Discographie de la Médée de Cherubini
- lyricomaniaque
- Mezzo Soprano
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euh... au premier degré ou au second ??? On a du mal à lire l'ironie ur un fil de discussion...Très intéressant,
"croQUIGNOLET" n'est pas le mot, ça non !!!! Dans mon souvenir, ce n'est pas le costume qui m'a marqué, mais la voix, la présence, l'émotion. Et en programme comme j'en souhaite à Christine S., Mireille D., etc..., bref, les chouchous de programmateurs de notre Capitale. Il y avait "Ozean du Ungeheuer", les imprécations d'Isolde, d'Ortrud, la mort d'Isolde, des ballades de Loewe, des Wesendonk, etc... Je me souviens de l'hystérie suite aux imprécations d'Ortrud : la narratrice du spectacle (une E.Ruggieri très en forme et à sa place) raconte comment Malvina a créé le rôle ; d'un coup, Jones bondit de son siège, court vers l'avant-scène , l'orchestre vrombit et elle lance ça à toute vapeur : on a dû l'entendre de l'extérieur : le public lui a fait deux séries d'ovations. C'était fan-tas-tique !! Je me souviens aussi de sa lecture (en français !) des lettres de Malvina : l'émotion était percetible dans toute la salle. Une vraie merveille. Merci Gwyneth !le récital "Ô Malvina", ce devait être croquignolet ? Elle était en costume d'époque ?
N'empèche que la Médéa de Jones ne "sonne" pas si mal que ça. Même sans avoir le grave de Callas. Pour moi le timbre de Jones à cette époque fait partie des 8 merveilles du monde lyrique (voir sa fantastique Desdémone qui est tout simplement ma préférée). Elle a une approche du personnage qui n'est pas sans le rapprocher d'une staut grecque, ne s'autorise aucun écart vocal, et réussit à être très troublante à certains moments (surtout quand elle hésite devant son crime)
Francesco (qui n'aime rien tant qu'un bon contre-emploi)
PS : Mon cher Xavier tu peux être sûr que je chavirerai en écoutant tes Valentine. De toutes manières je chavire presque toujours en écoutant les Huguenots (ah l'air du page écrit pour Alboni, le duo Raoul/Marguerite, la bénédiction des poignards) et particulièrement Valentine (le duo avec Raoul bien sûr mais aussi celui avec Marcel et surtout, surtout, son intervention, je ne vois pas comment qualifier ce passage, au début du dernier acte, quand elle retrouve Raoul et veut mourir avec lui)
PPS : Pollet avait choisi un très beau programme il faut le reconnaitre (même si chanter un extrait de Sapho dans un récital "grand opéra" est assez incongru. Rien que pour ça je lui pardonne pas mal de choses. Mais sinon quel ennui cette chanteuse ! Même pas un soupçon d'émotion. Et pas un moment ou la qualité strictement vocale puisse palier à cette insufissance. Ah ces piani détimbrés .....)
Francesco (qui n'aime rien tant qu'un bon contre-emploi)
PS : Mon cher Xavier tu peux être sûr que je chavirerai en écoutant tes Valentine. De toutes manières je chavire presque toujours en écoutant les Huguenots (ah l'air du page écrit pour Alboni, le duo Raoul/Marguerite, la bénédiction des poignards) et particulièrement Valentine (le duo avec Raoul bien sûr mais aussi celui avec Marcel et surtout, surtout, son intervention, je ne vois pas comment qualifier ce passage, au début du dernier acte, quand elle retrouve Raoul et veut mourir avec lui)
PPS : Pollet avait choisi un très beau programme il faut le reconnaitre (même si chanter un extrait de Sapho dans un récital "grand opéra" est assez incongru. Rien que pour ça je lui pardonne pas mal de choses. Mais sinon quel ennui cette chanteuse ! Même pas un soupçon d'émotion. Et pas un moment ou la qualité strictement vocale puisse palier à cette insufissance. Ah ces piani détimbrés .....)
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
- Elvino
- Mezzo Soprano
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- Enregistré le : 08 mai 2004, 23:00
- Localisation : Toulouse
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merci pour tout ces conseil, pour 15j d'ascete sans la medea de callas c une certitude, pour le reste comme je serai avec ma copine, je n'écouterai rien je pense, déjà elle m'accompagne, c déjà bcp pour elle je pense.philopera a écrit :Pas du tout Kat! je propose au petit Elvino une expérience SM lyrique ; bien souffrir avant pour beaucoup jouir pendant la représentation . Essaie tu verras c'est génial !Kat a écrit :Tu sais Aroldo, ce que propose Philopera ressemble tellement à une punition, .
au fait bajazet, tu va a quelle représentation?
moi c celle du samedi après midi
"il dolce sono..."
la versions avec Luca!!!
d'ailleurs un auditeur à laisser un commentaire :
http://www.fnac.com/384797/rcwwwa/Medee ... ubini.html
d'ailleurs un auditeur à laisser un commentaire :
http://www.fnac.com/384797/rcwwwa/Medee ... ubini.html
Bonjour. Premier post aujourd'hui, sans doute à parfaire techniquement!Kat a écrit :Pour Verrett, elle a effectivement chanté le rôle, en français, à Paris. Ce fut globalement un échec, et pourtant c'était une grande Lady Macbeth.
Kat.
Ce ne fut pas un échec que la Médée de Verrett. De cela je puis témoigner puisque à l'époque j'ai assisté à 4 représentations dont 3 à quelques mètres de la chanteuse, placé dans les coulisses...Verrett avait tout à fait la ligne classique de Cherubini, et l'ambitus énorme nécessaire. Mais la Médée en français ne sonnera jamais comme la Médée italienne.Et le public attendait une Médée Callassienne, ce qui ne fut pas le cas. Cela ressemble plus à du Gluck. De plus il n'y avait pas les coupures pratiquées par Callas, qui rendent certains passages si efficaces théâtralement parlant, car plus explosifs et concis. Verrett avait 55 ans à cette époque et à bien des égards ce fut les meilleures de ses représentations parisiennes quand elle fut engagée à Paris de 1983 à 1986. J'ai évidemment l'enregistrement de ces spectacles.
Et celui de la Médée de Caballé est étonnant, assez "outré", mais très "dramatique"( je crois que quand elle chante à Barcelone, elle se déchaine toujours un peu plus!), proche de ce qu'elle a pu léguer dans ses airs de Macbeth en studio.
Voilà pour mes souvenirs les plus vivaces, qui m'ont poussé à sortir de ma réserve...