L'opéra au cinéma
il y a aussi la Carmen Jones avec Harry Bellafonte (carmen revue et corrigée version Blacks ds les années 50.
Une manon lescaut des studios de Cinecitta avec pour musique toute celle de puccini, la dame aux camélias avec la divine où la musique est celle de Verdi ré arrangée
Puis le film français "l'accompagnatrice" c'est pas vraiment de l'opéra, mais il s'agit d'une chanteuse et on la voit plusieurs fois sur scène pendant le film...
Une manon lescaut des studios de Cinecitta avec pour musique toute celle de puccini, la dame aux camélias avec la divine où la musique est celle de Verdi ré arrangée
Puis le film français "l'accompagnatrice" c'est pas vraiment de l'opéra, mais il s'agit d'une chanteuse et on la voit plusieurs fois sur scène pendant le film...
- Dapertutto
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En effet, mea culpa. Mais ce qui est scandaleux c'est que quelqu'un touche des droits sur la musique alors que ce n'est qu'un copier/coller.arabella4ever a écrit :Désolé Dapertutto mais la musique ne peut pas être signée Sofia Coppola, c'était un bébé à l'époque du parrain1.la musique d'ouverture du Parrain (1, 2, 3), signé par Sofia Coppola
Ca devait être un autre Coppola.
En fait il s'agit du pére de Francis Ford: Carmine Coppola ainsi que de Nino Rota(pas de la famille à ce que je sache).
"Dis papa! Tu peux mettre la poupée qui chante?"
Plus que de l'opéra dans un film, je viens de voir un nouvel opéra filmé: la Flûte Enchantée de Kenneth Branagh qui doit sortir en décembre.
C'était un bon spectacle dans l'ensemble.
Musicalement, la direction de James Conlon est tout à fait honorable, et les voix d'hommes sont superbes: Sarastro (René Pape) est impérial en pacificateur, avec des graves très réussis, Tamino (Joseph Kaiser) et Papageno (Benjamin Jay Davis) sont aussi bons chanteurs qu'acteurs. En revanche ça se gate chez les femmes; Lyubov Petrova en Reine de la Nuit accomplit correctement ses vocalises d'une voix peu agréable/agressive (je n'avais déjà pas été très convaincu lorsqu'elle remplaça Dessay en Zerbinette à Bastille) mais son jeu est excellent, elle est à la fois une reine facétieuse et furieuse, terrifiante. Amy Carson (Pamina), pour le coup est une catastophe et est le principal défaut du film malheureusement: sa voix est petite et aigrelette, bonne pour une comédie musicale mais pas pour un opéra, ses aigus sont épouvantables, sa grande scène de désespoir est froide et mécanique. Mais son jeu et son physique collent bien au personnage... Les trois sorcières et Papagena tirent mieux leurs épingles du jeu.
Côté mise en scène, ça ne manque pas d'idées. La transposition à la première guerre mondiale ne se comprend pas de prime abord; on comprend par la suite que la guerre est déclenchée par le couple Sarastro-Reine de la Nuit, dont l'enlèvement de leur unique fille Pamina par le père est l'objet. Seul Tamino peut y mettre fin et ramener la paix en conquérant la princesse et donc en battant la diablolique Reine (ce par les 3 épreuves). Pourquoi pas. Le livret est donc légèrement modifié pour coller au contexte, mais reste dans l'ensemble très fidèle à l'original. Le tout est en anglais, ce qui forcément est un peu choquant au début mais on s'y fait vite (sauf au début des airs les plus connus!), ça ne peut pas être pire que le Suédois de la version de Bergman!
Les bonnes idées de mise en scène affluent, le film exploite bien les aspects drôles et divertissants du livret, use et abuse d'effets spéciaux qui par leur côté kitsch donnent un air irréaliste de décor d'opéra. L'ouverture est impressionnante, on suit le premier acte avec passion, puis l'effet retombe un peu vers la fin, mais le tout reste très agréable. Bref, un bon film à aller voir pour son originalité et son interprétation (malgré les reserves sur Pamina), et qui pourrait peut-être attirer vers l'opéra les néophytes?
C'était un bon spectacle dans l'ensemble.
Musicalement, la direction de James Conlon est tout à fait honorable, et les voix d'hommes sont superbes: Sarastro (René Pape) est impérial en pacificateur, avec des graves très réussis, Tamino (Joseph Kaiser) et Papageno (Benjamin Jay Davis) sont aussi bons chanteurs qu'acteurs. En revanche ça se gate chez les femmes; Lyubov Petrova en Reine de la Nuit accomplit correctement ses vocalises d'une voix peu agréable/agressive (je n'avais déjà pas été très convaincu lorsqu'elle remplaça Dessay en Zerbinette à Bastille) mais son jeu est excellent, elle est à la fois une reine facétieuse et furieuse, terrifiante. Amy Carson (Pamina), pour le coup est une catastophe et est le principal défaut du film malheureusement: sa voix est petite et aigrelette, bonne pour une comédie musicale mais pas pour un opéra, ses aigus sont épouvantables, sa grande scène de désespoir est froide et mécanique. Mais son jeu et son physique collent bien au personnage... Les trois sorcières et Papagena tirent mieux leurs épingles du jeu.
Côté mise en scène, ça ne manque pas d'idées. La transposition à la première guerre mondiale ne se comprend pas de prime abord; on comprend par la suite que la guerre est déclenchée par le couple Sarastro-Reine de la Nuit, dont l'enlèvement de leur unique fille Pamina par le père est l'objet. Seul Tamino peut y mettre fin et ramener la paix en conquérant la princesse et donc en battant la diablolique Reine (ce par les 3 épreuves). Pourquoi pas. Le livret est donc légèrement modifié pour coller au contexte, mais reste dans l'ensemble très fidèle à l'original. Le tout est en anglais, ce qui forcément est un peu choquant au début mais on s'y fait vite (sauf au début des airs les plus connus!), ça ne peut pas être pire que le Suédois de la version de Bergman!
Les bonnes idées de mise en scène affluent, le film exploite bien les aspects drôles et divertissants du livret, use et abuse d'effets spéciaux qui par leur côté kitsch donnent un air irréaliste de décor d'opéra. L'ouverture est impressionnante, on suit le premier acte avec passion, puis l'effet retombe un peu vers la fin, mais le tout reste très agréable. Bref, un bon film à aller voir pour son originalité et son interprétation (malgré les reserves sur Pamina), et qui pourrait peut-être attirer vers l'opéra les néophytes?
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Il y a aussi la célèbre scène d'Apocalypse Now de Coppola sur l'air de la chevauchée de la Walkyrie...
Sinon, voici un lien vers une page résumant une exposition ayant eu lieu en 2000 à l'institut Jean Vigo qui répertorie presque 30 titres de films :
http://www.inst-jeanvigo.asso.fr/exposi ... -opera.htm
Sinon, voici un lien vers une page résumant une exposition ayant eu lieu en 2000 à l'institut Jean Vigo qui répertorie presque 30 titres de films :
http://www.inst-jeanvigo.asso.fr/exposi ... -opera.htm
films où il est question d'opéra :
"Diva" de Beinex (d'enregistrement pirate)
un excellent film "noblesse oblige" de Robert Hamer avec Alec Guiness ou le héro veut venger sa mère déshéritée pour avoir épousé un chanteur d'opéra
dans "Landru" il y a des scènes charmantes ou il emmène ses conquètes écouter du Puccini
les opéra filmés sont très nombreux
- les contes d'hoffman de Michael Powell
-Parsifal de Syberberg
sont mes préférés (pour les couleurs)
"Diva" de Beinex (d'enregistrement pirate)
un excellent film "noblesse oblige" de Robert Hamer avec Alec Guiness ou le héro veut venger sa mère déshéritée pour avoir épousé un chanteur d'opéra
dans "Landru" il y a des scènes charmantes ou il emmène ses conquètes écouter du Puccini
les opéra filmés sont très nombreux
- les contes d'hoffman de Michael Powell
-Parsifal de Syberberg
sont mes préférés (pour les couleurs)
Juste. Un ténor qui chante "Il mio tesoro" de Don Giovanni. La version orchestrale de cet air sert d'ailleurs de générique de début au film. Un chef d'œuvre (même si le ténor n'est de loin pas le meilleur que j'ai entendu...)nina a écrit : un excellent film "noblesse oblige" de Robert Hamer avec Alec Guiness ou le héro veut venger sa mère déshéritée pour avoir épousé un chanteur d'opéra
Ora tocca a me il sorbetto...