et encore les cabalette & strette le ridiculisent) mais, franchement, il ne fait pas la maille dès qu’il chante avec ses partenaires et devient petit garçon boutonneux essayant de draguer une belle jeune femme. Manque de pot, Gilda n’est pas une cougar. Il lui manque l’essentiel pour un Duc : un style aristocratique. Et puis quand il arrive au second acte c’est indigne de vulgarité et je ne parle pas du cri de châtré qui conclut « possente amor mi chiama » ni de sa conception caprine des vocalises. Il justifie à lui tout seul l’invention du CD : pouvoir sauter des plages.
La direction efficace et assez théâtrale d’Orbelian avec le gentil orchestre de Kaunas offriraient certainement une très belle soirée, avec de jolies couleurs, mais la concurrence de Giulini, Serafin ou Solti ne peut la rendre inoubliable.
Si Mastroni a toute la voix requise pour Sparafucile, on n‘a jamais peur. Par contre Smoriginas-Monterone nous fait frémir. Oksana Volkova est excellente en Magdalena même si le timbre ne sonne pas des plus jeunes. Les utilités sont toutes irréprochables.
Avec Nadine Sierra, l’oreille se dresse clairement et on se félicite d’avoir mis le disque sur la platine. Une fois (cela prend du temps cependant) gérée la similitude de timbre (dans le médium) avec Scotto (à plusieurs reprises je vais me retrouver piégé), on est absolument impressionné par une telle maitrise vocale et un tel festival de nuances, toutes justifiées. L’enchantement vocal est total mais…..comme dirait Pâris « la beauté n’est rien sans un peu d’abandon ». « Gualtier Maldé » l’illustre à merveille : il est ahurissant qu’une si jeune chanteuse à ce stade de sa carrière offre déjà une « version définitive » tant elle semble insurpassable et pour longtemps et pour autant cela sonne comme un air de récital studio. Visiblement l’exercice du studio n’est pas encore maitrisé et on regrette un enregistrement « dal vivo ». Ses duos avec son père sont excellents mais on entend deux artistes chanter séparément et pendant la scène finale , elle pète trop la santé alors qu’elle est censée se vider de son sang
En face Hvorostovsky offre un éclatant contre-exemple. Dès son entrée (on a l’impression que le disque est enregistré dans l’ordre et avec une seule prise), on est bluffé par son engagement. Vocalement nous n’avons certes pas un grand format auquel certains enregistrements nous ont habitué et nous sommes plus dans la veine d’un Gobbi que d’un Warren. Les passages lyriques (première section du duo avec Gilda au I) peuvent sonner court avec une respiration trop audible et un matériau affaibli par la tenue de note mais ce que l’on retiendra et qui emporte la donne ce sont les couleurs acides de la face noire du Bouffon (toute la première scène, peut être ma version de référence) où jamais ce « vil serpente » n’est autant mérité tant on sent le dégout à la limite de la nausée que ressent Rigoletto face à la Cour. Ce sont aussi tous ces moments (voulus) de fragilité quand il parle de/ou à sa fille. Certes nous n’avons pas la rondeur d’un Cappuccilli mais ce que nous avons en échange c’est une faille, une plaie ouverte (quand il parle de Maria !) qui secoue l’auditeur. Cela peut paraitre un détail mais je n’ai que très rarement entendu des récitatifs aussi engagés et lourds de sens, chaque note est habitée. Bien sur il est immense au II dans « Cortigiani » où enfin il peut cracher sa haine et moins à l’aise dans « Pieta Signori » où l’effort est nettement audible mais lors du III c’est un monument de bout en bout.

Alors quel bilan ? Enregistré in extremis on regrettera un enregistrement un peu tardif avec un appareillage qui n’est pas optimal. Hvorostovsky justifie l’achat et sera reécouté pour certains passages où il devient la référence (récitatifs), offre de poignants moments (« Cortigiani ») mais d’autres seront oubliés face à la concurrence (les passages plus lyriques). Pour Sierra je ne doute pas qu’elle aura bientôt l’occasion de prouver lors d’une prise en scène par exemple qu’elle sait aussi habiter le rôle et ainsi devenir la référence actuelle. Malheureusement le reste, écoutable (seconds rôles et orchestre) ou non (Demuro), risque de limier l’achat aux fans du regretté Dimitri

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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par HELENE ADAM » 01 janv. 2018, 17:59

Loïs a écrit :
01 janv. 2018, 15:47
Alors quel bilan ? Enregistré in extremis on regrettera un enregistrement un peu tardif avec un appareillage qui n’est pas optimal. Hvorostovsky justifie l’achat et sera reécouté pour certains passages où il devient la référence (récitatifs), offre de poignants moments (« Cortigiani ») mais d’autres seront oubliés face à la concurrence (les passages plus lyriques). Pour Sierra je ne doute pas qu’elle aura bientôt l’occasion de prouver lors d’une prise en scène par exemple qu’elle sait aussi habiter le rôle et ainsi devenir la référence actuelle. Malheureusement le reste, écoutable (seconds rôles et orchestre) ou non (Demuro), risque de limier l’achat aux fans du regretté Dimitri
Mêmes impressions globales que toi. C'est vraiment dommage que Hvorostovsky n'ait pas eu l'occasion de participer plus tôt à une intégrale studio de Rigoletto avec un orchestre et un chef d'un autre niveau. Son interprétation est vraiment magnifique...
Quant à Nadine Sierra elle m'a déjà éblouie deux fois dans Rigoletto l'an dernier à Bastille dans la mise en scène de Guth + deux fois en retransmission (Orange et Hanovre). Gilda pour le moment, c'est "son" rôle. :D
Rien à dire de Demuro un peu comme toujours d'ailleurs le concernant... :cry:
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par Adalbéron » 01 janv. 2018, 18:23

Merci beaucoup Loïs pour ton compte-rendu !
C'est étonnant cette comparaison que tu fais entre les médiums de Scotto et Sierra, ça ne m'a jamais frappé mais je vais y être attentif si j'écoute cet enregistrement.
Sierra a déjà chanté sur scène Gilda, elle y est extraordinaire, mais finalement assez sage, comme tu le décris ici. C'est un rôle difficile à caractériser de toute manière. Scotto y est éblouissante, mais je ne pourrais pas citer beaucoup de Gilda entièrement convaincante vocalement et dramatiquement.

Il faudrait faire un fil sur la discographie de Hvorostovsky. Son Boccanegra me fait envie et son Onéguine est splendide, mais j'ai l'impression (qui demande sans doute à être démentie) qu'il n'a pas été très bien servi au disque (magnifique Luna dans le DVD du Met aussi !).
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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par jerome » 01 janv. 2018, 18:53

Les timbres de Sierra et Scotto ont peu, très peu en commun. Le seul vrai point commun entre elles 2, c'est que Sierra est un lirico leggero comme l'était fondamentalement à l'époque Scotto. Mais en termes de timbre, Scotto était très métallique sans parler de l'acidité de l'aigu et de son suraigu de scie à métaux! Le timbre de Sierra est comparativement tout en rondeur!

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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par Loïs » 01 janv. 2018, 18:54

Adalbéron a écrit :
01 janv. 2018, 18:23
C'est étonnant cette comparaison que tu fais entre les médiums de Scotto et Sierra, ça ne m'a jamais frappé mais je vais y être attentif si j'écoute cet enregistrement.
Je n'ai pas eu à y être attentif car cela m'a sauté aux oreilles et vraiment perturbé mais c'est vrai que je n'ai encore pas vu Sierra sur scène (contrairement à Scotto) et que je la découvrais (quelques airs par ci par là sur le net)
Adalbéron a écrit :
01 janv. 2018, 18:23
je ne pourrais pas citer beaucoup de Gilda entièrement convaincante vocalement et dramatiquement.
Scotto bien sur la plus grande surtout dans le live de Milan, Callas indubitablement (et qui réduit la voilure de manière fascinante pour se glisser dans le rôle comme elle le fera plus tard pour Butterfly), j'ai aussi un faible pour Popp. Sinon il y eut de grandes allemandes (je parle pour la langue car elles furent roumaines ou hongroises) comme Cebotari, ou Ivogün.

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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par Loïs » 01 janv. 2018, 18:56

jerome a écrit :
01 janv. 2018, 18:53
Les timbres de Sierra et Scotto ont peu, très peu en commun. Le seul vrai point commun entre elles 2, c'est que Sierra est un lirico leggero comme l'était fondamentalement à l'époque Scotto. Mais en termes de timbre, Scotto était très métallique sans parler de l'acidité de l'aigu et de son suraigu de scie à métaux! Le timbre de Sierra est comparativement tout en rondeur!
Voilà pourquoi je parlais du médium et il y a ces mêmes résonances métalliques qui pointent à la surface de la rondeur comme Scotto dans les années 60.
Je vais l'écouter sur un autre support mais cela m'a marqué
.......
je confirme dès les premières mesures j'entends ce métal qui affleure (mais sans rien de criard ou d'agressif) et je sursaute car sur plusieurs notes j'entends Scotto . Question: ne connaissant pas véritablement sa voix je ne peux estimer si cela est du à une certaine prise de son

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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par Adalbéron » 01 janv. 2018, 19:01

jerome a écrit :
01 janv. 2018, 18:53
Les timbres de Sierra et Scotto ont peu, très peu en commun. Le seul vrai point commun entre elles 2, c'est que Sierra est un lirico leggero comme l'était fondamentalement à l'époque Scotto. Mais en termes de timbre, Scotto était très métallique sans parler de l'acidité de l'aigu et de son suraigu de scie à métaux! Le timbre de Sierra est comparativement tout en rondeur!
Le timbre était encore plutôt rond à l'époque de ses Gilda, tu ne trouves pas ?
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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par Adalbéron » 01 janv. 2018, 19:10

Loïs a écrit :
01 janv. 2018, 18:54
Adalbéron a écrit :
01 janv. 2018, 18:23
C'est étonnant cette comparaison que tu fais entre les médiums de Scotto et Sierra, ça ne m'a jamais frappé mais je vais y être attentif si j'écoute cet enregistrement.
Je n'ai pas eu à y être attentif car cela m'a sauté aux oreilles et vraiment perturbé mais c'est vrai que je n'ai encore pas vu Sierra sur scène (contrairement à Scotto) et que je la découvrais (quelques airs par ci par là sur le net)
Adalbéron a écrit :
01 janv. 2018, 18:23
je ne pourrais pas citer beaucoup de Gilda entièrement convaincante vocalement et dramatiquement.
Scotto bien sur la plus grande surtout dans le live de Milan, Callas indubitablement (et qui réduit la voilure de manière fascinante pour se glisser dans le rôle comme elle le fera plus tard pour Butterfly), j'ai aussi un faible pour Popp. Sinon il y eut de grandes allemandes (je parle pour la langue car elles furent roumaines ou hongroises) comme Cebotari, ou Ivogün.
Ah oui, Callas je n'ai jamais osé, ça me fait trop peur... Mais il y a Gobbi, c'est un argument de choc !
Figure-toi que je ne connais même pas ce live de Milan....... 8O :cry: :Jumpy: (je ne connais que les deux studios).
Et Popp et des Gilda allemandes, warum nicht!

Comment fait-on pour s'en sortir avec toutes ces belles choses à découvrir ? On part en Laponie avec son walkman et on n'en sort plus ? (on garde une petite connexion internet pour accéder à ODB quand même...)
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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par Adalbéron » 01 janv. 2018, 19:12

Loïs a écrit :
01 janv. 2018, 18:56
jerome a écrit :
01 janv. 2018, 18:53
Les timbres de Sierra et Scotto ont peu, très peu en commun. Le seul vrai point commun entre elles 2, c'est que Sierra est un lirico leggero comme l'était fondamentalement à l'époque Scotto. Mais en termes de timbre, Scotto était très métallique sans parler de l'acidité de l'aigu et de son suraigu de scie à métaux! Le timbre de Sierra est comparativement tout en rondeur!
Voilà pourquoi je parlais du médium et il y a ces mêmes résonances métalliques qui pointent à la surface de la rondeur comme Scotto dans les années 60.
Je vais l'écouter sur un autre support mais cela m'a marqué
.......
je confirme dès les premières mesures j'entends ce métal qui affleure (mais sans rien de criard ou d'agressif) et je sursaute car sur plusieurs notes j'entends Scotto . Question: ne connaissant pas véritablement sa voix je ne peux estimer si cela est du à une certaine prise de son
Ça ne m'a jamais frappé en l'entendant en vrai (dans Eliogabalo et en Gilda, je crois que c'est tout). Il y a parfois une certaine acidité chez Sierra par contre, c'est certain.
Je vais écouter ça, c'est intriguant :Jumpy:
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Re: Rigoletto Hvorotovsky (Delos)

Message par micaela » 01 janv. 2018, 19:44

HELENE ADAM a écrit :
01 janv. 2018, 17:59
Loïs a écrit :
01 janv. 2018, 15:47
Alors quel bilan ? Enregistré in extremis on regrettera un enregistrement un peu tardif avec un appareillage qui n’est pas optimal. Hvorostovsky justifie l’achat et sera reécouté pour certains passages où il devient la référence (récitatifs), offre de poignants moments (« Cortigiani ») mais d’autres seront oubliés face à la concurrence (les passages plus lyriques). Pour Sierra je ne doute pas qu’elle aura bientôt l’occasion de prouver lors d’une prise en scène par exemple qu’elle sait aussi habiter le rôle et ainsi devenir la référence actuelle. Malheureusement le reste, écoutable (seconds rôles et orchestre) ou non (Demuro), risque de limier l’achat aux fans du regretté Dimitri
Mêmes impressions globales que toi. C'est vraiment dommage que Hvorostovsky n'ait pas eu l'occasion de participer plus tôt à une intégrale studio de Rigoletto avec un orchestre et un chef d'un autre niveau. Son interprétation est vraiment magnifique...
Quant à Nadine Sierra elle m'a déjà éblouie deux fois dans Rigoletto l'an dernier à Bastille dans la mise en scène de Guth + deux fois en retransmission (Orange et Hanovre). Gilda pour le moment, c'est "son" rôle. :D
Rien à dire de Demuro un peu comme toujours d'ailleurs le concernant... :cry:
Nadine Sierra est en effet magnifique. Son Caro nome , en particulier, est superbe. Trop sage ? Possible, mais c'est aussi une façon d'envisager le rôle,.
D'après les notes du livret, le disque a été enregistré en très peu de temps (même pas 10 jours). Ca semble être une constante chez Hvorostovsky : d'après les dates d'enregistrement indiquées dans les livrets de CD, on voit qu'il passait généralement peu de temps en studio (et donc avec peu de prises, privilégiant sans doute les premières ou deuxièmes prises).¨
Pour ce qui est des autres interprètes, je ne dirai rien. Maddalena ne sonne pas très jeune ? Pas grave, le livret n'indique pas que c'est une très jeune femme.
Pour ce qui est de la discographie de Hvorostovsky, elle a été évoquée dans le fil qui lui est consacré. Elle est assez abondante, mais peu fournie en intégrales d'opéras, et pas tant que ça en récitals d'airs d'opéras. L'essentiel, finalement, est consacré à la mélodie russe, dans tous ses aspects : des chansons type Yeux Noirs aux mélodies de Sviridov.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)

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