Encore une transposition, cette fois-ci dans les années 1930 à la plage…
Décor minimaliste, un écran au fond sur lequel est projeté des éclairages bleus ou roses, et une planche recouverte très vilainement de cellophane pour les reflets de la mer… sans compter une cabine de plage qui se transformera pour la suite en maison des Dandin.
A part le couple de jeunes amoureux, rôles souvent difficiles parce que souvent faire-valoir, un peu fades. Le couple des beaux parents, excellent un peu caricaturaux et avec des effets comiques assez attendus. Les serviteurs sont bons, Colin à l’air de sortir d’un film de Pagnol avec sa casquette, son accent et son maillot rayé. Il est très drôle. Claudine, perverse et allumeuse, tient bien son rôle également.
Le rôle principal Marcel Maréchal, excellent, préfère tirer Dandin vers le comique plutôt que le tragique, comme il a été de bon ton ces dernières années. La mise en scène est résolument tournée vers le tragi-comique. Le texte et le sujet sont toujours aussi forts.
Par contre, je suis ressortie en n’y pensant plus.