Versions discographiques d'Eugène Onéguine
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Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
J'aime beaucoup la version Rostropovitsch avec Vichnevskaïa, Mazourok, Atlantov et les forces du Bolchoï. Elle a été réalisée en studio à Paris en 69 lors de la tournée du Bolchoï au Garnier.
Vichnevskaïa extraordinaire, Mazourok pas mal du tout, mais Atlantov un peu fruste.
La direction robuste et passionnée de Rostropovitsch.
Perso elle me rafraîchit la mémoire de la représentation au Garnier en 82 avec Rostropovitsch, Vichnevskïa qui a fait ses adieux à la scène à cet occasion, et les orchestre et choeur de l'Opéra.
Simplement je ne sais pas si elle est actuellement disponible...
Et je ne connais pas le DVD récent avec Gergiev et Netrebko capté à Met qui m'intéresse.
Vichnevskaïa extraordinaire, Mazourok pas mal du tout, mais Atlantov un peu fruste.
La direction robuste et passionnée de Rostropovitsch.
Perso elle me rafraîchit la mémoire de la représentation au Garnier en 82 avec Rostropovitsch, Vichnevskïa qui a fait ses adieux à la scène à cet occasion, et les orchestre et choeur de l'Opéra.
Simplement je ne sais pas si elle est actuellement disponible...
Et je ne connais pas le DVD récent avec Gergiev et Netrebko capté à Met qui m'intéresse.
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Dans la perspective choisie par Hopera, je rejoins Polyeucte d'autant plus que la première édition de Bychkov avec livret est disponible d'occasion à 12 euros sur le plus célèbre site de ventes en ligne. Gergiev en DVD, c'est quand même un cran en dessous.Polyeucte a écrit :Ben si... Bychkov est récent (92) et fait parti des meilleurs... mieux même que Levine de la même époque...
Ben, non pour le coup : Rostro, remarquable violoncelliste, est un chef de série B qui, pour l'occasion, a avalé une boite de tranxène : jamais entendu une direction aussi lente et molle là dedans.Verdiprati a écrit :J'aime beaucoup la version Rostropovitsch avec Vichnevskaïa, Mazourok, Atlantov et les forces du Bolchoï. Elle a été réalisée en studio à Paris en 69 lors de la tournée du Bolchoï au Garnier.
Vichnevskaïa extraordinaire, Mazourok pas mal du tout, mais Atlantov un peu fruste.
La direction robuste et passionnée de Rostropovitsch.
Quant à la distribution : Mazourok est assez plébéien et laid de timbre, Atlantov hurle beaucoup (on est loin du jeune poète incarné par Lemeshev) et Vichnevskaya commence un peu à décliner et reste très inférieure à sa première version chez Melik Pachayev.
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Celle que j'apprécie, moi est la version du Wiener Staatsoper avec Shicoff-vidéo de 1997, je crois toutefois je dois vérifier.
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Oui c'est bien cela, Avril 1997 Shicoff, Pieczonsca, Hampson, Scandiuzzi, miseen scène de Grischa Azagaroff
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Je pense donc que je choisirai la version Bychkov. Merci !
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Cette version par Bychkov était passée à la TV, je me souviens l'avoir enregistrée !!
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Je fais remonter ce fil car j'ai du mal à totalement adopter la version de Bychkov malgré un Hvorostovsky absolument fabuleux (sans doute le rôle de sa vie). Je trouve Focile pas très idiomatique et la voix pas super belle...
La version Khaikine avec la jeune Vichnevskaya et Lemeshev j'ai du mal aussi, je n'aime pas la voix de Lemeshev que je trouve fade... ;s
La version Levine ne m'emballe pas du tout malgré Freni que j'adore (et que j'ai entendu sur scène dans ce rôle : splendide).
Il me reste à réécouter la version Solti mais Kubiak en Tatiana, ça m'a l'air bof bof... Ou encore la version Tchakarov...
Je ne connais pas la version Rostropovitch mais je vais y jeter un coup d'oreille, j'aime beaucoup Weikl mais effectivement, Atlantov me fait un peu peur... (même si dans l'absolu je l'aime mais dans des rôles de héros tourmenté à l'extrême). Je ne partage pas l'avis de Lucas sur Rostro à qui l'on doit, selon moi, l'une des meilleures directions de La Dame de Pique, je n'ai jamais entendu mieux dans cet ouvrage (l'orage de la fin du premier tableau est particulièrement impressionnante) et il a enregistré de très belles versions de symphonies de Chostakovitch.
La version Khaikine avec la jeune Vichnevskaya et Lemeshev j'ai du mal aussi, je n'aime pas la voix de Lemeshev que je trouve fade... ;s
La version Levine ne m'emballe pas du tout malgré Freni que j'adore (et que j'ai entendu sur scène dans ce rôle : splendide).
Il me reste à réécouter la version Solti mais Kubiak en Tatiana, ça m'a l'air bof bof... Ou encore la version Tchakarov...
Je ne connais pas la version Rostropovitch mais je vais y jeter un coup d'oreille, j'aime beaucoup Weikl mais effectivement, Atlantov me fait un peu peur... (même si dans l'absolu je l'aime mais dans des rôles de héros tourmenté à l'extrême). Je ne partage pas l'avis de Lucas sur Rostro à qui l'on doit, selon moi, l'une des meilleures directions de La Dame de Pique, je n'ai jamais entendu mieux dans cet ouvrage (l'orage de la fin du premier tableau est particulièrement impressionnante) et il a enregistré de très belles versions de symphonies de Chostakovitch.
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Freni n'était pas satisfaite de cet enregistrement . Elle chantait alors Aida à Salzbourg et comme elle l'a toujours répété: "ma voix n'est pas un ascenseur" d'où cette version matrone poitrinant dans Tatiana.
Comme toi je l'ai vue sur scène , et fut absolument emballé, lors de la tournée européenne qu'elle effectua avec son mari, Brendel & Dvorsky (pour moi à Londres).
La captation viennoise est de loin ma version de référence avec un Ozawa extraordinaire
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Il y a aussi cette version qui est homogène, bien chantée et très bien dirigée:
Re: Versions discographiques d'Eugène Onéguine
Merci Loïs !
Intéressante cette version live d'Ozawa...Je ne connais pas le ténor... Qui est-ce ?...
Freni je l'avais entendue dans ce qui était - je crois - sa toute première Tatiana, c'était à Bordeaux en 1985, avec Knut Skram en Onéguine, Wieslaw Ochman en Lenski (fabuleux), Rita Gorr en Niania, Michel Sénéchal en Triquet... Du grand luxe pour Bordeaux et un souvenir extraordinaire pour l'ado que j'étais.
Intéressante cette version live d'Ozawa...Je ne connais pas le ténor... Qui est-ce ?...
Freni je l'avais entendue dans ce qui était - je crois - sa toute première Tatiana, c'était à Bordeaux en 1985, avec Knut Skram en Onéguine, Wieslaw Ochman en Lenski (fabuleux), Rita Gorr en Niania, Michel Sénéchal en Triquet... Du grand luxe pour Bordeaux et un souvenir extraordinaire pour l'ado que j'étais.