Le mauvais goût a quelquechose de fascinant je te l'accorde ... Parle moi plutôt de Sills dans ce petit jeu làDavidLeMarrec a écrit : En revanche, j'aime les aigus ajoutés
Je trouve Gruberova passionnante en Rosina, indépendamment de ses ajouts fantaisstes, et suis fasciné, à défaut d'être conquis, par ses Donizetti, eux aussi abondamment "décorés".
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Les Huguenots de Meyerbeer (discographie)
- philopera
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"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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- DavidLeMarrec
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Malgré la laideur du timbre et l'affectation, il y a une diversité dans les Donizetti de Grubi, complètement azimutés, avec ses incessantes ruptures de ton, qui me séduit beaucoup plus qu'une ligne sublime mais plane.philopera a écrit :Le mauvais goût a quelquechose de fascinant je te l'accorde ...
Evidemment, Sills... Ce n'est pas du jeu, Philopera, on va être d'accord !Parle moi plutôt de Sills dans ce petit jeu là
David - indigné
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Les coupures à Francfort
J'avais oublié un petit mot sur les coupures de la version de Francfort.
Quelques-unes :
- Acte I : Les coupures de récitatifs que tous font, même Diederich en 88 (pas en 90, en revanche, mais version non publiée : Raphanel, Miricioiu, Kunde, Macurdy, Barrard, Courtis).
- Acte I : Première intervention chorale pour la scène de voyeurisme : "L'aventure est singulière". Seule la reprise est jouée 'Pauvre amant dans son ivresse". Cela déséquilibre un peu l'organisation du numéro, mais ce n'est pas bien méchant.
- Acte III : La question de Marcel et la réponse de Maurevert - hop! un rôle d'économisé. Je me demande par ailleurs si les seconds rôles ne seraient pas des choristes. On comprend le souci d'économie, cela dit.
- Acte IV : Un morceau de l'entrée de Marguerite. Pas très large, d'ailleurs.
- Acte IV : Le magnifique récitatif de la dénégation de Nevers : "Frappons nos ennemis, mais non pas sans défense." Je ne sais pourquoi. Le fa dièse 3 ne figure d'ailleurs pas dans mon édition - pas du tout critique il est vrai - ce n'en est donc pas la raison. Dommage, pour le coup. Surtout que la scène est assez importante pour la compréhension du sort de Nevers et de l'ensemble de son personnage.
- Acte V : Le ballet comme d'hab. En désespoir de cause, j'ai fini par considérer que les Huguenots n'avaient ni ballet ni Nesle. Et là j'ai Nesle (moins un petit bout de transition, il me semble), on ne va pas se plaindre, quand même !
Cela reste donc raisonnable. Pas de duo du III coupé, mais il en manque quelques petits morceaux. C'est une version très honnêtement constituée. J'avoue ne pas comprendre les deux-trois coupes mesquines d'une minute ou deux, mais qu'on ne joue pas le ballet (et même Nesle) pour des raisons de durée et de continuité dramatique, je peux l'accepter.
Quelques-unes :
- Acte I : Les coupures de récitatifs que tous font, même Diederich en 88 (pas en 90, en revanche, mais version non publiée : Raphanel, Miricioiu, Kunde, Macurdy, Barrard, Courtis).
- Acte I : Première intervention chorale pour la scène de voyeurisme : "L'aventure est singulière". Seule la reprise est jouée 'Pauvre amant dans son ivresse". Cela déséquilibre un peu l'organisation du numéro, mais ce n'est pas bien méchant.
- Acte III : La question de Marcel et la réponse de Maurevert - hop! un rôle d'économisé. Je me demande par ailleurs si les seconds rôles ne seraient pas des choristes. On comprend le souci d'économie, cela dit.
- Acte IV : Un morceau de l'entrée de Marguerite. Pas très large, d'ailleurs.
- Acte IV : Le magnifique récitatif de la dénégation de Nevers : "Frappons nos ennemis, mais non pas sans défense." Je ne sais pourquoi. Le fa dièse 3 ne figure d'ailleurs pas dans mon édition - pas du tout critique il est vrai - ce n'en est donc pas la raison. Dommage, pour le coup. Surtout que la scène est assez importante pour la compréhension du sort de Nevers et de l'ensemble de son personnage.
- Acte V : Le ballet comme d'hab. En désespoir de cause, j'ai fini par considérer que les Huguenots n'avaient ni ballet ni Nesle. Et là j'ai Nesle (moins un petit bout de transition, il me semble), on ne va pas se plaindre, quand même !
Cela reste donc raisonnable. Pas de duo du III coupé, mais il en manque quelques petits morceaux. C'est une version très honnêtement constituée. J'avoue ne pas comprendre les deux-trois coupes mesquines d'une minute ou deux, mais qu'on ne joue pas le ballet (et même Nesle) pour des raisons de durée et de continuité dramatique, je peux l'accepter.
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Il ne s'agissait pas de la Straniera mais de la Beatrice di Tenda ...Lanou a écrit : De même, juste pour info, elle aurait du chanter entre autres, la straniera(mais la croisière avec onassis en a décidé autrement), tancredi ou roméo et juliette, et surtout roberto devereux était à l'ouvrage, mais avec la norma de janvier 58, it was difficult.....
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Effectivement la Divina avait emporté la partition lors de la fameuse croisière qui allait sceller son destin . La partition resta fermée .Quand à Tancredi , Devereux et le Romeo permet moi de lire cela avec circonspection .....
Et ce fut Sutherland qui chanta la Tenda à la Scala peu de temps après dans une production qui fit date ....
Pour les Huguenots , Callas ne voulut pas affronter Joan sur son propre terrain .
Mais de toute façon les préoccupations majeures de Maria en ces mois là furent de tout autre ordre que vocales ....
Bien Sincèrement Iron
Je crois qu'il était plutôt question pour les huguenots que Callas chante Valentine, et non pas Marguerite, mais que le rôle n'était pas assez"prima donna", et qu'il y avait un risque très grand pour que la comparaison soit en défaveur de callas (les enregistrements sont témoins de la haute volée de ces soirés là). Simionato n'était pas vraiment prévue au départ. Mais je me trompe peut être
Gioir!
Sempre libera degg'io
Follegiare di gioia in gioia
Vo'che scorra il viver mio
Pei sentieri del piacer.
Sempre libera degg'io
Follegiare di gioia in gioia
Vo'che scorra il viver mio
Pei sentieri del piacer.
- DavidLeMarrec
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