Les disques PBZ
Re: Les disques PBZ
S'ils pouvaient aussi poursuivre la série des Prix de Rome : le Debussy, tellement peu debussyste, est une splendeur !
Re: Les disques PBZ
Dans le "lot" Gounod, outre des intégrales d'opéra, il y aura un volume "Prix de Rome". Oui cette collection est absolument passionnante. J'espère qu'ils arriveront un jour à un volume Pierne.
- Polyeucte
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Re: Les disques PBZ
On a bien eu Max d'Olonne, alors Pierné ça doit être faisable!
http://erikcarnets.fr/
"Périsse mon œuvre, périsse mon Faust, mais que Polyeucte soit repris et vive " Charles GOUNOD
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Re: Les disques PBZ
Re: Les disques PBZ
Bonnes nouvelles
A part Cydalise et le chèvre-pied paru chez Timpani, quelle œuvre de ce compositeur me convaincras-tu encore d'en acquérir l'enregistrement ?
Re: Les disques PBZ
oui, je l'ai reçu, je le chronique dans la semaine !Polyeucte a écrit : ↑02 août 2017, 10:28Oui!! Tu verras, le Paradis c'est génial!
Tout aussi intéressants à mon goût, voir même plus car j'ai l'impression d'entendre plus de personnalité chez Marie Jaëll bien sûr... mais aussi chez Gouvy, coincé entre ses deux influences allemandes et françaises.Quid des deux autres "portraits" PBZ ?
Et le prochain doit être consacré à Félicien David avec Christophe Colomb!!
sortie publique le 25 août
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Les disques PBZ
Dans les "disques" PBZ, il faut citer aussi l'Adrien de Méhul (Purcell Choir, Orfeo Orchestra, Vashegyi), partition que je trouve vraiment délicieuse (même si l'interprétation n'est pas des plus subtiles ici). Je mets "disque" parce que je crois qu'il n'est sorti qu'en version digitale.
Je suis dans une période Méhul/Grétry/... et c'est un plaisir que d'écouter cet Adrien (davantage qu'Uthal je trouve) !
Je suis dans une période Méhul/Grétry/... et c'est un plaisir que d'écouter cet Adrien (davantage qu'Uthal je trouve) !
Re: Les disques PBZ
Pourquoi ? (Je n'ai encore écouté ni l'un, ni l'autre.)
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Les disques PBZ
Alors, Uthal, j'ai ressenti cela comme une curiosité : une orchestration assez expérimentale (sans violon mais avec des altos, très colorée, avec tout de même de très beaux moments). C'est une oeuvre courte, de l'époque de l'Empire (1806), basée sur des poèmes d'Ossian, sans récitatif. L'intrigue n'est pas très puissante d'un point d vue dramatique. L'enregistrement PBZ, dont EdeB a publié une critique ici : viewtopic.php?f=4&t=18285&p=305737&, est exaltant par moments, mais retombe à chaque passage parlé, où les alexandrins sont davantage récités que joués. Bref, en ayant commencé à aborder Méhul par Stratonice (aussi une oeuvre courte avec des passages parlés, même si musicalement elle est très loin d'Uthal), on peut imaginer ce compositeur comme assez mineur (ou en tout cas expérimental) en fin de compte.
Avec Adrien, on atteint une toute autre dimension.
Si musicalement on est certes moins novateur que dans Uthal (on est dans du Gluck teinté de romantisme), l'oeuvre est assez longue et dense, avec des récitatifs qui, s'ils ne sont pas très étoffés orchestralement parlant, apportent une belle continuité dans l'oeuvre, un livret classique mais très bien construit, et une musique jubilatoire : de magnifiques airs notamment lors des confrontations (l'air d'Adrien face à Sibylle, "Oui, vous voyez mon trouble extrême" égale pour moi certaines des plus belles pages de Gluck, avec du romantisme en +) est magnifique notamment), des fins d'actes avec une belle gradation dans le drame (le combat des Parthes et des Romains au premier Acte, la tentative d'évasion déjouée et une condamnation à mort dans le second Acte, finale le plus réussi selon moi, et une fin heureuse au troisième Acte). À écouter aussi, le pantomime et récit "Oh! Mes amis, le ciel protège", à l'orchestration très théâtrale, suivi par l'air "Dieu des enfers, Pluton, sois-nous propice", où contrebasses et bois noircissent le tableau à la perfection.
Si le théâtre est bien sûr au coeur de l'oeuvre, le beau chant n'est pas négligé et Méhul sollicite une palette sonore assez large pour chaque chanteur.
Après l'avoir écoutée, on a (en tout cas j'ai) envie de voir cette oeuvre sur scène.
L'interprétation de l'enregistrement PBZ est un cran en-dessous de celle d'Uthal, on sens qu'une direction plus légère, plus incisive, qui voit à plus long terme, serait profitable à Adrien. Le chant est très honnête (même si les aigus de Philippe Do tirent beaucoup, beaucoup) avec un beau Philippe Talbot et un Marc Barrard qui rend très bien son personnage (avec un peu trop de vibrato cependant).
Pour information, l'émission "Musicopolis" de France Musique, consacrée à Méhul (en 5 fois 30 minutes, disponible en réécoute) est très agréable pour découvrir un peu ce compositeur !
Re: Les disques PBZ
Stratonice, j'ai cru que j'allais mourir d'ennui (heureusement, c'est court ...). Merci pour ce que tu dis à propos de Méhul : on a envie d'en écouter davantage.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.