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Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 10:55
par Loïs
Piem67 a écrit :
10 sept. 2017, 10:49
Merci Loïs !
Intéressante cette version live d'Ozawa...Je ne connais pas le ténor... Qui est-ce ?...

Freni je l'avais entendue dans ce qui était - je crois - sa toute première Tatiana, c'était à Bordeaux en 1985, avec Knut Skram en Onéguine, Wieslaw Ochman en Lenski (fabuleux), Rita Gorr en Niania, Michel Sénéchal en Triquet... Du grand luxe pour Bordeaux et un souvenir extraordinaire pour l'ado que j'étais.
Peter Dvorsky est un ténor lyrique polonais de beau timbre et solide technique spécialisé en Puccini mais aussi Verdi & véristes. Il a chanté à Bastille Lecouvreur avec Freni et Tosca (avec qui?) et peut être Manon Lescaut.
Son jeune frêre Miroslav était aussi ténor au timbre magnifique mais au style frustre et à la technique primitive.
Peter chante toujours dans la troupe de Pragues je crois
A londres il alterné tous les soirs ave le Bal Masqué (remplaçant d'Arragal lui même remplaçant Pavarotti)

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 10:56
par Piem67
Merci Jérôme, je vais me procurer aussi cette version qui a effectivement une très belle distribution avec des chanteurs que j'aime beaucoup.

Je suis en train d'écouter la version Rostro du Bolchoï et j'aime beaucoup pour le moment... Vichnevskaya passionnante comme d'habitude et la voix encore bien, Mazurok superbe (j'adore cette voix) et le peu que j'ai entendu d'Atlantov m'a surpris en bien. Rostro propose une direction très personnelle, qui s'alanguit parfois, mais j'aime. A suivre...

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 10:58
par Piem67
Loïs a écrit :
10 sept. 2017, 10:55
Piem67 a écrit :
10 sept. 2017, 10:49
Merci Loïs !
Intéressante cette version live d'Ozawa...Je ne connais pas le ténor... Qui est-ce ?...

Freni je l'avais entendue dans ce qui était - je crois - sa toute première Tatiana, c'était à Bordeaux en 1985, avec Knut Skram en Onéguine, Wieslaw Ochman en Lenski (fabuleux), Rita Gorr en Niania, Michel Sénéchal en Triquet... Du grand luxe pour Bordeaux et un souvenir extraordinaire pour l'ado que j'étais.
Peter Dvorsky est un ténor lyrique polonais de beau timbre et solide technique spécialisé en Puccini mais aussi Verdi & véristes. Il a chanté à Bastille Lecouvreur avec Freni et Tosca (avec qui?) et peut être Manon Lescaut.
Son jeune frêre Miroslav était aussi ténor au timbre magnifique mais au style frustre et à la technique primitive.
Peter chante toujours dans la troupe de Pragues je crois
A londres il alterné tous les soirs ave le Bal Masqué (remplaçant d'Arragal lui même remplaçant Pavarotti)
Suis-je bête, bien sûr que je le connais ce ténor. Il chante aussi dans les Janacek de Mackerras. Très beau chanteur.
C'est la chanteuse qui incarne Olga que je ne connais pas.

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 11:10
par jerome
Loïs a écrit :
10 sept. 2017, 10:55
Peter Dvorsky est un ténor lyrique polonais
Ah pas du tout! C'est un slovaque!
Il est à présent le directeur de l'Opéra de Bratislava.

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 11:25
par Polyeucte
Sinon dans les versions historiques, je ne peux que conseiller la version de 1937 :
Image

Nortsov est une splendeur dans le côté noble glacial, Kruglikova a une voix légère et un peu verte mais qui donne un superbe portrait de Tatiana (même si sa voix ne survivra pas à ces rôles trop lourds...), Kozlovsky est le plus beau Lenski jamais chanté, Mikhailov un peu surdimensionné...
Et puis Meliko-Pashaev/Orlov offrent une direction splendide!

La version chez Naxos est très bien restaurée en plus...
Pour moi c'est largement au dessus de la fameuse version Khaikin!

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 11:51
par Loïs
jerome a écrit :
10 sept. 2017, 11:10
Loïs a écrit :
10 sept. 2017, 10:55
Peter Dvorsky est un ténor lyrique polonais
Ah pas du tout! C'est un slovaque!
Il est à présent le directeur de l'Opéra de Bratislava.
C'est bien ce que je dis : il fait partie de la troupe de Prague. La Pologne ne fait pas partie de l'ancienne Tchécoslovaquie? :lol: :lol: :lol:

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 11:54
par jerome
Mais qu'est ce que tu racontes ???? :lol:
non il n'est pas à Prague!

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 12:05
par Loïs
jerome a écrit :
10 sept. 2017, 11:54
Mais qu'est ce que tu racontes ???? :lol:
non il n'est pas à Prague!
Ah si en 2015 il faisait encore partie de la troupe de l'opéra de Prague et y chantait Cavaradossi
Je viens de chercher, il a arrêté à priori à Prague (l'opéra est fermé pour travaux) et il s'occupe d'un festival en SK et il joue un role dans l'opéra de Bratislava

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 13:16
par Piem67
Bon, j'en reviens à Oniéguine, version Rostropovitch : je crois que j'ai trouvé "ma" version de l'œuvre, en tout cas l'une de mes favorites !

J'aime vraiment beaucoup. La direction de Rostropovitch est très personnelle avec des "focus" (changements de tempo soudains, mise en valeur de tel instrument - notamment la clarinette - ou de telle phrase - dans la Mazurka par ex.) étonnants et très beaux, il sait dégager beaucoup d'émotion quand il le faut (les phrases d'orchestre après l'air de Grémine : comme il arrive à traduire le vide que ressent Oniéguine, fantastique).

Vichnevskaya fascinante et - je le redis - très personnelle, un engagement dramatique très très puissant, je suis fan (je l'ai toujours été à vrai dire)

Mazurok splendide, très impliqué, tout ce que j'aime

Atlantov étonnamment sobre par rapport à ce que je connaissais de lui et très touchant

Seules déceptions : Ognitsev un peu pâteux (et une voix vraiment bizarre...) en Grémine et un Triquet peu séduisant (avec en plus les couplets chantés en russe et non en français mais j'avoue ne pas connaître en détails les préconisations de Tchaïkovsky). Ce sont vraiment les mauvais aspects de cette version (avec par ailleurs, des points de montage particulièrement trop audibles et parfois très dérangeants).

Autre chose qui m'emballe complètement : la "couleur locale" ! Les chœurs superbes, et l'orchestre du Bolchoï très typé + des chanteurs tous russes, on sent que cette musique coule dans leurs veines, c'est très sensible.

Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine

Posté : 10 sept. 2017, 14:45
par Lucas
jerome a écrit :
10 sept. 2017, 10:47
Il y a aussi cette version qui est homogène, bien chantée et très bien dirigée:

Image
Non, c'est très mauvais avec un Gedda et un Mazurok usés jusqu'à la corde car captés en fin de carrière et un Tchakarov vraiment mou dirigeant un oratorio. Seule Tomowa Sintow, trop mûre mais très engagée, sauve un peu les meubles.
Piem67 a écrit :
10 sept. 2017, 09:26
Il me reste à réécouter la version Solti mais Kubiak en Tatiana, ça m'a l'air bof bof...
Oui, c'est très bof ... un peu partout avec un Weikl quelconque et un Burrow aussi sexy qu'une table basse.